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Forcalquier - Wikipédia

Forcalquier

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Ne doit pas être confondu avec Forcalqueiret.

43°57′36″N 5°46′50″E / 43.96, 5.78056

Forcalquier


Blason de la ville

Pays
drapeau de la France
     France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence Alpes-de-Haute-Provence
(sous-préfecture)
Arrondissement Forcalquier
(chef-lieu)
Canton Forcalquier
(chef-lieu)
Code Insee 04088
Code postal 04300
Maire
Mandat en cours
Christophe Castaner (PS)
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Forcalquier et Montagne de Lure
Coordonnées
géographiques
43° 57′ 36″ Nord
         5° 46′ 50″ Est
/ 43.96, 5.78055555556
Altitudes moyenne : 550 m
minimale : 397 m
maximale : 911 m
Superficie 4 276 ha = 42,76 km²
Population sans
doubles comptes
4 650 hab.
(2004)
Densité 108,7 hab./km²
Carte de localisation de Forcalquier

Forcalquier (en occitan provençal: [fuʀkɔwˈkje], écrit Forcauquier selon la norme classique ou Fourcauquié selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Forcalquiéren(ne)s[1].

Forcalquier a, pour devise, « Pus aut que les Aup » (« plus haut que les Alpes »)[2] et, pour surnoms, la « Cité des quatre reines »[3] ou encore la « Cité comtale ».

Sommaire

[modifier] Géographie

Vue générale de Forcalquier.
Vue générale de Forcalquier.

[modifier] Localisation

Forcalquier est situé entre la montagne de Lure et le Luberon, au bord de la Via Domitia , à l'ouest des Alpes-de-Haute-Provence, en Haute-Provence, dans le Pays de Forcalquier.

L'altitude moyenne de la ville est de 550 mètres[4].

Forcalquier se situe à proximité de Gap (au nord, 96 km)[5], d'Avignon (à l'ouest, 95 km)[5], de Manosque (23 km)[5], d’Aix-en-Provence (81 km)[5] et de Marseille (109 km) (au sud)[5] et de Digne-les-Bains (à l'est, à 49 km)[5].

[modifier] Accès et transports

La ville est accessible uniquement par voie routière, les routes principales mènent à Avignon, Digne-les-Bains et Aix-en-Provence. La ville est connecté aux réseaux d'autocars départementaux et régionaux qui desservent de multiples villes comme Aix-en-Provence, Marseille, Manosque, Avignon...et les communes alentours.

La route départementale D4100 (ancienne nationale route nationale 100) traverse la commune plus ou moins en son milieu sur un axe est-ouest.

De Forcalquier part une piste cyclable d'une centaine de kilomètres qui rejoint Cavaillon, en passant par Apt.

La commune est traversée par le GR6 et le GR653D.

[modifier] Relief

Forcalquier est une ville historique bâtie selon un plan semi-concentrique sur le versant d'une colline, autour de la Citadelle, ensemble de fortifications surmonté par la chapelle Notre-Dame-de-Provence.

Sous la Citadelle, il y a la vieille ville, faite de ruelles et de places étroites et dont certaines demeures remontent au XIIIe siècle. C'est à cette époque que la ville connut sa densité la plus forte, avec probablement près de 10 000 habitants. Aujourd'hui, certaines maisons, trop vétustes, sont abandonnées au profit de pavillons modernes qui étendent la surface de l'agglomération.

[modifier] Géologie[6]

Les évènements géologiques suivant ne concernent que les deux grands sites représentatifs de cette période dans le bassin de Forcalquier-Manosque :

  • L'Oligocène supérieur : le calcaire des Mourres (-25 millions d'années).
  • Le Stampien supérieur : le calcaire de Vachères de la carrière de Saint-Maime (-31 millions d'années), site du Bois d'Asson.

La phase tectonique pyrénéo-provençale, par des mouvements de compression nord-sud, termine son cycle à la fin de l'Éocène. Ainsi se sont constitués les chaînons provençaux en plis anticlinaux de directions ouest-est, dont fait partie le Luberon et la montagne de Lure, limitant aujourd'hui les bassins de Forcalquier et de Manosque. Le massif pyrénéo-corso-sarde au sud sépare la région de Forcalquier de la mer (Téthys) mais, pendant 12 millions d'années, des passages permettront de faire communiquer cette mer avec les grands lacs oligocènes.

