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Critique de l'islam - Wikipédia

Critique de l'islam

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Comme toutes les religions, l'islam a été l'objet de critiques depuis sa formation. Les critiques sont d'ordre philosophique, scientifique, éthique, politique, théologique et même médicale et écologique.

En général la critique d'une religion peut avoir trois origines différentes : d'un point de vue séculier (ce qui ne se limite pas à l'athéisme), du point de vue d'une autre religion, ou du point de vue d'une autre doctrine, ou confession, de la même religion. La critique peut se cantonner à des écrits ou des discours ou encore prendre la forme de protestation.

Les réactions des musulmans aux critiques de l'islam sont également variées : écrits, discours, voire violences et répression (à l'instar de bien d'autres religions officielles). Ces réactions ont pu aussi venir de non-musulmans, et ce pour des raisons politiques, intellectuelles, personnelles ou autres.

Sommaire

[modifier] Histoire

L'islam partage bien des caractéristiques avec les autres religions et philosophies religieuses. Bien des critiques des croyances primordiales de l'islam précédent de bien des périodes de l'islam lui-même ou sa codification universelle. Ainsi, la critique des religions en un créateur supernaturel omnipotent date au moins des écrits des philosophes grecs tel Epicure. Comme leurs homologues monothéistes, les critiques médiévaux musulmans ont longuement réfléchi contre ou pour contraire travaillé à réconcilier ces deux points de vue.

Les premières critiques [réf. nécessaire] contre l'islam sont le fait de païens arabes et de Juifs habitant le sud de l'Arabie, en particulier les tribus juives de Médine qui accusaient Mahomet d'avoir mal cité leurs propres textes sacrés. Les Musulmans répondant que le Coran, en tant que révélation divine, corrige les textes juifs et chrétiens, et que toute différence entre les deux doit donc être comprise comme la preuve d'une altération des textes antérieurs.

Les plus anciennes analyses [réf. nécessaire] provenant de textes non islamiques se trouvent dans les écrits des religions monothéistes du Moyen Âge, tels ceux de Saint Jean Damascène, ou venant de chrétiens originaires de régions comme la Syrie qui tombèrent sous la coupe des premiers califes. La principale preuve vient de Saint Jean Damascène La source de la connaissance contient trois chapitres, dont le second, Des Hérésies, aborde l'islam en tant qu'« hérésie des Ismaélites ». Jean Damascène était suffisamment familier avec le Coran et l'Hadith pour les citer en arabe. Une série de réflexions entre chrétiens et musulmans est discutée avec l'idée, rejetée [réf. nécessaire] par les Musulmans, que Mahomet fut influencé par un moine nestorien et que les musulmans voient en cela la révélation divine.

Les chrétiens d'Europe sont devenus de plus en plus abstraits par l'expansion de l'empire islamique (voir Histoire de la conquête musulmane, Bataille de Yarmouk) et voyaient l'islam comme un fléau militaire [réf. nécessaire] et païen, châtiment divin pour les punir de leurs péchés. Des auteurs musulmans modernes ont avancé que cette idée, réactualisée au cours des siècles jusqu'à nos jours, ont de fait positionné l'islam en tant qu'Autre par excellence dans la culture judéo chrétienne, un Autre qui permet à la Chrétienté de se définir, comme elle le fit avant en se définissant contre le judaïsme et le paganisme.

A son apogée, la domination islamique est allée jusqu'au nord de la péninsule ibérique et en afrique noire. L'Église commença à voir en l'islam une religion et pas seulement une menace militaire. Les écrits religieux commencèrent alors à décrire l'islam et Mahomet comme étant inspiré par Satan, l'avant garde, à savoir l'Antéchrist ou comme l'Antéchrist lui-même. D'autres religions, comme l'Hindouisme développèrent des arguments semblables à la suite de la conquête arabe en Inde. De nos jours, les théologiens font un parallèle entre les attaques contemporaines à l'encontre de l'islam et celles de l'époque médiévale qui culminèrent dans la rhétoriques de la Reconquista.

