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Les Girondins de Bordeaux sont à ce jour l'équipe française ayant disputé le plus de rencontres de Coupe d'Europe de football (Intertoto excepté) : 138, avec une petite dizaine de matches d'avance sur Monaco et plus encore sur les Lyon, Marseille, Paris, Nantes, ou Saint-Étienne auxquels nous penserions plus facilement. Ces matches sont répartis sur 27 campagnes européennes (participation conjointe à la ligue des champions et à la coupe uefa lors de la saison 2006-2007)de la façon suivante:
- 6 participations à la Coupe des Champions : 1984-85, 1985-86, 1987-88, 1999-2000, 2006-2007, 2008-2009
- 2 participations à la Coupe des vainqueurs de Coupes : 1968-69, 1986-87
- 21 participations à la Coupe UEFA ou son prédécesseur, la Coupe des Villes de Foire : 1964-65, 1965-66, 1966-67, 1967-68, 1969-70, 1981-82, 1982-83, 1983-84, 1988-89, 1990-91, 1993-94, 1994-95, 1995-96, 1997-98, 1998-99, 2000-01, 2001-02, 2002-03, 2003-04, 2006-2007, 2007-2008
Coupe des villes de foires
Coupe des villes de foires
Coupe des villes de foires
* Les girondins sont qualifiés au tirage au sort.
Coupe des villes de foires
Coupe des coupes
Coupe des villes de foires
[modifier] 1981-82 : deux tours pour voir
Coupe UEFA
C'est le grand retour des Girondins sur la scène européenne, vingt-deux ans après leur dernière participation. Sous l'impulsion énergique et cohérente d'Aimé Jacquet, la politique de recrutement à grands frais du président Bez commence à porter ses fruits. Les Bordelais sont là pour apprendre mais rêvent, qui sait, d'imiter l'inattendu FC Sochaux qui a atteint les demi-finales de l'UEFA la saison précédente... Le premier tour face aux modestes Islandais du Víkingur Reykjavík n'est qu'une mise en jambes, ponctuée de quatre buts à chaque match.
Le second tour, lui, est une épreuve autrement plus redoutable : le SV Hambourg, finaliste de la Coupe des Champions deux ans plus tôt et bardé d'une demi-douzaine d'internationaux ouest-allemands, champions d'Europe en titre... mais aussi du légendaire Franz Beckenbauer dont c'est la dernière saison professionnelle. Un malheur n'arrivant jamais seul, les Girondins doivent recevoir en premier. Devant une foule des grands soirs à Lescure, les Marine et Blanc se hissent à la hauteur de leur prestigieux adversaire. Ils ouvrent rapidement la marque par Gemmrich avant de se faire rejoindre sur un penalty de Kaltz consécutif à une faute indiscutable du demi Jean Fernandez. Soler a beau marquer en seconde mi-temps le but d'une victoire de prestige, les Girondins doivent partir pour Hambourg avec un avantage des plus précaires. Il n'y aura pas de miracle quinze jours plus tard au Volksparkstadion : en une mi-temps, deux buts du géant Horst Hrubesch scellent une qualification que les Girondins, étouffés par la puissance physique allemande, ne pourront jamais contester. Les hommes de Jacquet auront tout de même démontré de réelles qualités qui laissent augurer de meilleurs lendemains européens...
[modifier] 1982-83 : un exploit sans lendemain
Coupe UEFA
Bien que les Girondins aient confirmé leur retour au premier plan avec une troisième qualification européenne d'affilée, Claude Bez et Aimé Jacquet font la grimace au tirage au sort du premier tour. Le Carl Zeiss Iéna est en effet un client sérieux, finaliste de la Coupe des Coupes deux saisons plus tôt et représentant d'un football est-allemand qui n'a que rarement réussi aux Français. Au match aller en RDA, les Marine et Blanc ne sont pas à la fête. Iéna, supérieur physiquement, mène 1-0 puis 2-0 avant que Giresse ne réduise la marque d'un lob astucieux et que les Allemands, ressaisis, ne portent le score final à 3-1. Le but à l'extérieur permet toutefois d'espérer... et le retour à Lescure dépasse toutes les espérances. Dieter Müller, nouveau venu de gros calibre à la pointe de l'attaque bordelaise, plante en treize minutes deux coups de tête victorieux qui qualifient virtuellement les Girondins. Le feu d'artifice continue avec un troisième but de Giresse peu avant la mi-temps, un quatrième et le coup du chapeau pour Müller peu après le repos, et un nouveau lob de Giresse à 11 minutes de la fin pour un 5-0 qui fait sensation.