L'Oligocène se caractérise, au contraire, par une période distensive majeure à l'origine de fossés d'effondrements dans la région, s'intégrant dans l'ensemble des rifts oligocènes périalpins (Limagne, Bresse, Dauphiné, et la Camargue). L'accident médiodurancien (qui se situe approximativement à l'ouest du lit de la Durance actuelle) fonctionne alors en faille normale. A l'ouest de cette faille, une vaste zone de subsidence génère un bassin sédimentaire laguno-lacustre, le bassin d'Apt-Forcalquier-Manosque, qui s'étendait sur 150 kilomètres jusqu'à la faille actuelle d'Alès, bordée par le horst des Cévennes. A l'est, au niveau de la faille de la Durance, un horst occupe la zone du futur bassin mio-pliocène de Digne-Valensole (actuel plateau de Valensole). Cette subsidence est maximale au niveau de la vallée du Lauzon (à l'est de Forcalquier et à l'aplomb de la faille de la Durance), où l'épaisseur de la série oligocène atteint plus de 2 000 mètres.

Cette grande fosse avait une taille d'environ 10 sur 15 kilomètres. Dans la partie centrale de ce graben, de nombreuses failles synsédimentaires créent toute une série de horsts et grabens dans lesquels sont piégés les sédiments (notamment au niveau de Manosque et le champ de fractures de Banon).

Au début de l'Oligocène, le fonctionnement du fossé d'effondrement se caractérise par des dépôts d'évaporites (gypse, soufre, sel dont l'épaisseur va jusqu'à 800 mètres à Manosque, sous la forêt de Pélissier), sous un climat aride. Tandis que les formations laguno-lacustres ont dominées à l'ouest de ce bassin , dans des zones plus calmes et peu profondes, elles passent à une série essentiellement détritique fluviatile à l'Est sur 8 à 10 kilomètres de large, parallèle à la faille durancienne. Dans les faciès carbonatés, d'origine palustre ou lacustre, se présentent des calcaires massifs, en petits bancs, et parfois constitués de feuillets d'échelle millimétrique appelés laminites, les plus riches en fossiles (carrière de Saint-Maime). Des dépôts organiques y sont fréquents, donnant des lignites, des schistes bitumineux et de pétrole.

Les faciès détritiques fluviatiles ont une double origine : l'érosion du continent corso-sarde au sud (marnes de Viens) et l'érosion alpine au nord-est (marnes de Caseneuve et de la tuilerie de Manosque).

Des faciès duranciens méga-détritiques (mégabrèches et klippes sédimentaires ayant parfois la taille du kilomètre) sont le résultat d'écoulements ou de glissements de boues et de blocs du néocomien, arrachés au horst de Valensole, et qui se retrouvent dans des sédiments détritiques de l'Oligocène supérieur (exemples bien visibles sur la petite route de Forcalquier à Villeneuve).

Deux étages de l'Oligocène seront plus particulièrement considérés compte tenu de leur importance et des exemples géologiques étudiés:

[modifier] Le Stampien

C'est une région de grands lacs avec un climat tropical dominant:

-Carrière de Saint-Maime Cette période se caractérise par la succession d'événements suivants :

1. Une sédimentation calcaire plus ou moins bitumineuse ou schisteuse.

2. Pas de vrai cycle sédimentaire par la suite avec, de la base au sommet, la série stratigraphique suivante :

- des calcaires

- des sables et des marnes

- des évaporites (gypse)

- des schistes bitumineux (en fait des calcaires imprégnés d'hydrocarbures)

- des calcaires épais

3. L'existence de plusieurs dizaines de couches de lignite épais et bitumineux, noyés dans tous les types de sédiments précédents.

4. L'existence de soufre sédimentaire en relation avec des gypses (périodes lagunaires avec apports épisodiques d'eau de mer de la Téthys).

5. Un climat subtropical, voire méditerranéen par moment (confer les fossiles de la carrière de St Maime), constituant des conditions particulièrement favorables à la décomposition organique générant des sédimentations d'origines biochimiques végétales (lignite) ou animales (schistes et calcaires bitumineux) que l'on rencontre particulièrement à la carrière de Saint-Maime au bois d'Asson dans le Stampien supérieur.

Ces constats peuvent attester d'une correspondance fréquente entre le lac et la mer par des mises en communication temporaires des lac avec la Téthys dues probablement à des passages autorisés par les déchirures du massif corso-sarde encore émergé. Toutefois la salinité de ces eaux est toujours restée assez faible (on ne trouve pas de fossiles franchement marins dans le Stampien de Forcalquier/Manosque). Par le climat subtropical, les apports d'eau douce étaient très important.

[modifier] L'Oligocène supérieur

Il se caractérise par un faciès détritique général dont la sédimentation se retrouve aussi bien au sud de la montagne de Lure (bord du lac de l'époque) qu'au nord du Luberon actuel. Tandis que se poursuit un climat chaud et humide, il y a une disparition des faciès bitumineux et absence de gypse et de soufre (plus d'apports d'eau de mer probablement).

le lac de Forcalquier se sépare de celui de Manosque, avec un régime de sédimentation singulier : c'est ainsi que dans la région actuelle des Mourres (Nord de Forcalquier), des édifices rocheux originaux résultent d'une stabilisation de carbonates de calcium par des îlots de végétation de type herbier qui occupaient ce lac marécageux.