De nos jours, les Orientalistes européens et américains [réf. nécessaire] examinent l'islam d'un point de vue universel et spirituel. La fin du XXe siècle a vu une résurgence de l'influence mondiale de l'islam, et les conflits politiques et militaires, principalement avec les États-Unis suite aux attentats du World Trade Center du 26 février 1993 et surtout du 11 septembre 2001, ont ramené sur le devant de la scène les discours sur le « choc des civilisations », entraînant une augmentation significative des critiques de l'islam, surtout dans les médias non-musulmans.

[modifier] Critiques théologiques

Les critiques théologiques de l'islam se concentrent autant sur Mahomet que sur les croyances des musulmans à propos de Dieu. Certaines de ces critiques visant plusieurs aspects ou pratiques considérés comme faisant partie de l'islam "traditionnel" viennent de gens se considérant eux-mêmes comme musulmans[réf. nécessaire].

[modifier] Mahomet

Beaucoup d'auteurs médiévaux[réf. nécessaire] ou modernes semblent avoir critiqué l'islam par admiration ou haine de Mahomet. Luther par exemple, parle de Mahomet comme étant "un démon, premier né de Satan". L'encyclopédie catholique (1911) dit [réf. nécessaire] que Mahomet a été inspiré par une "compréhension incomplète" du Judaïsme et du Christianisme et fait un parallèle entre la théologie de Mahomet et la théologie protestante de Luther.

Plus récemment, des universitaires tels Sprenger, Noldeke, Weil, Sir William Muir, Koelle, Grimme et Margoliouth ont donné une appréciation plus positive de la vie et du caractère de Mahomet et sont généralement d'accord en ce qui concerne ses motifs, ses prophéties, ses aptitudes et sa sincérité. Là où William Muir, Marcus Dods et d'autres suggèrent que Mahomet fut d'abord sincère puis n'hésita pas à user de tromperie pour atteindre ses fins, Koelle trouve lui que "la clef de la première partie de la vie de Mahomet est Khadija, sa première femme" à la mort de laquelle il devint la proie de ses "mauvaises passions". Sprenger lui, attribue la "prétendue" révélation de Mahomet à des crises d'épilepsie ou de catalepsie, critique très commune au Moyen Âge. Zwemer (1907) lui critique la vie de Mahomet :

  • Premièrement selon les normes de l'Ancien et du Nouveau Testament, textes que Mahomet lui-même reconnaît comme étant des révélations divines (mais les auteurs musulmans affirment que cela concerne seulement les versions originales de ces deux textes, version prétendument perdues qui différeraient de celles qui nous sont connues).
  • deuxièmement selon la moralité païenne de ses compatriotes arabes
  • enfin, selon sa loi même dont il prétendait être le "médium choisi par Dieu et son gardien" (critique en opposition flagrante à l'immense majorité des commentateurs musulmans à travers l'histoire)

Zwemer dit [réf. nécessaire] même que Mahomet contredisait l'éthique traditionnelle des brigands idolâtres parmi lesquels il vivait et qu'il contrevenait aussi à la morale sexuelle de son propre système. Citant Johnstone, Zwemer conclut en disant que le jugement des universitaires modernes contre l'islam, bien que sévère, est basé sur des preuves qui "viennent toutes des propres lèvres et plumes de ses [Mahomet] propres disciples dévots".

A l'opposé de cette critiques se trouve des écrivains contemporains comme Karen Armstrong qui basent leur critique de Mahomet et de sa religion principalement en refusant d'accepter explicitement l'article de foi islamique que le Coran représente la parole littérale de Dieu. Armstrong et d'autres préfèrent parler en de vagues formules de la nature transcendentale des visions et perceptions de Mahomet dès qu'il est question de la nature divine ou non du texte du Coran. Bien que de telles formules soient pleines de tact, elles n'en restent pas moins considérées hérétiques par les Musulmans pieux.

