Belle-Île-en-Mer
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Belle-Île | |
Pays | France |
Province | Bretagne |
Principale ville | Le Palais |
Localisation | océan Atlantique |
Superficie | 83,76 km² |
Côtes | 80 km |
Point culminant | près du hameau de Borvran 63 m |
Population | 4 735 hab. ((1999)) |
Densité | 57 hab./km² |
Belle-Île est une île française de l'Atlantique située dans le département du Morbihan en Bretagne.
Son nom est très ancien puisqu'il existe dès l'Antiquité sous la forme gauloise Vindilis (qui veut dire «belle île »), puis en vieux-breton Gwedel (même sens).
À ce nom de Belle-Île, on ajoute souvent « la bien nommée », formule due à la poétesse belliloise Éva Jouan, dans son recueil De la grêve paru en 1896.
Son approche est réputée facile, car pour les marins bretons, comme l'écrit Châteaubriand : « Celui qui voit Belle-Isle, voit son île ; [...] celui qui voit Ouessant, voit son sang.[1] ».
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Situation
C'est la plus grande des îles du Ponant, elle est située à 14 km de Quiberon et proche des îles de Houat et Hœdic.
Il ne faut pas la confondre avec Belle-Isle-en-Terre, commune des Côtes-d'Armor.
Elle forme le canton de Belle-Île avec quatre communes, associées aussi dans la communauté de communes de Belle-Île-en-Mer :
- Bangor, bourg situé à l'intérieur des terres, avec un aéroport accessible depuis Nantes (la ligne a été fermée).
- Locmaria, bourg situé à la pointe est de l'île.
- Le Palais, port principal. Accessible en ferry depuis Quiberon.
- Sauzon, second port. Accessible par les liaisons maritimes en saison depuis Quiberon ou Lorient.
Une desserte régulière a été crée par la Compagnie morbihannaise et nantaise de navigation qui exploite plusieurs navires appartienant au Conseil général du Morbihan. Depuis 2008, le service a été concédé à la Compagnie océane.
[modifier] Description
Belle-Île est la plus grande des îles bretonnes. Elle se présente sous la forme d'un plateau de 17 km de long sur 9 km de large, soit 85 km² avec une altitude moyenne de 40 mètres entaillé par de nombreux petits vallons. La côte de l'île, constituée d'une roche friable faite de schistes et micaschistes mêlée de quartz, subit une érosion intense de la mer surtout sur la façade Sud Ouest tournée vers le large (Côte Sauvage). Il en résulte une côte très découpée, constituée en majorité de falaises. Témoin de cette érosion rapide, l'îlot de Lonègues, qui au Moyen Âge prolongeait la pointe des Poulains, a aujourd'hui pratiquement disparu sous les eaux.
Sur la côte exposée au Nord Est, face au continent et donc la plus abritée, débouchent deux rias qui ont permis la création des deux ports principaux de l'île : Le Palais et Sauzon. Sur cette même façade on trouve la grande plage de l'île (les Grands Sables).
Le climat de Belle-Île est très océanique et bénéficie d'un ensoleillement particulièrement important. Les gelées sont rares, il pleut plus rarement que sur le continent et les hivers sont doux (moyenne des minima 9°) ce qui permet aux plantes méditerranéennes, comme le palmier, la vigne, les figuiers, de prospérer dans les vallons abrités.
Il ne reste plus trace de la végétation primitive qui a dû être une vaste lande boisée; le centre de l'île a été complètement défriché et divisé en lots d'environ 20 hectares attribués chacun à une famille lors de la colonisation de l'île au IXe siècle par les moines de Redon, et il est depuis consacré à l'agriculture. Une forêt de pins et de chataîgner a été replantée sur des terres de landes incultes au XVIIIe siècle par l'agronome Réaumur qui a introduit des méthodes plus rationnelles de culture et d'élevage. L'agriculture est réellement devenue prospère au XIXe siècle siècle (élevage ovin et bovin, culture de primeurs, mais aussi de blé nécessitant l'activité de cinq moulins à vent), et cela grâce à la forte demande des populations travaillant pour la marine marchande, les conserveries de sardines et les chantiers navals de bateaux de pêche. Elle est aujourd'hui en fort déclin, tout en conservant plusieurs exploitations d'élevaqe bovin et ovin, avec des cultures associées d'orge et de maïs, ainsi que du maraîchage. Les côtes Sud et Sud Ouest, les plus exposées, sont bordées d'une zone inculte brûlée par les embruns où les lapins sont nombreux: on y élève des chêvres.