Les séries de cette période oligocène évoluent finalement vers des milieux dont la salinité augmente ; elles annoncent la période miocène qui suivra et qui sera la dernière transgression marine régionale.

L'orogénèse alpine reprend au Mio-pliocène, elle est à l'origine des déformations constatées sur la série oligocène (et miocène) régionales et de la structure en bassin synclinal du sous sol de Forcalquier (puis, au sud, de l'anticlinal du Luberon, ici le col de la mort d'Imbert). Au pliocène, par une inversion de la faille de la Durance qui joue en faille inverse et longitudinale, le fleuve comblera le bassin d'effondrement de Valensole de plusieurs centaines de mètres de galets arrachés aux Alpes. Les jeux de l'érosion actuelle dégagerons le plateau de Valensole, les pénitents de Mées, et les paysages en cuestas de Forcalquier, bien visibles des Mourres.

[modifier] Communes voisines

Ongles Fontienne Sigonce
Limans N Pierrerue,
Niozelles
O    Forcalquier    E
S
Mane Saint-Maime,
Dauphin
Villeneuve
Enclave: {{{enclave}}}

[modifier] Hydrographie

La commune de Forcalquier est traversée par trois rivières : le Beveron[7], le Viou et la Laye. Aucune ne traverse le centre de la ville. Forcalquier est bordée d'un barrage sur la Laye servant pour l'agriculture et à la distribution de l'eau pour les habitants du Pays de Forcalquier. Il est situé sur les communes de Forcalquier, de Mane et de Limans.

[modifier] Climat

Forcalquier est soumis à un climat méditerranéen d'intérieur, très semblable à celui que l'on trouve dans le reste de la Provence à basse altitude. Les hivers sont frais, avec des gelées fréquentes, tandis que les étés sont très chauds et secs, avec quelquefois des orages.

Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Année
Températures maximales moyennes (°C) 8,4 10,4 13,5 16,8 20,9 24,9 29,0 28,4 24,6 19,2 12,8 9,1 18,2
Températures minimales moyennes (°C) -0,4 0,5 2,3 5,2 8,4 12,0 14,8 14,3 11,7 7,8 3,2 0,4 6,7
Températures moyennes (°C) 4,0 5,4 7,9 11,0 14,7 18,5 21,9 21,3 18,1 13,5 8,0 4,8 12,4
Ensoleillement (h) 155,8 155,9 209,9 225,2 256,7 291,8 343,0 312,8 250,5 205,5 161,3 154,4 2755,5
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 51,8 58,2 58,0 67,2 73,4 61,3 40,7 61,3 59,3 81,5 64,6 58,8 735,8
Source : Archives climatologiques mensuelles - Saint-Auban (1961-1990)

[modifier] Étymologie

Le toponyme Forcalquier (in castro Furnocalcario en 1018-32, castel de Fornchalcerii vers 1103) provient de l’association des termes occitans forn, four, et calquièr, littéralement « four calcaire », mais qu’il faut comprendre au sens étymologique « à chaux » (calx, chaux ; calcarius, de chaux, à chaux)[8].

[modifier] Économie

[modifier] Tourisme

Forcalquier a un office de tourisme intercommunal du pays de Forcalquier et montagne de Lure.

Le tourisme est bien développé à Forcalquier, grâce aux nombreux monuments, au climat ensoleillé et aux paysages de moyenne montagne provençale : champs de lavande, montagne de Lure, les Mourres.

Les touristes proviennent essentiellement de la France, de l'Allemagne, des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg, de la Suisse, de l'Italie.

[modifier] Agriculture

Une partie de la commune est consacrée à l'agriculture. Les terres fertiles permettent la culture des céréales (blé, maïs) et des légumineuses. Le pays de Forcalquier est un des premiers récolteurs et distillateurs de lavande au monde.

[modifier] Autres

La vigne est cultivée à Forcalquier et dans les communes environnantes, pour la production du vin de pays des Alpes-de-Haute-Provence.

[modifier] Industrie

Bien que Forcalquier n'abrite pas d'industrie lourde, il existe une activité industrielle significative dans trois secteurs :

  • l'industrie cosmétique (en particulier l’unique usine de la société BEA) ;
  • l'industrie des distillations de lavandes de Haute-Provence ;
  • l'entreprise Henri Bardouin;

La ville possède deux supermarchés et une ZAC.

Forcalquier bénéficie également des retombées du centre du CEA implanté à Cadarache, à côté duquel se construit ITER. De nombreux ingénieurs, chercheurs du monde entier vont venir travailler à ce centre et pourraient chercher à se loger vers Forcalquier, distante d'environ 40 km et une des villes les plus proches.[9]

[modifier] Histoire

[modifier] Antiquité

La région de Forcalquier a connu très tôt une occupation humaine où les Celtes se mêlèrent aux Ligures implantés dès le Xe siècle av. J.-C. Ces peuplent élurent domicile sur les éminences, comme en témoignent de nombreux oppida (la Via Domitia par exemple).

