Large Electron Positron
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Le Large Electron Positron collider (LEP) était un accélérateur de particules circulaire de 27 km de circonférence, passant sous le site du CERN entre la France et la Suisse. En fonction de 1989 à 2000, le LEP demeure le plus puissant collisionneur de leptons jamais construit.
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[modifier] Histoire[1]
Les physiciens des pays membres du CERN ont développé l'idée du LEP vers la fin des années 70. Le projet a été officiellement approuvé en 1981, et les premiers travaux furent inaugurés le 13 septembre 1983. L'excavation du tunnel fut complétée le 8 février 1988. Les éléments de l'accélérateur furent rapidement installés, et le premier faisceau circula dans l'anneau le 14 juillet 1989. Les premières collisions à l'intérieur des détecteurs ont été obtenues le 13 août de la même année. L'inauguration officielle a eu lieu le 13 novembre 1989 en présence des chefs d'État et ministres des quatorze pays membres du CERN.
Le LEP a été démantelé en automne 2000. Il sera remplacé en 2008 par le LHC (Large Hadron Collider) dont les performances permettront peut-être de confirmer l'existence du boson de Higgs et de particules encore plus massives. Contrairement à son prédécesseur, le LHC est un collisionneur de protons, ce qui lui permettra d'atteindre des échelles d'énergie largement supérieures au LEP.
[modifier] Fonctionnement
Les positrons et électrons tournent en sens opposé à une vitesse proche de celle de la lumière dans l'anneau, enfoui 100 mètres sous terre. Ils entraient en collision au niveau des quatre détecteurs du LEP : ALEPH, OPAL, L3 et DELPHI. La collision entre les paquets de positrons et d'électrons peut libérer une énergie de 100 GeV.
[modifier] Réalisations
Le LEP a permis de déterminer très précisément la masse des bosons intermédiaires et Z0 (bosons vecteurs de l'interaction électrofaible) et fut ainsi un outil très intéressant pour vérifier la théorie d'unification de l'interaction faible et de l'interaction électromagnétique : l'interaction électrofaible.
En 2000, le LEP aurait également produit le boson de Higgs (particule prédite par le modèle standard pour expliquer le fait que l'interaction électrofaible se soit scindée en interaction électromagnétique et interaction faible) mais les incertitudes n'ont pas permis de valider cette découverte.