Histoire militaire du Congo-Kinshasa
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Histoire de la RD Congo |
Congo précolonial (avant 1867) Colonisation du Congo (1867-1885) État indépendant du Congo (1885-1908) Congo belge (1908-1960) 1ère République Indépendance (1960-1965) 2ème République Zaïre (1965-1996) Première guerre du Congo (1996-1998) Deuxième guerre du Congo (1998-2003) Gouvernement de transition (2003-2006) 3ème République (2006-) |
Articles connexes : Histoire militaire du Congo-Kinshasa Divisions administratives de la RD Congo |
L’histoire militaire du Congo-Kinshasa couvre environ un siècle et demi d'Histoire à travers l’Afrique centrale mais aussi en Afrique orientale. Le présent article est donc la synthèse des historiques des nombreux conflits qui ont ensanglantés le pays et la région.
L'espace géographique qui constitue l’actuelle République Démocratique du Congo (auparavant appelée aussi État indépendant du Congo, Congo belge, Congo-Kinshasa, et Zaïre) a très tôt été le théâtre de violents affrontements. En effet, dès l’unification et l’annexion du territoire par Léopold II de Belgique lors du partage de l’Afrique en 1885, ce dernier dut imposer par la force son autorité aux peuples dont il se déclarait souverain, il affronta notamment à plusieurs reprises, entre 1892 et 1894, les états indigènes du Maniema, qui lui contestaient sa suprématie.
Étant passé sous domination belge à proprement parlé, les troupes congolaises furent aussi impliquées sur les théâtres africains des deux guerres mondiales, avant d'être, après l'indépendance en 1960, confrontées à une guerre civile d'une rare violence, qui aboutit à la prise de pouvoir par Mobutu. Ce dernier fit entrer le pays dans le camp occidental durant la Guerre froide, et engagea, aux cours des années 1970, ses forces armées dans la lutte contre le communisme en Afrique centrale et australe, en particulier en Angola. Soutenu envers et contre tout par ses partenaires traditionnels, le pays connut une paix toute relative durant la décennie suivante.
Mais au milieu des années 1990, la crise humanitaire, et les mouvements de populations engendré par le Génocide du Rwanda, achevèrent de profondément déstabiliser l'Est du pays, et en 1996 l'armée de Mobutu ne put résister bien longtemps au mouvement rebelle de Laurent-Désiré Kabila ouvertement soutenu et équipé par le Rwanda et l'Ouganda. Finalement, peu de temps après son arrivée au pouvoir, le nouveau maître de Kinshasa se retourna contre ses anciens parrains, qui envahirent alors le pays et l'occupèrent sous couvert de mouvements locaux, jusqu'en 2003. Aujourd'hui encore, l'Est du Congo (Kivu, et Ituri notamment) vit les soubresauts de ces événements tragiques.
Sommaire |
[modifier] Force Publique: 1885-1960
Les premières troupes organisées du Congo, connues sous le nom de la Force Publique (FP), furent crées en 1885 par Camille Coquilhat lorsque le Roi Léopold II de Belgique qui venait de prendre possession du pays sous le nom d’État indépendant du Congo (EIC), commanda à son ministre des Affaires Intérieures de créer une force militaire et de police sur ce nouveau territoire.
La Force Publique était encadrée par un corps d’officiers blancs, la plupart belges, mais aussi d’officiers européens (Suédois,Danois, Polonais …) en quête d’argent facile, d’exotisme et d’aventure. Le corps des sous-officiers, exclusivement africain, était formé par des individus issus des tribus les plus belliqueuses du Haut-Congo, ou des soldats les plus féroces du contingent de la FP. Enfin, le gros des troupes, portant uniforme bleu et fez rouge, était constitué soit d’esclaves achetés aux trafiquants swahilis en échange d’un engagement de quatre ans dans la Force Publique, soit d’enfants kidnappées lors de raids, ou bien encore d’hommes dont la famille est prise en otage et relâchée après incorporation.
Aussi, très logiquement, si la Force Publique constitua très tôt une force armée redoutée pour son extrême violence (voir : chicotte), elle fut vite confrontée à de nombreux problèmes de discipline au cours de son histoire. Ainsi, d’une part, les mutineries de soldats noirs furent fréquentes (voire notamment la Révolte des Batetela), d’autre part, l’administration congolaise due composer avec certains officiers blancs outrepassant leurs pouvoirs (voir : Léon Rom) et s’accaparant à leurs profits les territoires, dont ils étaient responsables.