Avec la colonisation romaine, ce sont, en revanche, les plaines et les grands axes de communication qui sont privilégiés.

[modifier] Moyen Âge

Une agglomération très petite (hameau ou village) se constitue au VIIe siècle sur une butte. L’église Saint-Promasse et une villa agricole existent à cette époque. Au IXe siècle ou au Xe siècle, un château important y est construit : il est assez sûr pour accueillir les reliques de saint Marius (ou Mary) et les mettre à l’abri des Sarrasins[10]. L’agglomération apparaît dans les chartes pour la première fois en 1004 (Forcalchiero)[11]. En 1060, l’évêque de Sisteron Géraud Chevrier ne peut entrer après son élection dans sa ville, et se réfugie à Forcalquier. Il élève alors l’église Saint-Mary au rang de concathédrale. Urbain II y séjourne le 7 août 1096, en revenant de son prêche pour la première croisade.

Au milieu du Moyen Âge, Forcalquier était une possession des comtes de Provence, qui échut au comte Foulques Bertrand, qui s’intitula comte de Forcalquier et fit de Forcalquier sa ville principale. Au XIIe siècle, le comté de Provence, possession indivise entre plusieurs comtes, fut partagée et l'une des trois parties revint à la comtesse Adélaïde, veuve d'un comte d'Urgel, qui prend le titre de comtesse en 1110[12].

Icône de détail Article détaillé : Liste des comtes de Forcalquier.
Partage de la Provence au XIIe siècle entre comté et marquisat de Provence et comté de Forcalquier
Partage de la Provence au XIIe siècle entre comté et marquisat de Provence et comté de Forcalquier

Pendant plus d'un siècle, les comtes de Forcalquier font de leur ville la capitale d’un État indépendant, avec ses souverains, ses lois, sa monnaie. Le Xlle siècle est l'âge d'or du Pays de Forcalquier, comme en témoignent les nombreux édifices romans de la région. En 1125, Forcalquier devient la capitale du comté qui comprenait les diocèses d'Apt, de Sisteron et une partie de ceux de Gap et d'Embrun.

Le mariage de Gersende de Sabran et d’Alphonse II de Provence allie finalement les maisons comtales de Forcalquier et de Provence, et Forcalquier devient une de leurs résidences. Après la crise économique et démographique du Xllle siècle, Forcalquier souffre des passages de Charles de Duras et de Raymond de Turenne.

Le siècle suivant est marqué par les grandes épidémies de peste. Faute d'héritier au dernier comte de Provence, le roi René. En 1214, le comté est réuni à la France, mais le titre de comte de Forcalquier est porté par les comtes de Provence et ensuite les rois de France jusqu'à Louis XVIII.

Les guerres de religion causèrent, ici comme ailleurs, des ravages. Leur dernier épisode se situe en 1627. En 1601, Henri IV fait raser le château[13].

[modifier] La légende des Quatre Reines

Forcalquier fut, aux XIIe et XIIIe siècles, la capitale d'un comté puissant. L'un de ces comtes, Raymond Bérenger V, eut quatre filles qu'il maria toutes quatre à des rois :

Filles d'un comte de Forcalquier aux possessions très étendues, il est très probable que ces quatre reines ne sont probablement jamais venues à Forcalquier.

[modifier] Époque moderne

Après les guerres de religion, Forcalquier connaît, comme le reste de la France, une période de reprise dans le premier tiers du XVIIe siècle, mais perd encore 2000 habitants pendant la peste de 1630. Puis, la ville retrouve une vie tranquille. Elle est le siège d'une sénéchaussée, qui en fait la capitale judiciaire de son ancien comté. Elle en est aussi le centre économique, artisanal et culturel. A la fin de l’Ancien Régime, Mane et Céreste auront des faïenceries à la production originale, mais éphémère.

Forcalquier est le siège d’une viguerie jusqu’à la Révolution française[14].

[modifier] Révolution française

La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes : elle s’affilie au club des Jacobins de Paris le 22 juin 1792[15]. Le club de Forcalquier accueille une assemblée des sociétés de son district le 7 avril 1793[16]. Le 5 frimaire an III, le représentant en mission Gauthier épure la société[17]. En prairial-ventôse de l'an III de la Révolution française et jusqu’en l'An V, une bande de royalistes, dits « les égorgeurs royaux », sème le trouble dans la ville et le canton d'Oraison, rançonnant les communes et bastonnant les républicains[18]. Le 25 mars 1794, la cathédrale Notre-Dame du Bourguet a été saccagée.[19]

[modifier] Époque contemporaine

Après la Révolution, Forcalquier devient sous-préfecture. En 1816, l’évêque de Digne, Mgr Miollis, l’évêque des Misérables, rétablit le collège de Forcalquier qui venait d'être transporté à Manosque, et le confie aux Jésuites, qui en font le deuxième collège de France jusqu'en 1828. En 1853, le collège est encore important, mais il décline et finit par être supprimé en 1903.