[modifier] Le Coran

Selon le texte du Coran, Allah (Dieu), a créé l'univers et l'a mis à la disposition des hommes, qu'ils soient croyants ou non croyants. Il les a créé pour l'adorer et édifier le bien dans le monde. La religion d'Allah est l'islam depuis Adam (sourate al imrane(3)verset 19 et sourate al hijr(15) versets 9 a 12), en passant par tous les prophètes et messagers de Dieu, jusqu'à Mohammad (même source).

Le message est le même: un dieu unique, sans pareil, sans associés, sans compagnes, sans fils. Les hommes, à travers les âges ont suivi leurs passions et ont même eu l'audace de modifier la parole de Dieu, alors que le rôle du Message divin est d'indiquer aux hommes le chemin du bonheur sur terre et dans l'Au-delà : par exemple le Coran est un mode d'emploi de l'homme, mis à la disposition de celui-ci par son Créateur (sourate attakouir(81)versets 27et28, consulter également les avis des uléma aussi bien sunnites que chiites:Ahmed Al Kubaissi, Al Karadaoui, Achaaraoui..., il en est ainsi pour les messages divins précédants le Coran. Ils sont identiques à lui, s'il y a des différences elles sont l'œuvre des hommes qui ont préféré suivre leur raison ou leur passion. C'est ainsi que Dieu a lancé un défi aux hommes: plus personne, absolument plus personne, ne pourra changer le Coran! Essayez, vous ne parviendrez pas a vos fins. Ce sera peine perdue. Cet avant-propos est nécessaire avant toute chose: Les Musulmans croient que le Coran est la transcription littérale de la parole d'Allah, récitée à Mahomet par l'Ange Gabriel.

Les critiques du Coran s'attachent généralement à remettre en question la composition et le contenu du Coran[réf. nécessaire]. Ainsi, le Coran inclurait des parties fabriquées par Mahomet à partir de la Bible Hébraïque, du Talmud, du Nouveau Testament et d'autres sources plus légendaires telle que le Roman d'Alexandre. La plupart des commentateurs [réf. nécessaire] musulmans répondent que le Coran est définitif et disent que ce sont les autres grands textes religieux, la Bible par exemple, qui ont subi des modifications par les hommes au cours des ages. La plupart nient que le Coran fasse une quelconque référence à Alexandre le Grand (voir Alexandre dans le Coran dans l'article Alexandre le Grand).

D'autres critiques [réf. nécessaire]ont avancé que le Coran a été écrit pendant ET après la vie de Mahomet. Ainsi, la tradition islamique elle-même apprend que c'est le calife Uthman qui réunit tous les chapitres du Coran en une édition définitive et détruisit toutes les autres variantes du Coran. D'autres traditions donnent même ce rôle de la mise en forme du Coran à un calife encore plus tardif.

A cela est généralement répondu qu'à l'origine, plusieurs centaines de compagnons de Mahomet ont mémorisé le texte du Coran. Des sources islamiques disent que Mahomet pouvait réciter le Coran en entier par cœur à chaque ramadan. Certains universitaires [réf. nécessaire]non musulmans rejettent aussi l'idée que le Coran d'aujourd'hui soit réellement différent que celui du temps de Mahomet, d'autres affirment que la langue du Coran aurait été retravaillé par des grammairiens en un texte en arabe populaire qui déjà avait de nombreux emprunts au syriaque[1].

[modifier] Hadîth

Après le Coran, toutes les écoles de pensée islamique dignes de foi considèrent le Hadith comme la source d'inspiration la plus importante pour la loi islamique. Le Hadith est selon le Coran d'inspiration divine: il (Mohammad) ne parle pas selon ses désirs mais selon Notre (ALLAH) inspiration. Le Coran dit qu'Allah ne guide pas les injustes et les athées:les uns et les autres sont animés par l'orgueil qui leur cache la vérité.

Ignaz Goldziher est, au début du XXe, et avec d'autres auteurs comme Margoliuth, Henri Lammens et Leone Caetani, le plus connu des critiques des textes de le Hadith.