[modifier] Les Campagnes contre les Arabo-swahilis
La première mission de la Force Publique fut d’assurer la main mise sur le territoire de l’EIC, notamment à l’Est (Maniema et Kivu) où prospéraient les états swahilis dirigés par de riches commerçants bantous,originaires de Zanzibar. Esclavagistes, trafiquants d'ivoire, et de confession musulmane (d’où l’utilisation abusive du terme « arabe »), les marchands swahilis furent vite caricaturés dans la presse occidentale, ce qui permit à Léopold II de vendre à l'opinion internationale sa guerre personnelle comme une croisade anti-esclavagiste. Le conflit ne tarda pas à éclater et la Force Publique entreprit entre mai 1892 et janvier 1894 une série de campagnes militaires sous le commandement de Francis Dhanis. Au plus fort de l'engagement, à la fin de l’année 1892, environ 100 000 Arabo-Swahilis répartis en plusieurs armées seront opposés à 120 européens à la tête de 3 500 soldats réguliers[1].
Objet de pression de la part de l’opinion international concernant les conditions des autochtones au Congo, Léopold II est contraint de transférer en 1908 la souveraineté sur le Congo à l’État belge ; le territoire prend alors le nom de Congo belge.
Concernant la Force Publique, de nombreux efforts furent entrepris destinés à remédier aux excès du temps de l’Etat Indépendant du Congo, et de faire de la Force Publique une force coloniale plus classique et d’avantage disciplinée. Ainsi, des officiers belges remplacèrent les officiers étrangers mis en place sous l’EIC, et l’organisation interne se rationalisa autour de l’unité standard de la compagnie, commandé par un capitaine et comptant 150 soldats indigènes (askaris) pour 4 officiers belges. L’enrôlement pour une durée de sept ans était basé sur un système de quota de recrues fixé par district. La plupart des soldats était armé d’un unique fusil Albini 11mm et continuèrent de porter l’uniforme bleu et le fez rouge datant de l’EIC, remplacés entre 1915 et 1917 par un uniforme kaki.
En 1914, la Force Publique comprenait environ 17 000 hommes, la plupart servant en garnisons et jouant essentiellement un rôle de police sur un territoire donné.
[modifier] La Première et Seconde Guerres mondiales
La Belgique, malgré sa neutralité, étant occupé dès la fin du mois d’août 1914, la Première Guerre mondiale fut lourde de sens pour le Congo belge. En effet, le gouvernement de la Belgique, en exil en France, n’était alors plus apte à exercer sa souveraineté sur la métropole, chargea la Force Publique d’appuyer les troupes coloniales françaises et surtout britanniques face à l’Empire colonial allemand.
La Force Publique s’illustra ainsi avec un certain succès au Cameroun (voir : Kamerun), au Rwanda, au Burundi et en Tanzanie (voir : Afrique orientale allemande) lors de la victorieuse Campagne en Afrique de l'Est.
Subissant les bombardements allemands sur les villes riveraines du lac Tanganyika et notamment le port d’Albertville (actuelle Kalemie), la Force Publique, commandée par le général Tombeur et colonels Molitor et Olsen, répliqua le 18 avril 1916 et s’emparèrent de Kigali le 6 mai 1916. Un mois plus tard, la ville d’Usumbura au Burundi, tombait face à la supériorité numérique belge. Le 17 juin, l’ensemble du Rwanda et du Burundi était occupé. Au Tanganyika, la brigade Molitor s’empara de Mwanza, avant de marcher sur Tabora, qui après plusieurs jours de combat acharné, finit par tomber le 19 septembre 1916. Les forces belgo-congolaises et britanniques occupèrent alors l’ensemble de l’Afrique orientale allemande malgré la vive résistance du général allemand Von Lettow-Vorbeck qui durera jusqu’à l’armistice de novembre 1918.
Après que la conférence de Versailles de 1919 ait confirmé la dissolution de l’Empire colonial allemand, la Belgique obtint, en 1923, un mandat de la Société des Nations (SDN) sur le Ruanda-Urundi. Deux ans plus tard, ces territoires sont rattachés au Congo belge.