[modifier] Histoire
[modifier] Antiquité
À l'époque celte, elle est la plus grosse et la plus au large des 365 îles de l'archipel du Morbihan (petite mer) où prospère le peuple navigateur des Vénètes. C'est pourquoi elle est appelée isulae Veneticae (île des Vénètes) par Jules César mais Vindilis (Belle Île)[2] par le géographe Ptolémée, ce qui a donné Gwezel ou Gwedel (Belle Île)[3] en vieux-breton. Cette dénomination sera remplacée par Ar Gerveur (la forteresse) à la fin du Moyen Âge puis île de l'Unité sous la Révolution française et Île Joséphine sous Napoléon Ier, avant de retrouver ses noms traditionnels « ar Gerveur » en breton et « Belle-Île » en français.
Belle-Île a été très tôt séparée du continent, vers 6 000 ans avant notre ère, contrairement à ses voisines Houat et Hoëdic qui étaient encore reliées, à cette époque, par une chaussée. L'île est malgré tout occupée dès le néolithique mais on trouve peu de traces remontant à cette époque, peut-être à cause de la mauvaise qualité du schiste local. À l'Age du bronze, le nombre de sépultures semble traduire une augmentation de la population ; c'est sans doute la conséquence du développement de la navigation propre à cette période. Durant l'Âge du fer, plusieurs éperons sont fortifiés sur la Côte Sauvage, dont le plus important (5 hectares) se trouve sur la presqu'île du Vieux Château au Nord Ouest de l'île.
Des découvertes de monnaies et de tuiles attestent que Belle-Île fut occupée durant l'époque gallo-romaine. L'île à cette époque était désignée sous le nom de Vindilis. À la chute de l'Empire romain, Belle-Île fait partie, comme la Basse-Bretagne, des terres colonisées par les bretons venus d'Outre-Manche.
[modifier] La colonisation monastique
Au IXe siècle, Belle-Île appartient au comte de Cornouaille (en Bretagne). Celui-ci, pour relever l'île dévastée par les invasions des Vikings, la confie aux Bénédictins de Redon, dont les moines étaient sans doute issus de celle de Bangor en Irlande: ils établissent leur prieuré au milieu de l'île, à l'opposé du port de Palais sur la côte sauvage, au lieu qui est devenu la paroisse de Bangor. Les moines mettent en œuvre à Gwedel un programme rationnel de colonisation et de mise en valeur : l'île est divisée en quatre paroisses, et leurs territoires allotis en propriétés d'un peu plus de vingt hectares qui sont attribués à une famille et dont les contours resteront stables jusqu'au XVIIIe siècle, formant plus de 150 villages disséminés.
L'île change à nouveau de tutelle en 1029 : le comte de Cornouaille Alain Canhiart confie l'île à l'Abbaye Sainte-Croix de Quimperlé, qu'il vient de fonder. La gestion de l'île est déléguée à un prévôt qui dispose du pouvoir spirituel et temporel (droit de basse, moyenne et haute justice qui s'exerce tantôt à Belle-Île tantôt à Quimperlé). En 1408, la justice n'est plus exercée qu'à Quimperlé ; deux officiers sont désignés par l'abbé de Quimperlé : l' « official » gère le spirituel et le « commandant » a en charge le temporel de l'île ainsi que la défense des côtes.
Mais l'île est constamment la cible, à cette époque, de pirates des régions voisines (Saintonge, Charente) ou de pays plus lointains (Hollande, Angleterre), et les moines qui ont construit une première citadelle à Palais, s'avèrent incapables de repousser ces pillages. Cependant, le principal intérêt de Belle-Ile pour les pirates et les flottes ennemies de notre royaume est d'ordre purement stratégique : on y trouve la présence de nombreuses sources d'eau douce. Dès cette époque, Belle-Ile est une des très rares îles de tout le littoral atlantique français permettant aux navires ennemis de se ravitailler aisément en eau potable. Ceux-ci évitent ainsi un débarquement, toujours risqué, sur le continent. Cet intérêt hautement stratégique n'échappera évidemment pas à Vauban qui, au XVIIème siècle, fera construire spécialement une aiguade en bordure de mer, au pied de la citadelle du Palais. Il s'agit d'un poste de ravitaillement en eau potable, équipé d'un réservoir captant des eaux de source, ainsi que d'un quai d'accostage pour les embarcations. On y remplissait les multiples barils dans lesquels l'eau douce était stockée à bord des navires.