En 1851, Forcalquier et, au-delà, les Basses-Alpes, sont parmi les principaux acteurs de la résistance au coup d’État de Napoléon III. La répression fut massive.

Forcalquier reste un centre intellectuel. En 1867, l'Athénée littéraire avait été créé. Les Jeux floraux en 1872, les fêtes de l'inauguration de Notre-Dame de Provence en 1875, la fondation de l’École des Alpes en 1876 et les fêtes internationales de la Latinité en 1882, font revivre de grands espoirs.

Le ciel le plus ensoleillé de France permet à proximité l’installation de l’observatoire de Haute-Provence ; l’aménagement de la Durance renouvelle la vitalité du pays et attire le grand tourisme. Une renaissance culturelle s'amorce.

De nos jours, Forcalquier conserve encore largement son rôle de centre culturel de sa région.

[modifier] Héraldique

Les armoiries de la ville se blasonnent ainsi:
De gueules à trois pals d'or[20]. Le blason fut donné à la ville par le comte de Provence Raymond-Bérenger en brisant (modifiant légèrement) celui de la famille du comte (d'or à quatre pals de gueules). Les armoiries sont timbrées d'une couronne comtale surmontée d'une croix occitane et soutenues par deux lions. La croix dite occitane est la croix traditionnelle des comtes de Provence[21].

Armoiries de Forcalquier


[modifier] Administration et politique

Forcalquier est le chef-lieu du canton représenté par le conseiller général et maire de Villeneuve Jacques Échalon (PS). La commune est attachée à la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence représentée par le député Daniel Spagnou (UMP). Le seul sénateur du département et de Forcalquier est Claude Domeizel (PS). Vingt-sept élus siègent au conseil municipal, dont le maire, son premier adjoint et ses sept adjoints. Les élus se répartissent en vingt-trois conseillers PS et Les Verts et quatre élus UMP.

[modifier] Liste des maires successifs

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1871 1878 Marius Debout Républicain conseiller général
mai 1892 août 1923 Martial Sicard Républicain député, conseiller général
mars 1965 Léon Espariat SFIO
mars 1965 janvier 1983 Claude Delorme PS député, président du Conseil général
janvier 1983 mars 1983 Pierre Michel PS Maire par intérim
mars 1983 mars 1989 Pierre Delmar RPR député, conseiller général
mars 1989 juin 1995 Raymond Franjou PS
juin 1995 mars 2001 Pierre Delmar RPR député, conseiller général
mars 2001 en cours (2008) Christophe Castaner[22] PS vice-président de la région PACA

[modifier] Conseil municipal




Groupe Président Effectif Statut
PS-Les Verts Christophe Castaner 23 majorité
UMP Georges Fayet 4 opposition

[modifier] Intercommunalités

Logo de la communauté de communes du Pays de Forcalquier et Montagne de Lure
Logo de la communauté de communes du Pays de Forcalquier et Montagne de Lure

Forcalquier dépend de la communauté de communes du Pays de Forcalquier et Montagne de Lure[23] et de l'intercommunalité du Pays de Haute-Provence[24]. Ces deux intercommunalités siègent à Forcalquier. La communauté de communes du Pays de Forcalquier et Montagne de Lure comprend treize communes (Cruis, Fontienne, Lardiers, Saint-Etienne-les-Orgues, Ongles, Sigonce, Niozelles, Pierrerue, Lurs, Revest-Saint-Martin, Limans, Montlaux et bien évidemment Forcalquier) et présidé par Christophe Castaner. L'intercommunalité du Pays de Haute-Provence comprend la partie sud-ouest du département et le plateau de Valensole.

[modifier] Tendances politiques

Au référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du 20 septembre 1992), sur 2 995 inscrits, 556 ont voté, ce qui représente une participation de 71,92% du total, soit une abstention de 28,08%. Il y a eu une victoire du oui avec 1 106 voix (53,46%) contre 963 voix (46,54%) prononcées non et 85 (3,95%) de votes blancs ou nuls[25].

Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du 29 mai 2005), sur 3 128 inscrits, 2 325 ont voté, ce qui représente une participation de 74,33% du total, soit une abstention de 25,67%. Il y a eu une victoire du non avec 1 232 voix (54,68%), 1 021 voix (45,32%) s'étant prononcées pour le oui et 72 (3,10%) étant des votes blancs ou nuls[26].