Le second tour offre aux Girondins un nouveau morceau de choix. Le Hajduk Split n'est pas seulement l'un des meilleurs clubs yougoslaves de l'époque : il a un vieux compte à régler avec les Français depuis une élimination de légende (4-1, 1-5 a.p.) par le Saint-Étienne de la grande époque en 1974-75. À l'aller à Split, les Bordelais ne s'en tirent pas mieux que les Stéphanois bien qu'ils aient ouvert la marque par Bracci : 4-1, quatre buts seulement parce que le jeune gardien Ruffier a sorti le grand jeu et une demi-douzaine de parades décisives. La domination yougoslave a été telle qu'on se demande par quel bout prendre le match retour... Le public, lui, y croit et remplit le Parc Lescure pour ce qui s'avèrera un nouveau grand moment du football français. Dès la 3ème minute, l'arrière gauche Rohr marque de près au terme d'une action confuse. Les Girondins poussent avec puissance et méthode et asphyxient complètement un Split méconnaissable par rapport au match aller. À la demi-heure de jeu, Giresse est servi à 25 mètres face au but et expédie un missile rasant dans les filets du gardien Simovic. La pression girondine continue après le repos malgré une baisse d'intensité. À la 58ème minute, Thouvenel se retrouve en possession du ballon à 30 mètres du but yougoslave et tente sa chance d'une frappe un peu molle. Simovic est sur la trajectoire mais commet une grosse faute de main et laisse filer entre ses bras le but qualificatif ! Les Marine et Blanc vont-ils refaire le coup des Verts ? Ils feront mieux encore en se passant de prolongation après que Giresse ait porté peu avant la fin la marque à 4-0. Les Yougoslaves n'auront placé aucun tir cadré de toute la rencontre. Le lendemain, Jacques Ferran écrira dans L'Équipe : « S'il avait fallu marquer six buts hier soir, eh bien, on a l'impression que les Girondins l'auraient fait ! »
Troisième tour et troisième voyage au-delà du rideau de fer lorsque les mystérieux Roumains de Craiova sortent du chapeau de l'UEFA. Cette fois, il faut recevoir en premier. Les Girondins sont en grande forme ce soir-là et font pleuvoir sur leur adversaire une série d'attaques aussi tranchantes que variées. L'on s'aperçoit pourtant vite que ces Roumains, dont bon nombre sont internationaux, sont loin d'être des faire-valoir, comme le découvrira l'Italie à ses dépens en éliminatoires de l'Euro 84 un an plus tard. Un seul petit but au bout du compte, inscrit par Giresse à la 50ème minute, permet d'envisager le déplacement à Craiova avec quelque confiance. Il en faut, car les Roumains renversent effectivement les rôles au retour. Les Bordelais, en blanc pour l'occasion, subissent encore et toujours sans pouvoir sortir de leur camp et encaissent logiquement un but de Ticleanu (38ème) sur une belle action personnelle. La seconde mi-temps est encore pire, mais les Girondins tiennent sans rompre. Peu avant la fin du temps réglementaire, cependant, une tête roumaine sur un corner donne bien l'impression de pénétrer dans la cage bordelaise... Le ralenti est formel : le ballon est bien rentré mais a frappé un arceau de soutènement des filets avant de ressortir du but. Arbitre et juge de touche ont tous deux cru à une barre transversale et font signe de jouer, à la fureur (justifiée) des Roumains ! La chance envoie ainsi les Girondins en prolongation mais les abandonne là : à la 101ème minute, l'avant-centre roumain Gelogau, parti à la limite du hors-jeu sur une longue balle en profondeur, devance la sortie un peu hasardeuse de Ruffier, impeccable jusque-là, pour inscrire le but d'une élimination bordelaise devenue inévitable. La déception est grande dans la France entière après l'espoir qu'avait fait naître le coup d'éclat de Split.