[modifier] Le Marquisat
En 1548, le roi Henri II décide d'entreprendre sa fortification et sa mise en défense. Mais, malgré les injonctions royales, il faut transporter sur l'îles des pierres de granit venant d'Auray et les fortifications avancent lentement. Les moines opposent l'insuffisance des richesses de l'île pour financer des travaux aussi importants.
Belle-Île est alors érigée en marquisat et concédée par le roi à Albert de Gondi, puissant seigneur venu d'Italie, favorisé par Catherine de Médicis et devenu titlaire du duché de Retz.
Mais Belle-Île est encore pillée, cette fois par les Espagnols en 1567, puis en 1573 par Gabriel de Montgomery, chef militaire protestant.
Érigée en marquisat depuis 1573, Belle-Île est désormais le siège d'une sénéchaussée. Les Gondi commencent l'édification d'une forteresse à Palais et de différents ouvrages de gué sur les côtes. L'île connaît une certaine tranquillité et une certaine prospérité grâce à ce chantier. Mais les finances des Gondi qui ont de lourdes charges, ne suffisent plus. Le cardinal de Retz, cousin du dernier propriétaire, est un personnage important de la Fronde et Mazarin décide de faire reprendre le marquisat pour le concéder au surintendant des finances Nicolas Fouquet.
Après avoir lancé d'importants travaux (construction d'une jetée, début d'un chantier d'agrandissement du port, ect.) Fouquet se retrouve, trois ans plus tard, inculpé de malversations et condamné par le Parlement à la prison à vie. Sa veuve et ses enfants conservent la seigneurie, mais Louis XIV décide que sa mise en défense sera assurée directement par l'État.
[modifier] La place royale
Vauban est dépêché à Belle-Île en 1682 pour vérifier l'état des fortifications. À Palais, il constate que l'emplacement choisi pour la forteresse n'est pas approprié car il est dominé par plusieurs positions alentour. Le déménagement de la citadelle sur l'autre rive qu'il propose est trop cher, et il doit se contenter de déplacer le village et l'église du Haut-Boulogne qui se trouvent à proximité afin de créer un glacis et de renforcer la citadelle existante. Mais les principales améliorations demandées par Vauban ne seront pas réalisées : construction d'une enceinte entourant la ville de Palais, construction de défenses suffisantes le long de la plage des Grands Sables qui constitue un lieu de débarquement idéal.
En 1686, les troupes de la coalition anglo-hollandaise tentent de débarquer sur la plage des Grands Sables mais sont repoussés. Un stratagème, qui fait croire que l'île est défendue par des troupes nombreuses, dissuade les assaillants de poursuivre leurs tentatives de débarquement.
En 1718, l'île est rachetée au petit-fils de Nicolas Fouquet et est rattachée directement au domaine royal. En 1720, l'île est confiée à la Compagnie des Indes : le Palais et Sauzon deviennent des ports francs. Les malversations qui s'ensuivent conduisent le roi à confier l'île à des fermiers généraux jusqu'en 1759 puis à compter de cette date à la province de Bretagne.
Durant la guerre de Sept Ans, la flotte française subit les assauts des Britanniques. La bataille navale des Cardinaux (à l'Est de Hoedic) leur assure la suprématie dans les eaux locales. En 1761 les Britanniques débarquent dans l'île sur la plage des Grands Sables. Des redoutes sont rapidement construites sur les hauteurs du Palais mais n'arrivent pas à contenir les attaquants qui installent leurs batteries de canon sur les hauteurs et protéger leur approche. Au bout de trois semaines, l'enceinte principale ayant été battue en brèche par des navires anglais, le gouverneur de la citadelle doit se rendre, mais avec les honneurs de la guerre. Les Anglais occupent l'île jusqu'au traité de Paris en mai 1763 qui consacre la domination britannique sur les mers : les Britanniques restituent Belle-Île contre l'île de Minorque que les Français leur avait pris. Le commandant anglais, le major Crawford, se voit remercier par le roi Louis XV pour la douceur avec laquelle il a gouverné ses sujets et gratifier d'un domaine sur l'île, érigé pour lui en domaine noble, où il reviendra plusieurs fois séjourner.