  • Municipales :
Élections municipales de 2008, Candidats et résultats[27] :
Parti Nom Premier tour
Voix  % Exprimés  % Inscrits Sièges
  PS Christophe Castaner, sortant réélu 1 706 64,45% 49,94% 23
  UMP Jean-Claude Bauza 941 35,55% 27,54% 4
Total exprimés 2 647 - 77,49%
Total votants : exprimés + blancs ou nuls 2 728 - 79,86%
Total inscrits : votants + abstentions 3 416 - 100,00%


À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy (UMP) avec 32,74%, suivi par Ségolène Royal (PS) avec 28,54 % et François Bayrou (UDF) avec 14,55 %, Jean-Marie Le Pen (FN) avec 8,92 %. Aucun autre candidat ne dépasse les 5 %. 352 abstentions sur 3 344 inscrits (9,99%).
Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 52,76 % (résultat national : 53,06 %) contre 47,21 % pour Ségolène Royal (résultat national : 46,94 %)[28].

Aux élections législatives de juin 2007, les électeurs de la commune, qui fait partie de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence, ont voté au second tour pour le maire de la ville Christophe Castaner (PS) avec 52,35% contre 47,65% pour Daniel Spagnou (UMP).Lors de ces élections Daniel Spagnou est réélu député avec environ 54% des voix.[29].

[modifier] Jumelage

[modifier] Enseignement

La commune est rattachée à l'académie d'Aix-Marseille et dispose sur son territoire de :

Un centre de loisir accueille les enfants. La commune possède une crèche. La FCPE et la PEEP sont les deux groupes de parents d'élèves qui agissent sur la commune.

[modifier] Santé

Forcalquier possède un hôpital local nommé Saint-Michel. La commune dispose aussi, de deux maisons de retraite (Saint-Michel et Lou Seren). Huit médecins, trente et trois dentistes et deux pharmacies. De nombreuses associations sont représentées et œuvrent socialement, dont le Rotary Club, la Croix-Rouge française, Les Restos du Cœur, le Secours catholique.

[modifier] Démographie

[modifier] Évolution démographique (Source : INSEE[30])

Population sous l’Ancien Régime
Date 1716 1760
Population [31] 2684 2546


Évolution démographique
(Source : Cassini[32] et INSEE[33])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 547 2 539 2 768 2 992 3 036 3 022 3 065 3 087 3 053
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 965 2 891 2 727 2 679 2 717 2 766 2 912 2 958 2 955
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 977 3 034 2 961 2 504 2 501 2 556 2 519 2 242 2 601
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 - -
2 518 2 949 3 228 3 650 3 992 4 302 4 650 - -
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

[modifier] Structure de la population

Structure de la population à Forcalquier en 1999 en %[34]
Hommes Classe d'âge Femmes
47,1  tout âge  52,9

[modifier] Pyramide des âges

Pyramide des âges à Forcalquier en 1999 en %[34]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4  Avant 1904  0,9
9,2  1905-1924  16,7
16,9  1925–1939  17,4
18,9  1940-1954  18,3
20,7  1955-1969  18,9
16,4  1970-1984  13,9
17,5  1985-1999  13,9

[modifier] Lieux et monuments

L'histoire a laissé beaucoup de monuments dans Forcalquier, à commencer par le dolmen du Clos du Meli.

[modifier] Architecture militaire

Citadelle Notre Dame de Provence et son carillon
Citadelle Notre Dame de Provence et son carillon
  • La citadelle Notre-Dame de Provence (1875) : magnifique panorama. À cet emplacement s'élevait autrefois le château des comtes de Forcalquier, dont subsistent les bases au midi. Son plateau est classé site inscrit. On y trouve aujourd'hui la chapelle Notre-Dame de Provence : de style néo-byzantin, érigée en 1875 à l'initiative du chanoine Terrasson et ornée de statues d'anges musiciens et des Saints de Provence ; son carillon, construit dans les années 1920 et composé de 18 cloches, permet le jeu traditionnel "à coups de poings". Sonnerie : tous les dimanches à 11 h 30 ainsi qu'à l'occasion des principales fêtes, notamment le "Nadalet" pour Noël.
  • La porte des Cordeliers, du XIIIe siècle, est le dernier vestige des six portes que comptait la ville.