[modifier] 1983-84 : la retraite de Leipzig
Coupe UEFA
On attend beaucoup des Girondins, encore renforcés par rapport à 1982-83, pour leur troisième campagne européenne consécutive. Après le succès face à Iéna la saison précédente, l'annonce d'un nouvel adversaire est-allemand est accueillie avec un optimisme mesuré, bien que le match aller ait lieu à Bordeaux. On y croit tout d'abord, en effet, ce soir-là à Lescure : dès le coup d'envoi, un missile de Tigana contraint le gardien international Müller à un arrêt difficile. Las, au bout de dix minutes, les Girondins s'effondrent complètement. Zötzsche, sur penalty, puis Liebers sur un contre rondement mené ne laissent pas passer l'aubaine et permettent à Leipzig de mener 2-0 après 50 minutes de jeu dans un silence de cathédrale. Les Girondins se réveillent alors. Trois minutes plus tard, un débordement de Domenech sur le flanc gauche, assorti d'un inattendu crochet qui arrache à Michel Denisot, qui commente la rencontre, la boutade moqueuse « Oh là ! C'est Garrincha ! », offre sur un plateau la réduction du score à Girard, puis Giresse égalise à la 72ème minute sur un somptueux amorti de la poitrine - reprise de volée à l'entrée de la surface. L'on se dit que les Marine et Blanc peuvent encore arracher la victoire, mais une nouvelle baisse de régime et une grosse erreur défensive offrent à l'avant-centre allemand Richter le but du 3-2 au terme d'une course en solitaire de soixante mètres à quatre minutes de la fin. La messe est dite avant même le match retour au cours duquel les Girondins sombrent totalement (0-4) et quittent l'Europe la tête basse.
[modifier] 1984-85 : tombés pour si peu...
En cette fin d'été 1984, le moral est au beau fixe aux Girondins de Bordeaux. Le club a remporté trois mois plus tôt son premier titre de champion en trente-quatre ans, mettant enfin un terme à une frustrante série de secondes places. L'équipe de France, à forte ossature bordelaise, vient de remporter à l'Euro 84 le premier titre majeur du football français. L'on se dit que l'occasion est belle pour les Girondins d'aller jusqu'au bout en Coupe d'Europe, ce qu'aucune équipe française n'a réussi jusque là. L'entraîneur des Girondins, un certain Aimé Jacquet, résume le tout d'une formule lapidaire à la veille du tirage au sort du premier tour de la Coupe des Champions : « La France est championne d'Europe. Bordeaux est champion de France. Nous n'avons à craindre personne. »
Le sort met immédiatement cette belle assurance à l'épreuve en offrant aux Girondins un cadeau empoisonné : l'Athletic Bilbao, représentant d'un football espagnol alors en pleine euphorie (la sélection nationale vient d'atteindre la finale de l'Euro 84), avec match aller à Bordeaux. Le piège semble amorcé après 90 minutes à Lescure. Dirigés de main de maître par un inconnu nommé Javier Clemente (qui s'illustrera ensuite aux commandes de l'équipe nationale espagnole et de l'OM, entre autres), l'Athletic a planté des contres assassins face à la forte domination bordelaise. Endika (32ème) et Salinas (63ème sur penalty) ont répondu du tac au tac à Dieter Müller (30ème) et Battiston (58ème) et les Basques ne se sont inclinés que 3-2 (Lacombe, 79ème). Mais au retour, les Girondins font mentir la réputation de fragilité des équipes françaises à l'extérieur. Solidaires, bien organisés, présents dans les duels, ils préservent un 0-0 qui leur offre une qualification pleine de promesses.