… il n'est pas surprenant que, parmi les questions les plus débattues et controversées de l'islam, tant politique que doctrinaire, il n'y en a pas une seule qui n'ait un champion qui ne puisse citer de nombreuses traditions, toutes affublées de l'imposant isnad.

Les universitaires occidentaux qui suivirent ont été tout aussi sceptiques : dans Origins of Muhammadan Jurisprudence (1959), Joseph Schacht soutient que les isnads remontant à Mahomet sont "plus surement" des faux que de véritables isnads remontant à ses compagnons. Dans les années 1970 John Wansbrough et ses étudiants Patricia Crone et Michael Cook ont été encore plus loin dans leur rejet de cette tradition en soutenant que le Coran même avait certainement été rassemblé plus tardivement que traditionnellement proclamé.

Parmi les critiques occidentaux contemporains de l'Hadîth on trouve :

  • Herbert Berg, The Development of Exegesis in Early Islam (2000)
  • Fred M. Donner, Narratives of Islamic Origins (1998)
  • Wilferd Madelung, Succession to Muhammad (1997)

Parmi eux, Madelung est certainement le moins sévère.

[modifier] Différences religieuses

Avec les Chrétiens

Théologiquement, le Coran est strictement monothéiste, aussi la Trinité chrétienne y est dénoncé comme un polythéisme, c-est-à-dire comme une idolâtrie; ou plus précisément shirk. L'islam révère Jésus (Isa) mais adorer Jésus comme étant littéralement le "Fils de Dieu" est fermement rejeté comme étant un blasphème. Être shirk est considéré comme le pire des péchés dans l'islam.

Le Coran (4:171) dit : Ô gens du Livre (Chrétiens), n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites d'Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n'est qu'un Messager d'Allah, Sa parole qu'Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Allah et en Ses messagers. Et ne dites pas "Trois". Cessez! Ce sera meilleur pour vous. Allah n'est qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C'est à Lui qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Allah suffit comme protecteur.

Ou encore (9:30): Les Juifs disent : “Uzayr est fils d'Allah” et les Chrétiens disent : “Le Christ est fils d'Allah”. Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'Allah les anéantisse ! Comment s'écartent-ils (de la vérité) ?

Le concept de Dieu dans l'islam est appelé Tawhid. La conception islamique de Dieu a été comparé à l'unitarisme et à l'arianisme chrétien et on peut aussi faire un parallèle avec la source Q des évangiles [2], source hypothétique de deux des évangiles synoptiques (Matthieu et Luc). Les commentaires chrétiens à propos de l'islam à notre époque se sont rarement attachés à le rapprocher des principes religieux du Christianisme, bien qu'ils soient nombreux. Plus nombreux ont été les rapprochements avec un certain nombre de croyances déclarées hérétiques lors du concile de Nicée

Avec les Juifs

[modifier] Différences doctrinaires

Comme pour les autres religions, les Musulmans sont souvent en désaccord sur le plan théologique. Par exemple, le Wahhabisme et Salafisme sont fondés sur des critiques théologiques du développement de l'islam, particulièrement sur les habitudes populaires qui se sont développées au sein de l'islam, évolution dénoncé comme bidah (innovation). Ainsi, beaucoup de Musulmans croient que prier pour l'intercession de gens déjà morts est un péché.

Un courant très minoritaire de l'islam, soutient que seul compte le Coran, et rejette en conséquence l'Hadîth, non seulement parce que son authenticité peut être questionné, mais surtout parce que le Coran se dit lui-même "complet" (soura 11:1) et qu'il est donc shirk de considérer une autre source d'autorité. Ce point de vue est considéré comme hérétique par la plupart des écoles de jurisprudence et la grande majorité des Musulmans.

Pour d'autres informations sur les désaccords au sein de l'islam, voir l'article islam.