[modifier] Architecture religieuse

Cathédrale Notre-Dame du Bourguet
Cathédrale Notre-Dame du Bourguet
  • La cathédrale Notre-Dame du Bourguet (XIIIe et XVIIe siècles) : Notre-Dame du Marché, ou du Bourguet. Nef centrale, chœur, transept et clocher datent des premières années du XIIIe et constituent le premier essai d'adaptation de l'art gothique en pays d'oc. Le campanile est du XVIe, les nefs latérales et le deuxième étage du clocher sont du XVIIe. Grand orgue, dont les premiers jeux remontent à 1629.
  • Le couvent des Récollets : installé en 1627 dans l'église Saint-Pierre, une des quatre paroisses de la ville; on distingue encore l'oculus roman. Transformé en prison, on y enferma en 1851 le sous-préfet et les gendarmes ralliés au coup d’État de Napoléon III.
Couvent des Cordeliers
Couvent des Cordeliers
  • Le couvent des Cordeliers (XIIIe siècle) [4].  : monument historique. Probablement fondé vers 1236, ce couvent est l'une des premières fondations franciscaines implantées en Provence. Il s'établit dans une demeure donnée par Raymond Béranger, comte de Forcalquier. Endommagé pendant les guerres de religion, mal entretenu par la suite, il est vendu à la Révolution, transformé en exploitation agricole avant d'être restauré dans les années 1960. Le couvent possède, autour de son cloître reconstitué, l'ensemble des salles conventuelles. L'oratoire abrite une jolie Vierge à l'enfant en bois sculpté du XVe siècle. Le couvent est actuellement siège de l'Université européenne des senteurs et des saveurs.
  • Le couvent des Visitandines et son cloître : couvent et cloître de 1634, chapelle de 1687. Bâtiments conventuels rebâtis en 1883 pour abriter la mairie. La chapelle est actuellement un cinéma.
  • Clocher de Saint-Pierre : campanile bâti en 1859.
  • Temple : fin du XVIe s. Au fronton, une inscription tirée du livre d'Isaïe : "Co(n)fesse le Seig(neur) et invoque so(n) no(m) ". Le bel hôtel particulier situé à droite du temple (XVIIe) a été celui d'une grande famille protestante, les Gassaud.
  • Chapelle de la Charité : cette chapelle du XVIIe s. fut celle d'un couvent d'Augustines, qui laissèrent place en 1720 à l'hôpital de la Charité Saint-Louis.
  • Chapelle de Saint-Marc : chapelle du XVIe s., remaniée au XVIIe s. et restaurée en 1994 par les Amis des chapelles rurales et oratoires de Forcalquier.
Cathédrale Saint-Mari
Cathédrale Saint-Mari
  • Église Saint-Jean-Baptiste : elle existe déjà en 1065 (l’abside et le chœur sont de cette époque). Agrandie aux XIIe et XIIIe siècles, elle constitue une des quatre paroisses de Forcalquier au XIIIe siècle, puis est réunie à Notre-Dame-du-Bourguet avec les autre paroisses, lors de la crise du XIVe siècle. Elle abrite ensuite une confrérie religieuse[35].
  • Saint-Mari : vestiges du XIIe siècle de l'ancienne concathédrale de Forcalquier, accolés au château épiscopal (tour début XIIIe).
  • Synagogue : emplacement supposé, on sait qu'au moyen âge Forcalquier abritait une importante communauté juive.

[modifier] Urbanisme

Fontaine Saint-Michel
Fontaine Saint-Michel
  • Place Saint-Michel : située dans la vieille ville, elle est très célèbre grâce à la Fontaine Saint-Michel, qui est un monument classé. Cette fontaine de style gothique a été érigée en 1512. Le bassin rond actuel a remplacé, en 1912, le bassin octogonal d'origine. La partie au-dessus des dégueuloirs a été refaite à l'identique en 1976. La base est célèbre pour les curieuses scènes sculptées qui représenteraient les vices que Saint Michel cherche à écraser.
  • Place du Palais : l'actuel Palais de Justice (façade de 1842) a succédé à l'ancien palais des comtes de Forcalquier. La place s'appelait aussi autrefois la Granatarié (place aux grains), nom qu'a conservé l'original escalier (1853) qui la fait communiquer avec la rue Bérenger.
  • Cimetière classé : ce nouveau cimetière, qui vit le jour en 1835, allait par la suite demeurer fameux jusqu'à devenir un site classé. Au début du XXe siècle, on eut l'idée d'y planter des ifs dont le feuillage, taillé en arcades, crée cette belle perspective d'architecture végétale qui en fait désormais un site unique en Europe.
  • Quartiers Saint-Pancrace et de la Bonbardière, classés site inscrit ; dans ce quartier, la chapelle de Saint-Pancrace : patron de la ville (XVIIe s.). Le chemin s'ouvre devant un bel oratoire de la même époque.

[modifier] Architecture civile et utilitaire

Les cinq cabanons pointus immortalisés par les cartes postales du début du XXe siècle; le cinquième est hors prise de vue, à gauche.
Les cinq cabanons pointus immortalisés par les cartes postales du début du XXe siècle; le cinquième est hors prise de vue, à gauche.
  • Viaduc des Latins ou de Viou : bâti en 1883. Curieuses inscriptions de sa dédicace, écrites dans toutes les langues romanes et les différents dialectes occitans.
  • La Bonne Fontaine : ensemble de fontaines et lavoirs médiévaux, sur un site antique.
  • Fontaine Jeanne d'Arc : cette fontaine construite en 1511 était initialement surmontée d'un Saint-Pierre. Ce dernier fut remplacé par une statue de Jeanne d'Arc en 1900. Eugène Bernard écrivit un poème vengeur où Saint-Pierre se plaint d'avoir été chassé. Elle est située sur la place Jeanne d'Arc.
  • Le musée municipal (mobilier ancien, costumes de Haute-Provence, section archéologie fondée en 1919[36]) : situé au second étage de la mairie.

