Convention de Kanagawa
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Le 31 mars 1854, le Commodore Matthew Perry demanda, au nom des Américains, l'autorisation d'entrer dans les ports japonais de Shimoda et de Hakodate avec la convention de Kanagawa. Ce traité leur permit de s'arrêter et d'obtenir charbon et vivres dans ces ports. Mais il était aussi question de l'éventuel envoi d'un consul au Japon. En effet, la traduction américaine du traité stipulait qu'un consul américain serait envoyé si ces derniers le jugeaient nécessaire. Tandis que la traduction japonaise précisait que le consul pourrait venir si les deux pays le jugeaient nécessaire...
Néanmoins cette convention, bien qu'elle ait été obtenue par la corruption, a ouvert la voie à la signature du traité du 14 août 1858, qui a défini les termes de l'ouverture du Japon au commerce. De plus, elle a permis aux Britanniques, aux Néerlandais, aux Français et aux Russes d'obtenir peu après des conventions similaires.
Cette première capitulation du pouvoir shogunal des Tokugawa face aux étrangers marque le début du déclin de ces derniers par rapport à l'empereur. Déclin qui a abouti en 1867 à la restauration Meiji.
Nakahama Manjirō était interprète lors de la signature de cette convention.