[modifier] Critiques éthiques

Certains[réf. nécessaire] affirment qu'en tant que religion et système légal d'organisation de la société, l'islam ne parvient pas à fournir des valeurs morales acceptables selon les critères modernes[3]. En réponse, les défenseurs de l'islam ont suggéré : a) que les critiques morales de l'islam se concentrent sur des formes diverses de traditionalisme culturel, et non sur les principes réels de la foi et b) que ces critiques, quand elles portent bien sur les principes légaux Islamiques, se concentrent souvent sur les points les plus sensationnels, et ne prêtent pas attention au résultat social réel, généralement populaire, produit par la charia dans son ensemble, au sein d'une communauté musulmane donnée[4].

[modifier] Éthique générale

Manque de réciprocité 
Selon Ali Sina[5], la règle fondamentale "agis envers les autres comme tu voudrais qu'ils agissent envers toi" n'apparaît pas dans le Coran. Il y a cependant une matérialisation de cette règle dans le recueil des quarante hadith de Nawawi mais elle n'est déclarée valable qu'entre frères[6]. Certains Musulmans ne considèrent comme frères que les autres Musulmans[7]; d'autres ont une compréhension plus large du mot Ummah qui met l'accent sur le lien avec l'ensemble des êtres humains.
Injustice de l'ordre des priorités morales 
Ceux qui critiquent l'islam indiquent par exemple que selon toutes les cinq écoles de charia, tuer un infidèle n'est pas passible de la peine de mort, [8] alors les relations sexuelles illégales le sont. Ils indiquent également que dans le Coran, il est écrit qu'adorer d'autres Dieu qu'Allah est un péché pire que tout autre péché (Coran 4:48). Beaucoup de Musulmans considèrent que de telles critiques sont de courte vue, et manquent de mise en perspective historique, et rappellent par exemple que la notion d'"infidèle" est liée à un système social dominé par un califat qui n'existe plus.
Glorification de la guerre et de la violence 
Certains comme Robert Spencer pensent que ce ne sont pas uniquement les extrémistes islamistes qui prônent la violence mais bien l'Islam en tant que tel implicitement dans le texte coranique. Il prétend que bien que l'Islam ne prône pas explicitement le jihad militaire, le démenti fait par les musulmans modérés que la violence des extrémistes peut se trouver dans le Coran ne tient pas. Selon Spencer, un mouvement dans le sens des Droits de l'Homme et d'un rapprochement pacifique vers le monde occidental demande un rejet des valeurs traditionnelles de l'Islam (comme le jihad,dhimmitude ou la shari'ah [9]) de la part des musulmans modérés. La pression des musulmans comme quoi le jihad armé n'est qu'une partie des différents types de jihad: voir Jihad.

[modifier] Problème des droits de l'Homme

La lapidation des personnes mariées adultères 
obligatoire dans les cinq écoles de la charia[10] [11] [12] et pratiquée dans des pays comme l'Iran, l'Arabie Saoudite et dans des tribunaux locaux appliquant la charia au nord du Nigeria. D'autres religions considèrent également l'adultère comme un crime méprisable, et ont pratiqué cette punition par le passé. Les critiques considèrent cette punition comme cruelle et barbare.
L'amputation de la main pour les voleurs 
selon la loi islamique de certains pays, l'amputation des mains des voleurs qui ont volé l'équivalent de plus d'un dinar est prescrite par le Coran dans la sourate 5:38 [13] mais ceci est contesté par d'autres musulmans ("Qur'an-only muslims"). Les critiques considèrent cette punition comme cruelle et barbare.
La peine de mort pour les homosexuels 
selon l'islam traditionnel, les hommes (et parfois les femmes) qui s'adonnent à des actes homosexuels doivent être exécutés [14] [15] [16]. Les critiques considèrent ceci comme intolérant et cruel.
Contradiction entre l'islam et la Déclaration des Droits de l'Homme des Nations unies 
Selon Ayaan Hirsi Ali, Robert Spencer et quelques autres, il existe une contradiction entre la charia (codifiée par les cinq madhhabs) et la Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée par l’Organisation des Nations unies en 1948. Quelques pays à majorité musulmane comme la Malaisie et l'Arabie saoudite ont refusé de ratifier la Déclaration. Beaucoup de musulmans considèrent cette contradiction supposée comme un problème [17]. En 1990 l'Organisation de la conférence islamique a publié une autre Déclaration des Droits de l'Homme du Caire compatible avec la charia [18].
Discrimination contre les femmes et les non-musulmans 
Les critiques affirment que les femmes de l'islam ont des droits inférieurs à ceux des hommes et que les infidèles (les non-musulmans) ont des droits inférieurs à ceux des musulmans. Les musulmans avancent que les hommes sont les protecteurs des femmes (Coran 4:34), tandis que le féminisme islamique remet en cause l'authenticité des hadith misogynes, et fonde ses revendications sur l'égalité des genres sur l'ijtihad, ou interprétation du Coran [19]. D'autres musulmans affirment qu'il n'y pas de discrimination envers les non-musulmans, mais que les « infidèles » doivent « reconnaître et rendre le service de protection » que leur donne un État islamique.
Droit à l'apostasie 
L'Article 18 de le la Déclaration universelle des droits de l'homme stipule que « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun ». La pratique en Arabie saoudite est contraire à ce texte : l'apostasie peut-être sanctionnée par la peine de mort[20] et la pratique religieuse d'une autre religion que l'islam y est de fait interdite.