[modifier] Paysages

  • Les Mourres : au nord de Forcalquier s'étale un paysage de rochers calcaires à la base marneuse amincie par l'érosion : les Mourres proprement dits, que suivent en amont les Petits Mourres et, en aval, les Mourreisses.

[modifier] Photographies

[modifier] Activités

[modifier] Marchés

Tous les lundis matin, le marché de Forcalquier est un des principaux marchés locaux, proposant des denrées alimentaires, des produits de l'artisanat ou encore des vêtements[37].

Depuis mars 2008, le jeudi matin a lieu un marché bio sur la place du Bourguet.

[modifier] Festivités

Chaque été, depuis 1989, se déroulent en juillet les Rencontres musicales de Haute-Provence, un festival de musique classique créé sous l'impulsion de la famille Queyras, et actuellement co-dirigé artistiquement par le célèbre violoncelliste Jean-Guihen Queyras et son frère et sa sœur.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Sportifs

[modifier] Nobles, personnalités politiques

  • Raymond Franjou, ancien maire de Forcalquier.
  • Pierre Delmar, ancien député-maire de la ville de Forcalquier et ancien conseiller général.
  • Charles Ier de Sicile, (Charles d'Anjou) de Provence et du Maine de 1246 à 1285 et roi de Naples et de Sicile de 1266 à 1282.

[modifier] Artistes

  • Raoul Dufy, peintre français, qui passa ses dernières années à Forcalquier.

[modifier] Scientifiques

[modifier] Militaires, fonctionnaires, juristes

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Forcalquier.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

[modifier] Bibliographie

 : sources utilisées pour la rédaction de cet article:

  • Forcalquier, Jean-Yves Royer, auto-éd., 1986, 408 p.
  • Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007.
  • Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, (ISBN 2-7399-5004-7)
  • Dictionnaires Larousse et Petit Robert
  • La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année
  • Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307
  • Jean Barruol, Le Pays de Forcalquier, les Alpes de Lumière : Mane, 1971
  • André Lombard, « Violences et troubles de 1789 à l’An VI », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année

[modifier] Notes

  1. dictionnaires Larousse et Petit Robert
  2. http://www.notrefamille.com/4300-forcalquier/devises-59512732-ville-village.html, devise
  3. Surnoms de Forcalquier
  4. ab Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
  5. abcdef Itinéraire, Plan, Carte France Europe, Carte routière, Guide, Réservation hôtel, trafic: ViaMichelin
  6. [www.svt.ac-aix-marseille.fr/classter/forcalqu/olitext.htm]
  7. [Le site du SANDRE.EAUFRANCE.FR]
  8. Ernest Nègre, Toponymie globale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume II : Formations non-romanes ; formations dialectales, VIe partie. Notice 25091, p 1349
  9. Ville de Forcalquier, Zone Artisanale des Chalus
  10. Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, p 29
  11. Ernest Nègre, op. cit., p 1349
  12. Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, p 29
  13. Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, p 29
  14. La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 107
  15. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, p 296-301
  16. Alphand, p 308
  17. Alphand, p 333
  18. André Lombard, « Violences et troubles de 1789 à l’An VI », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 170-174
  19. Jean Barruol, Le Pays de Forcalquier, les Alpes de Lumière : Mane, 1971
  20. http://www.notrefamille.com/4300-forcalquier/devises-59512732-ville-village.html, héraldique
  21. http://www.notrefamille.com/4300-forcalquier/devises-59512732-ville-village.html, armoiries
  22. Site de la préfecture des AHP
  23. Ville de Forcalquier, Communauté de Communes Pays de Forcalquier - Montagne de Lure
  24. Ville de Forcalquier, Pays de Haute Provence
  25. Ministère de l'intérieur - Scrutin du 20 septembre 1992
  26. Ministère de l'intérieur - Scrutin du 29 mai 2005
  27. |www.lemonde.fr/elections-municipales/2008 sur le site du Monde
  28. Scrutin présidentiel de 2007 - Forcalquier
  29. Ministère de l'intérieur - Élections législatives de juin 2007
  30. Forcalquier sur le site de l'Insee
  31. Robert Niel, Le Roman des brigands dans les Basses-Alpes de 1789 à 1802, Impr. B. Vial (Digne-les-Bains), 2007. - 190 p, ISBN 978-2-9530563-1-0
  32. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  33. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  34. ab INSEE : pyramide des âges, Recensement 1999.
  35. Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, p. 23.
  36. Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 58
  37. Jour de marché à Forcalquier en Haute Provence - marchés de Provence - Horizon Provence
Communauté de communes Pays de Forcalquier et de la Montagne de Lure

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