Dorohoï
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Roumanie Judeţ de Botoşani Dorohoï
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Roumanie Municipalité de [[Municipalité de {{{municip}}}|{{{municip}}}]] Dorohoï
Statut : municipalité |
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[[Image:|350 px|Localisation de Dorohoï]] | ||
Géographie | ||
Région | Moldavie | |
Coordonnées | ||
Altitude minimale | m | |
Altitude moyenne | 78 m | |
Altitude maximale | m | |
Superficie | 60,39 km² | |
Superficie | 6 039 ha | |
Arrosée/baignée par | Jijia | |
Population | ||
Nombre d'habitants | 31 073 hab. (2002) |
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Densité | 514,54 hab./km² | |
Populations | ||
Administration | ||
Maire | Sergiu Lungu PNL 2004-2008 |
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www | http://www.dorohoi.com | |
Code postal | ||
Événements historiques | ||
[[{{{datemention}}}]] : première mention | ||
[[]] : fondée par [[]] | ||
Personnages célèbres | ||
Dorohoï est une ville du comté de Botoşani en Roumanie, sur la rive droite de la rivière Jijia, qui donne sur un lac au nord.
Située au nord-est de la Roumanie, proche des frontières d'Ukraine et de la République de Moldavie, dans la province historique de Moldavie et dans le comté actuel du Botoşani, la Ville de Dorohoï compte 31 800 habitants.
Son économie est essentiellement basée sur l’agriculture ainsi que sur l’industrie de la faïence, de la porcelaine, de la métallurgie, de la confection et du verre.
Au centre de la ville se dresse une vieille église, construite au XVe siècle par Étienne le Grand, Prince de Moldavie.
À proximité, se trouve la région des monastères de Bucovine dont l’architecture se colore, à l’extérieur comme à l’intérieur, de magnifiques fresques byzantines.
Dorohoï s’enorgueillit d’être la patrie du violoniste Georges Enescu et du poète Mihai Eminescu.
La ligne principale de chemin de fer, Bucarest - Iasi - Kiev traverse Dorohoï.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Célèbre dans tous les environs en tant que marché pour le bois et les produits provenant des fermes des montagnes moldaves du nord, le bourg est mentionné pour la première fois dans un document de 1408, un traité signé entre le voïevode moldave, Alexandru cel Bun et le roi de Pologne. Selon ce document, l'attractivité commerciale de Dorohoï existerait depuis bien avant la fondation de l'État Moldave.
Dorohoi a perdu son statut de comté, pour celui de municipalité, lors de l'annexion du Bucovina Septentrional par les soviétiques.
[modifier] Pogrom du 1er juillet 1940
La ville a connu sous l’autorité du Roi Charles II de Roumanie, en juillet, août et septembre 1940, un pogrom d'une rare violence. Declenché après un incident entre un soldat russe et un officier roumain, le pogrom fut soigneusement planifié et executé par l'armée roumaine et notamment le 3e régiment grenadier, qui s'illustra pour sa cruauté.
Le systématisme du pogrom laisse entrevoir l'antisémitisme virulent qui sévissait alors en Roumanie et qui culminera en 1944 et 1945 ou la plus grande partie des juifs de Roumanie devait périr dans les camps de concentration nazis.
Dès août 1940, les juifs étaient expulsés de l'armée roumain.
[modifier] Population
La plus grande partie des habitants de Dorohoï vit dans les appartements modernes de l'époque Ceaucescu.
Le vieux village, lui, ne semble pas avoir changé beaucoup ce siècle dernier :
- de petites maisons avec puits adjacent car l'eau courante n’est pas dans toutes les maisons,.
- un jardin potager où l’on cultive des choux et du maïs,
- des poules, des canards et des oies, élevés par beaucoup d’habitants et qui errent dans les rues,..
- certaines rues sont pavées, d'autres pas.
Le chômage est omniprésent (plus de 50%).
Avant la Shoah, la population de Dorohoï était majoritairement juive et plutôt prospère. Le bâtiment qui abritait la principale synagogue est maintenant un orphelinat.