Clohars-Carnoët
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Clohars-Carnoët est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Ses habitants se nomment les cloharsiens et cloharsiennes.
Clohars-Carnoët | |
Pays | France |
---|---|
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Arrondissement de Quimper |
Canton | {{{canton}}} |
Code Insee | 29031 |
Code postal | 29360 |
Maire Mandat en cours |
René Le Floc'h 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Quimperlé |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 0 m (mini) – 66 m (maxi) |
Superficie | 34,83 km² |
Population sans doubles comptes |
3 956 hab. (2006) |
Densité | env. 113 hab./km² |
Sommaire |
[modifier] Géographie
Clohars-Carnoët est une commune du littoral Atlantique située à l'extrémité sud-est du département du Finistère. Elle est bordée à l'est par la Laïta, aber qui la sépare du Morbihan. Elle est reliée au département voisin du Morbihan par le pont Saint-Maurice qui enjambe la Laïta.
La commune possède deux petits ports, Le Pouldu, à l'embouchure de la Laïta, et Doëlan, niché au fond d'une anse, non loin de la frontière avec Moëlan-sur-Mer ainsi qu'une station balnéaire très fréquentée en période estivale, Le Pouldu, avec ses plages de sable fin des Grands Sables, de Bellangenet et de Kerrou.
Quant au bourg, qui tient lieu de chef-lieu de la commune, il se situe un peu en retrait à l'intérieur des terres.
Le littoral, si l'on excepte les plages du Pouldu et la petite crique de Porsac'h, se compose uniquement de falaises rocheuses. Le sentier des douaniers longe la cote dans sa totalité. Un champ de dunes occupait autrefois l'emplacement de la station balnéaire du Pouldu mais il a été en grande partie rasé .
La forêt domaniale de Carnoët (ou de Toulfoen), futaie de hêtres et de chênes d'une superficie de 750 ha, s'étend partiellement au nord de la commune.
La présence de vergers de pommiers est à l'origine de la production locale de cidre.
[modifier] Histoire
[modifier] préhistoire
Clohars-Canoët a une histoire très ancienne. Des hommes étaient déjà présents il y a plus de 100 000 ans. Il est même probable que, comme Plouhinec (site de Menez-Dregan), Clohars-Carnoët possèdait une grotte, voir même plusieurs, sur son littoral (au niveau actuel de Porsac'h, Kerou). Quelques découvertes de pierres taillées en temoignent.
A une époque plus récente correspondant au néolithique la présence de dizaines de menhirs et d'allées couvertes dolméniques attestent d'une occupation humaine.concernant cette epoque quelques petits objets ont été decouvert: baton d'ocre,outils de calcedoine,poids à pêche en argile.il semblerai même que ces hommes du neolitique aient eu accès à ces abris,grottes, dont je parle et y auraient collecté des objets très anciens,objets que l`ont retrouve plus loin vers l`interieur des terres.ils ont une usure très particulière.ils leurs servaient de modèle de matière, mais aussi, ils les vénéraient comme venant de leurs ancètres.
Enfin 203 haches en bronze servant de monnaie primitive mises à jour au village de Kervennou-Pouldu attestent d'une présence des hommes à l'Âge du bronze.[1]
[modifier] moyen-âge
Vers 1040 la comtesse Judith, épouse d'Alain Canhiart, fait donation à l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé du petit port de Doëlan qui devient un prieuré ou les moines élèvent une chapelle à Saint Gurthiern.
En 1170 le duc Conan IV donna aux moines cisterciens de l'abbaye de Langonnet plusieurs villages situés à proximité de la forêt de Carnoët pour y établir une communauté. Saint Maurice, alors abbé de l'abbaye de Langonnet, y fonda en 1177 près des rives de la Laïta une abbaye dénommée Notre-Dame de Carnoët, dont il fut l'abbé jusqu'à sa mort en 1191. L'abbaye prendra plus tard le nom d'abbaye Saint Maurice de Carnoët. [2]
[modifier] temps-modernes
Le 31 septembre 1746 les anglais qui disposaient d'une flotte de 52 voiles et de 5000 hommes débarquèrent au Pouldu dans le but d'aller ruiner Lorient. Mais une fois arrivés sous ses murs ils n'osèrent pas attaquer la ville alors que celle-ci était sur le point de capituler. Ils se rembarquèrent le 10 octobre et ne perdirent en tout que 20 hommes dans cette expédition. Ils mirent ensuite le cap sur Quiberon.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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mars 2001 | 2008 | Rné Le Floc'h | Divers droite | |
mars 2008 | Jacques Juloux | Divers gauche | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
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[modifier] Lieux et Monuments
- Maison Marie-Henry : reconstitution de l'auberge du XIXe siècle, où se sont retrouvés les peintres de l'École de Pont-Aven.
- Abbaye Notre-Dame de Carnoët, puis Saint-Maurice de Carnoët : sur les bords de la Laïta (ancienne abbaye cistercienne).
[modifier] Personnalités liées à la commune
De nombreux peintres ont séjourné au Pouldu :
- Des peintres de l'École de Pont-Aven, regroupés autour de Paul Gauguin : Henry Moret, Meyer de Haan, Charles Filiger, Charles Laval, Maxime Maufra. L'auberge de Marie Henry a été un lieu d'accueil et de rencontre des peintres, qui ont participé à sa décoration.
- Des peintres Nabis : Paul Sérusier, Jan Verkade, Maurice Denis.
- Jean-Bertrand Pegot-Ogier
- Adolphe Beaufrère
- Jules Leray
- Wladyslaw Slewinski
- Ernest Yan' d'Argent
- Andrée Lavieille (1887-1960) a séjourné à plusieurs reprises au Pouldu, attirée par la mer, les paysages de côte, mais aussi "la douceur de Kerzellec".
[modifier] Bibliographie
- Peintres des côtes de Bretagne. De Quimper à Concarneau. De Pont-Aven à l'anse du Pouldu, Léo Kerlo et Jacqueline Duroc, Éditions du Chasse-Marée, 2006.
[modifier] Notes
- ↑ D'Anaurot à Quimperlé,1500 ans d'histoire, Marcel Kervran,1983, Bannalec
- ↑ La région de l'Ellé, Henri Guiriec, imprimerie de l'O.S.M
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE: Population depuis le recensement de 1962