À partir de 1765, 78 familles d'Acadiens, rescapés du grand dérangement s'installent à Belle-Île. C'est l'occasion d'une grande entreprise de révision foncière appelée afféagement et de la levée d'un cadastre, un des seuls qui soient bien antérieur au premier cadastre napoléonien. Pour faciliter le redressement de l'île et encourager les volontaires de l'île et les réfugiés à cultiver la terre, des concessions valant titre de propriété sont attribuées à chaque famille: dix hectares de terres labourables, une maison d'un modèle uniforme, une aire à battre, une grange, des semences, des ustenciles et un pécule. Le résultat de cette politique est un demi-échec (la moitié des Acadiens ne s'adaptent pas et repartiront dans différentes régions de France). Cependant, la population croît d'un millier d'habitants jusqu'à la Révolution et toutes les anciennes familles îliennes ont des Acadiens parmi leurs ancêtres.
Durant la Révolution française, l'île est un enjeu important dans la lutte contre les Britanniques mais n'est jamais attaquée. Ses fortifications sont à l'époque et jusqu'en 1870 régulièrement modernisées.
[modifier] Le « bagne pour enfants »
Dès 1902, le Ministère de la Justice établit sur la Haute-Boulogne, une colonie pénitentiaire pour mineurs « délinquants » avec une école de matelotage : un bateau avec son grément était placé au milieu de la cour, mais les détenus ne sortaient pas en mer. Rapidement, le domaine de Bruté est acheté et transformé en « centre d'apprentissage agricole » et aussi de mécanique diésel, ce qui permet d'augmenter la capacité d'accueil enfants et de diversifier leur formation. Une célèbre révolte des enfants en 1934, fait connaître au monde entier les conditions de détention qui furent améliorées, mais la colonie ne fut définitivement fermé qu'en 1977. Les bâtiments de la Haute-Boulogne, qui avaient été complètement rénovés, sont à l'abandon depuis[4]. Jacques Prévert[5] et Marcel Carné (La Fleur de l'âge) ont rendu un vibrant hommage aux jeunes héros de cette période sombre de l'histoire de Belle-Île.
[modifier] Développement économique
[modifier] La pêche
Comme dans le reste de la Bretagne, la pêche sardinière se développe rapidement dans la seconde moitié du XIXe siècle à partir de la diffusion des techniques de conservation d'Appert. En 1855 on compte dix usines sardinières à Belle-Île. Le développement de la flottille de pêche entraîne en 1911 l'ouverture d'un chantier naval qui emploie une centaine de personnes. La population croît fortement jusqu'à atteindre 11 000 habitants en 1872. Vingt ans plus tard s'amorce le déclin à la fois démographique et économique dû en partie à l'épuisement des ressources halieutiques mais également à une modification des circuits de commercialisation.
[modifier] Le tourisme
À la fin du XIXe siècle apparaissent les premiers touristes attirés par le charme de l'île : Claude Monet, Sarah Bernhardt, Albert Roussel. Aujourd'hui le tourisme est une des principales sources de revenus de l'île.
Vers 1890, la compagnie de navigation à vapeur « la Belle Iloise » établit une relation régulière avec Auray. Aujourd'hui c'est la Compagnie morbihannaise et nantaise de navigation qui effectue la desserte de l'île depuis Quiberon en 45 minutes à raison de cinq allers-retours hors saison, portés à une dizaine durant la période estivale.
La citadelle du Palais, qui depuis la fin du XIXe siècle n'était plus un lieu stratégique, ainsi que les fortins dispersés sur la côte sont vendus à des particuliers. Depuis 1960, la citadelle est restaurée par ses propriétaires. Elle a été achetée en 2005 par Les Hôtels Particuliers du groupe de Philippe Savry.
Les commerces tournés vers la clientèle touristique prennent le relais de l'agriculture et de la pêche qui occupent de moins en moins de bras.