En 1936, la Belgique opta pour une politique de neutralité, ce qui n’empêcha ni l’invasion par l’Allemagne nazie le 10 mai 1940, ni la capitulation et l’arrestation du Roi Léopold III de Belgique le 28 mai.
Mais refusant la suzeraineté du IIIème Reich, la colonie se rangea spontanément aux côtés du Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale, et envoya en 1941 trois brigades d’infanterie combattre en Abyssinie italienne (voire : Campagne d'Afrique de l'Est), et dépêcha un corps expéditionnaire au Moyen-Orient.
[modifier] La période de l’indépendance
Au sortir de la guerre et jusqu’en 1960, la Belgique acheva de faire de la Force Publique un corps de police discipliné et exigeant, imprégné d’une culture de ségrégation, activement entretenue par le pouvoir belge. En effet, jusqu’en septembre 1959, soit moins d’un an avant l’indépendance du Congo belge, les militaires indigènes ne pouvaient être promus au delà des grades de sous-officiers subalternes. Aussi, le gouvernement belge n’ayant pas prit à temps les mesures visant à constituer un corps d’officiers indigènes compétents, à l’indépendance, aucun officier de la Force Publique, même subalterne, n’était indigène, et seuls 20 cadets africains étaient en école d’officiers.
Le 5 juillet 1960, quelques jours seulement après la déclaration d’indépendance, les garnisons de la Force Publique des environs de Léopoldville se mutinèrent contre leurs officiers blancs et attaquèrent de nombreuses cibles européennes. L’insurrection fut à l’origine d’une panique parmi la population civile d’origine européenne (essentiellement belge), qui retourna massivement en Europe, et le nouveau gouvernement perdit sa crédibilité en se montrant incapable de contenir les mutins et empêcher les exactions (meurtres, viols et pillage), prémisses de la crise congolaise à venir. Institution coloniale par excellence et honnie de la population congolaise, la Force Publique fut dans les jours qui suivirent débaptisée en Armée Nationale du Congo (ANC), et son commandement fut africanisé.
[modifier] Armée Nationale du Congo: 1960-1971
Durant les cinq années qui suivirent, la sécession des provinces minières du Katanga et du Sud-Kasaï, l’assassinat du leader de l’indépendance Patrice Lumumba, et la rébellion qui en résultat (voir: Pierre Mulele), plongea le pays dans une crise sans précédent.
Soutenues par les Nations unies dans la crise katangaise (voir: Opération des Nations Unies au Congo), et assistées par les États-Unis et Israël dans la reconquête du territoire rebelle, les troupes de Mobutu, ancien sergent-major de la Force Publique devenu en quelques temps chef d’état-major de l’ANC, parvinrent à pacifier quelques peu le pays. Mobutu s’imposa alors comme une personnalité incontournable au Congo. Après avoir réorganisé l’appareil militaire à son avantage, il mit à profit sa position, et fort du soutien de la Belgique et de la CIA, il mena le 24 novembre 1965 un coup d’État contre Joseph Kasa-Vubu, premier président du Congo nouvellement indépendant.
Champion du bloc occidental contre l’avancée du communisme en Afrique sub-saharienne, Mobutu et son armée bénéficia d’un appui technique déterminant de la part de la super-puissance américaine, de l’ancienne métropole belge et de la France. Ainsi, en mai 1968, les puissances occidentales aidèrent à la formation d’une brigade de parachutistes, composée de deux régiments, s’articulant eux-mêmes en trois bataillons.[2]
Fin octobre 1971, Mobutu lança la politique du recours à l’authenticité, et le pays fut renommé « République du Zaïre ». Par conséquent l’Armée Nationale du Congo (ANR) prit le nom de Forces armées zaïroises (FAZ).
[modifier] Forces Armées Zaïroises: 1971-1997
En juillet 1975, selon l’IISS Military Balance, les FAZ étaient composées de 14 bataillons d'infanterie, de sept bataillons de garde, de sept bataillons de parachutistes (hérités la brigade de parachutiste formé en 1968). Il y avait également un régiment de véhicules blindés et un bataillon d'infanterie mécanisée.[3]
[modifier] La guerre civile angolaise
Soutenu par le camp occidental durant la Guerre froide, Mobutu engagea en 1975 ses troupes dans la guerre civile en Angola, afin de soutenir le Front National de Libération de l'Angola (FNLA) contre le Mouvement Populaire pour la Libération de l’Angola (MPLA), d’obédience marxiste, soutenu par l’Union soviétique, et au pouvoir depuis le 11 novembre 1975. Menaçant de prendre Luanda, la capitale, les troupes zaïroises furent finalement défaites par le corps expéditionnaire cubain venu au secours d’Agostinho Neto.