Le second tour oppose les Girondins au Dinamo Bucarest, où évolue une bonne moitié de l'équipe nationale roumaine qui vient elle aussi de se distinguer à l'Euro 84 en éliminant notamment l'Italie. Les Girondins reçoivent de nouveau en premier et s'imposent difficilement 1-0 (Müller, 34ème). Au retour, Dinamo marque d'entrée (Dragnea, 9ème) et les Girondins subissent la domination forte mais stérile du Dinamo jusqu'au terme du temps réglementaire. En prolongation, le spectre de l'élimination en UEFA deux ans plus tôt par d'autres Roumains, ceux de Craiova (1-0, 0-2 a.p.), se profile... mais les Girondins tiennent, cette fois-ci, et Lacombe arrache à la 113ème minute l'égalisation qui envoie les Marine et Blanc en quarts de finale pour la première fois de leur histoire. L'on commence à se dire que ce Bordeaux-là peut voyager...
Seule équipe française encore en course au printemps 1985, Bordeaux tombe sur un nouvel os avec les Soviétiques de Dniepropetrovsk, qu'il doit (encore !) recevoir en premier. On connaît peu de choses de ces surprenants champions d'URSS avant le match aller, et pas en tout cas le gardien Krakovsky qui multiplie les miracles, arrêtant même un penalty de Dieter Müller. Lyuty (43ème) répond sur un contre limpide à l'ouverture du score de Lacombe (10ème), puis Krakovsky préserve le nul quasiment à lui seul face à l'écrasante domination girondine. Le match retour manque de tourner à la farce. La ville de Dniepropetrovsk, classée zone stratégique car on y fabrique des missiles, est en effet interdite aux étrangers et le match est déplacé vers la ville voisine de Krivoï-Rog où les Girondins sont logés de force. Les conditions de séjour et d'entraînement sont déplorables, à tel point que le président Claude Bez menace de ne pas faire jouer. L'incident est finalement évité quelques heures avant le coup d'envoi et le match a lieu sur une pelouse gorgée d'eau, grillée par le gel, indigne d'une rencontre de Coupe d'Europe. D'un splendide coup de tête sur corner, Lissenko (12ème) met tôt les Soviétiques en position de force. Les Girondins sont ensuite lourdement dominés pendant 70 minutes avant que les champions d'URSS ne paient leurs efforts. Après un premier contre et un arrêt décisif de Krakovsky, c'est Tusseau (75ème) qui arrache l'égalisation sur le second tir au but bordelais du match ! La prolongation est plutôt à l'avantage des Girondins, mais Krakovsky sauve encore son camp par deux fois et il faut en venir aux tirs aux but. Les Bordelais marquent leur quatre premiers sans coup férir face à ce diable de gardien qui les a si longtemps écœurés, Dropsy arrête un tir soviétique, et c'est le très décrié Portugais Chalana, à peine remis d'une grave blessure, qui entre dans la légende des Girondins en inscrivant le tir au but victorieux... de son mauvais pied, le droit !