[modifier] Différences religieuses

[modifier] Differences doctrinaires

[modifier] Critiques politiques


[modifier] Voir aussi

[modifier] Controverses et islam

[modifier] Critiques des autres religions

[modifier] Bibliographie

  • Buresi, Pascal, Géo-histoire de l'islam, Paris, Belin, Sup-Histoire, 2005, 355 p.
  • Zwemer Islam, a Challenge to Faith (New York, 1907)
  • Ibn Warraq, Pourquoi je ne suis pas musulman (Lausanne, 1999)
  • Jean-Paul Roux, Un choc de religions - La longue guerre de l'islam et de la chétienté - 622-2007 - Fayard - Mars 2007

[modifier] Sources

[modifier] Notes et références

  1. Kropp, Manfredd. Conférence au collège de France [1]
  2. http://www.ebior.org/Bible/synopse-III.htm Petite explication sur la source Q des évangiles
  3. Spencer, Robert. Onward Muslim Soldiers: How Jihad Still Threatens America and the West., 299–300
  4. Project Syndicate
  5. Ali Sina, Reciprocity in islam
  6. Religious Tolerance.org, SHARED BELIEF IN THE "GOLDEN RULE" - Ethics of Reciprocity.
  7. Muzammil Siddiqui, Does Islam Forbid Befriending non-Muslims?.
  8. Yemen upholds death verdict in Cole blast - Security - MSNBC.com
  9. Spencer, Robert. Onward Muslim Soldiers: How Jihad Still Threatens America and the West., 299–300
  10. (en), islamonline.net, Stoning: Does It Have Any Basis in Shari`ah ?
  11. (en), Progressive muslims, Muslims Against Stoning
  12. http://63.175.194.25/index.php?ln=eng&ds=qa&lv=browse&QR=14312&dgn=4
  13. http://63.175.194.25/index.php?ln=eng&ds=qa&lv=browse&QR=13926&dgn=4
  14. (en), afrol News, Death sentence for homosexual act in Nigeria
  15. http://63.175.194.25/index.php?ln=eng&ds=qa&lv=browse&QR=21058&dgn=4
  16. http://63.175.194.25/index.php?ln=eng&ds=qa&lv=browse&QR=10050&dgn=4
  17. (en) ,Sonny Zulhuda, General survey on human rights, a comparative perspective
  18. (en) ,Organization of the Islamic Conference, [http://www.religlaw.org/interdocs/docs/cairohrislam1990.htm The Cairo Declaration on Human Rights in Islam
  19. Existe-t-il un féminisme musulman?, livre issu d'un colloque à Paris, septembre 2006, organisé par la Commission Islam et laïcité, en collaboration avec l'UNESCO. En-ligne(fr)
  20. RFI, Peine de mort : Exécutions de droit divin

[modifier] Liens externes

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