A la suite de ce cuisant échec, la politique d’ingérence dans les affaires angolaises s’intensifia avec le soutien des Forces armées zaïroises au Front de Libération de l’Enclave de Cabinda (FLEC) et plus tard à l’Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA).
En réaction, l’Angola ainsi que les troupes cubaines basées là, soutinrent en 1977, le Front National de Libération du Congo (FNLC) et lancèrent en mars de la même année une offensive dans la riche province minière du Katanga, renommée Shaba en 1971.
[modifier] La Première Guerre du Shaba
La première attaque, déclenchée le 7 mars et forte de 2 000 hommes, cibla les villes minières proches de la frontière, notamment Kolwezi. L’invasion ne rencontra qu’une résistance mitigée de la part des Forces armées zaïroises, pourtant en surnombre, équipée par les puissances occidentales et encadrées par des conseillers militaires américains, français et belges. Face à cette déroute, Mobutu fut contraint de demander l’assistance de ses alliés. La Belgique, les Etats-Unis et la France envoyèrent immédiatement un soutien aéroporté, l’Egypte fournît une cinquantaine de pilotes et techniciens renforçant de manière conséquente la Force aérienne zaïroise, enfin le Maroc déploya un contingent aguerri de 1 500 hommes.
Le parachutage des troupes françaises sur Kolwezi le 9 avril, et la contre-offensive des forces zaïroises et marocaines le 14 avril, entamèrent la reconquête de la province, causant la fuite de 50 000 réfugiés vers l’Angola. Fin mai, le Shaba était sous contrôle et le régime de Mobutu sauvé.
Néanmoins, la contre-performance des FAZ, incapables de garantir seules la défense du pays, mît en exergue l’affaiblissement chronique des troupes de Mobutu[4], caractérisées par des officiers incompétents et corrompus, des soldats sous-payés qui préférèrent déserter plutôt que combattre. Mobutu réforma donc l’organisation interne de l’armée et la chaîne de commandement. Il purgea les FAZ de 25 % de leurs effectifs, jugés déloyales et inefficaces, intégra l’état-major dans son cabinet présidentiel et cumula les fonctions de chef d’état-major, de ministre de la défense et de commandant suprême des FAZ.
Enfin, afin de garantir la sécurité dans la province du Shaba, il y assigna définitivement la division Kamanyola[5], troupe d’élite auparavant affectée à la défense de Kinshasa.
Néanmoins, si, au terme de la Première Guerre du Shaba, Mobutu tenta de colmater les brèches, rien dans le fond ne changea. La logique de la Guerre Froide poursuivit son cours et ni Mobutu, ni Agostinho Neto ne se décidèrent à arrêter l’entretien des mouvements de guérilla (FNLA, FLEC et UNITA d’une part et FNLC d’autre part). Dès lors un second conflit paraissait inévitable.
[modifier] La Deuxième Guerre du Shaba
Le leader du Front national de libération du Congo (FNLC), Nathaniel Mbumba, à la tête de ses "Tigres" katangais, bien équipés, aguerris et fort de l’encadrement d’officiers cubains et est-allemands, lança une offensive le 11 mai 1978 sur la ville de Kolwezi, et prit en otage les 3 000 européens qui y résident. Après le ralliement d’une partie des troupes gouvernementales de Kolwezi, les FAZ furent mis en déroute et Mobutu fut contraint une fois de plus de demander assistance à ses partenaires traditionnels, à savoir les États-Unis, la France et la Belgique.
Afin de protéger ses ressortissants, le 16 mai, la France mit en alerte le 2e REP (Régiment étranger de parachutistes), qui, par une attaque surprise (Opération Bonite) rondement menée se rendit entièrement maître de la ville en quelques jours, mit en fuite les rebelles katangais, et fit évacuer les otages européens. Par la suite les parachutistes belges et les troupes d'une force africaine à dominante marocaine aidèrent la Légion étrangère et les FAZ à sécuriser la région.