Pas d'adversaire facile à espérer en demi-finale, et c'est la Juventus qui sort du chapeau avec Platini, Boniek, et une demi-douzaine de champions du monde en titre. Cette fois, pourtant, on se déplace d'abord au Stadio Comunale et son ambiance de feu. Aimé Jacquet a commis une lourde erreur tactique en décidant de ne pas prendre Platini en marquage individuel. Le maestro est en grande forme et les Girondins sont surclassés, concédant trois buts sans en rendre un seul. Si ceux de Boniek (28ème) et de Platini (71ème) ne prêtent pas à discussion, celui de Briaschi (68ème) est quant à lui entaché d'une faute flagrante du Turinois, non sifflée par l'arbitre, qui fera naître bien des regrets. Car deux semaines plus tard en Gironde, les Marine et Blanc, peut-être piqués au vif par la "une" assassine de L'Équipe au lendemain de Turin (« La Juve, c'est autre chose »), livrent une prestation du meilleur niveau européen. 40 211 spectateurs sont venus ce 25 avril 1985 à Lescure (un record qui tient toujours) pour exhorter les Dropsy - Thouvenel, Specht, Battiston, Tusseau - Girard, Tigana, Giresse, Rohr puis Chalana - Lacombe, Müller, qui se lancent à l'assaut dès le coup d'envoi. Ils mènent rapidement 1-0 (Dieter Müller, 25ème) et acculent la Juve sur son but, poussant sans s'affoler et sachant ne pas s'exposer aux contres. Mais les Italiens tiennent sans faiblir... jusqu'à la 79ème minute. Un corner girondin est mal renvoyé par la défense turinoise sur Battiston qui, seul à 30 mètres du but, arme posément une frappe monumentale qui foudroie le gardien Bodini. La fin de match est exceptionnelle d'intensité. Les Italiens renvoient comme ils peuvent, le ballon revient sans arrêt sur leur but, mais rien ne passe, Bodini réalisant même l'impossible sur un tir à ras de terre de Tigana au coin des six mètres dans les arrêts de jeu. Vainqueurs 2-0, les Girondins doivent rendre les armes avec les honneurs et un peu d'amertume. Sans ce second but litigieux de Briaschi à l'aller, en effet, qui sait ce qui aurait pu arriver ? La suite des événements confirmera que le Liverpool de Dalglish et Rush, champion d'Europe en titre et adversaire malheureux de la Juve (0-1) en finale un mois plus tard à Bruxelles, était prenable cette année-là...
Coupe des champions
[modifier] 1985-86 : l'énorme déception
Coupe des champions
Après la demi-finale de la saison précédente, nombreux sont ceux en Europe qui voient en les Girondins un prétendant légitime au titre européen. Le Fenerbahçe Istamboul, porte-drapeau d'un football turc qui n'a pas encore acquis ses lettres de noblesse en Coupe du Monde, apparaît dans ce contexte comme un tirage favorable au premier tour, même s'il faut recevoir en premier. Excès de confiance ou "jour sans" ? Toujours est-il que Bordeaux passe complètement à côté de son match à Lescure. Selçuk, à la 21ème minute, rappelle aux Marine et Blanc les réalités de la C1. Le nouvel avant-centre bordelais Marc Pascal a beau égaliser à la 55ème minute, un centre-tir de Senol dévié dans ses propres filets par Dropsy quatre minutes plus tard redonne l'avantage aux visiteurs. Empruntés, brouillons, les Girondins poussent avec précipitation pour décrocher au moins une courte victoire. L'espoir Hanini remet les deux équipes à égalité à la 75ème, mais une nouvelle erreur de défense trois minutes plus tard offre à Husseiyn le but d'une victoire turque qui rappelle cruellement celle de Leipzig deux ans plus tôt. Les chances bordelaises sont minimes avant le match retour et le miracle n'aura pas lieu : les Turcs jouent un match prudent et obtiennent le 0-0 qu'ils recherchaient sans que les Girondins, pourtant supérieurs sur le papier, ne paraissent à aucun moment capables de forcer la décision. C'est une énorme désillusion, indigne du standing fraîchement acquis d'un football champion d'Europe en titre et futur troisième de la Coupe du Monde neuf mois plus tard.
Coupe des coupes
* Les girondins se qualifient grâce aux buts marqués à l'extérieur.
Coupe des champions
* Le PSV se qualifie grâce au but marqué à l'extérieur.
Coupe UEFA
Coupe UEFA
Coupe UEFA
Coupe UEFA
Coupe UEFA
Coupe UEFA
Coupe UEFA
* Les Girondins se qualifient grâce aux buts marqués à l'extérieur.
Ligue des Champions
Première phase de groupe (gr. G) :
Deuxième phase de groupe (gr. B) :
Coupe UEFA
Coupe UEFA
Coupe UEFA
Coupe UEFA
Ligue des Champions
Coupe UEFA
Coupe UEFA
Les Girondins de Bordeaux sont engagés en Ligue des Champions pour le compte de la saison 2008-2009. Grâce à leur deuxième place obtenue lors du Championnat de France ils entreront en compétition au stade de la phase de poule.
Match de football Bordeaux - Milan AC (1996)