Enfin, les États-Unis supervisèrent les négociations entre les gouvernements angolais et zaïrois en vue d'un accord de paix et de l'arrêt du support aux rébellions respectives en les deux pays. Le Zaïre interrompit momentanément son aide aux FLEC, FNLA, et UNITA et l'Angola retira son soutien aux séparatistes du Shaba. [6]
[modifier] Les troubles du début des années 1990
Le cruel manque de discipline au sein des forces congolaises se manifesta de nouveau en 1990. En effet, avec le délitement du bloc de l’Est et la fin de la Guerre Froide, le soutien inconditionnel des occidentaux au Zaïre de Mobutu cessa. Ce dernier, conforté par les relations personnelles qu’il entretenait avec certains dirigeants occidentaux, continuait de croire en son impunité et laissa délibérément la condition des militaires se dégrader afin qu’il ne soit pas menacé dans sa maîtrise du pouvoir[7]. Mais, en septembre 1991, lors des violentes émeutes de Kinshasa, certaines garnisons de la capitale, mécontentes des bas salaires et des accumulations de retard de paie, finirent par prendre fait et cause pour les émeutiers. Et les troubles ne furent arrêté que par la sanglante répression de la Division Spéciale Présidentielle (DSP), et par l’intervention des forces françaises (« Opération Baumier ») et belges (« Opération Blue Beam ») [8].
En 1994, à la veille du génocide du Rwanda, et des conséquences pour la région des Grands Lacs, la situation des FAZ est dramatiques. En effet, hormis certaines unités privilégiées telles que la DSP ou la 31ème Brigade aéroportée, la majorité des autres formations étaient, depuis une décénnie, faiblement entraînées, mal équipées, et si mal payées, qu’elles avaient régulièrement recours au racket des populations locales. De même, la politisation, ainsi que l’ethnicisation progressive des troupes achèvèrent de discréditer aux yeux de la population et des observateurs internationaux une armée déjà largement désavouée[9]. Enfin, bien entendu, les FAZ n’avaient pas échapper, elles non plus, à la détérioration généralisée des infrastructures zaïroises, victime du régime clientéliste et kleptomane de Mobutu.
[modifier] La Première Guerre du Congo
[modifier] Forces Armées de la République Démocratique du Congo
[modifier] La Deuxième Guerre du Congo
[modifier] La Guerre des Six Jours
[modifier] La Guerre du Kivu
[modifier] Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Military of the Democratic Republic of the Congo ».
- ↑ New Page 51
- ↑ British Military Attache Kinshasa, Report for the Period Ending 30 June 1970, FCO 31/577, accessed at Public Records Office, Kew
- ↑ IISS Military Balance 1975-76, p.45
- ↑ Ed. by Sandra W. Meditz and Tim Merrill, Country Study for Zaire, 1993, Library of Congress
- ↑ La Division fut formée en 1974 et entraînée par des officiers de Corée du Nord. Elle fut nommée ainsi d’après l’incident de juin 1964 dans la ville de Kamanyola. En 1993, elle est composée de la 11ème, de la 12ème, et de la 14ème Brigade d’infanterie. Voir Michela Wrong, The Emperor Mobutu, Transition - Issues 81 & 82 (Volume 9, Number 1 and 2), 2000, pp. 92–112
- ↑ George, Edward. The Cuban Intervention in Angola, 1965-1991: From Che Guevara to Cuito Cuanavale, 2005. Page 136
- ↑ Jane's Sentinel Security Assessment - Central Africa. Issue 11 - 2002. Coulsdon: Jane’s Information Group, 289.
- ↑ Tom Cooper & Pit Weinert, Zaire/DR Congo since 1980, 2 September 2003, Air Combat Information Group, accessed August 2007
- ↑ Jacques Ebenga & Thierry N’Landu The Congolese National Army: In search of an identity, Evolutions and Revolutions, Institute for Security Studies, Pretoria, 2005, p.66–70, 73–74
[modifier] Bibliographie
- Olivier Lanotte, République démocratique du Congo, guerres sans frontières, Coédition Grip-Éditions Complexes, Belgique, 2003, ISBN 2870278357
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
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