Belle-Île est aujourd'hui une destination de vacances très courue. De nombreux continentaux y ont acquis des résidences secondaires. Ses ports attirent à la belle saison de nombreux plaisanciers qui font passer la population de l'île de 4 800 personnes l'hiver à 40 000 en été. En 2005 les besoins annuels de l'île sont d'environ 550 000 m3 d'eau potable, dont la partie importée coûte 23 €/m3. En 2006, un système de dessalement permet de faire face aux besoins pour un prix cinq fois moindre.
[modifier] Personnalités et lieux belle-ilois
[modifier] Les personnalités venues à Belle-Île
Contrairement à Nicolas Fouquet, qui n'est jamais venu à Belle-Île, malgré l'intérêt qu'il portait à l'île, un grand nombre de personnalités sont venues visiter ou vivre sur l'île. En mai 1847, dans le cadre de son voyage en Bretagne en compagnie de Maxime du Camp, Gustave Flaubert et son compagnon, après avoir passé à Carnac et à Quiberon, tinrent à visiter Belle-Ile dont ils arpentèrent les rivages, les champs et les landes. Le récit de ce séjour est inclus dans l'ouvrage intitulé Par les champs et par les grêves.
[modifier] Artistes
- Gustave Flaubert y est venu et a écrit un livre intitulé Belle Ile suite à son séjour.
- Sarah Bernhardt a vécu dans son fort qu'elle avait acquis à la Pointe aux Poulains.
- Arletty avait acquis une maison près de la plage de Donnant.
- Claude Monet qui a immortalisé certains lieux de l'île dans ses tableaux.
- Prévert est venu à Sauzon.
- Florent Schmitt y est venu.
- Albert Roussel y composa sa célèbre Sonatine en 1912.
[modifier] Politiques
- François Mitterrand aimait venir passer quelques jours à Sauzon.
- Jean-Pierre Chevènement vient régulièrement passer ses vacances à Belle-Île.
[modifier] Prisonniers
- Blanqui qui a été enfermé au Château Fouquet.
- Jean-Baptiste Belley qui a été enfermé à la Citadelle du Palais.
[modifier] Lieux remarquables
- La citadelle Vauban à Le Palais. Membre du Réseau des sites majeurs de Vauban.
- Les aiguilles de Port-Coton, immortalisées par le peintre Claude Monet, qui ressemblent au Sphinx, au buste de Louis XIV, au Mont Saint Michel, etc.
- Plusieurs photos des Aiguilles de Port-Coton
- La grotte de l'Apothicairerie. Large grotte maritime, traversant de part en part une pointe rocheuse, surnommée ainsi à cause des nombreux nids d'oiseaux, alignés le long de ses parois, faisant penser à des pots de produits pharmaceutiques, comme ceux qui ornaient les échoppes des « apothicaires » autrefois. Ces nids ont disparu aujourd'hui, les oiseaux nichant là ont été décimés par une chasse « touristique » dont ils faisaient l'objet à la fin du XVIIIe siècle : on y amenait les touristes en barque depuis Sauzon, arrivés dans la grotte ceux-ci s'amusaient à y tirer des coups de fusils et à voir voler, affolés, les oiseaux qui y trouvaient refuge.
- Le port de Sauzon avec les façades de ses maisons aux teintes pastel
- Le phare de Goulphar
- La pointe des Poulains, promontoire de l'île face aux vents dominants
- Le Fort de Sarah Bernhardt
[modifier] Belle-Ile dans l'art et la culture
- Elle a été chantée par Laurent Voulzy dans la chanson Belle-île en Mer, Marie galante. Cette chanson a inspiré le trophée BPE en 2007 ainsi que le jumelage de l'île avec Marie-Galante.
- Le livre Les cavaliers de Belle-Île d'Hubert Monteilhet se passe en partie à Belle-Île, au XVIIe siècle.
- Elle a été le lieu de tournage de Dolmen, la saga de l'été 2005 de TF1, avec Ingrid Chauvin et Bruno Madinier en acteurs principaux.
- Elle est le lieu récurrent de l'intrigue de la série BD Elysée République publiée chez Casterman en 2007, dont le héros, Constant Kérel, est natif de l'île.
- Elle accueille tous les étés le Festival d'Art Lyrique[6].
[modifier] Galerie
[modifier] Notes
- ↑ Mémoires d'Outre-tombe, feuille 1, Livre 8, Chapitre 7, dérivé du proverbe : « Qui voit Groix voit sa croix, qui voit Ouessant voit son sang, qui voit Sein voit sa fin. »
- ↑ "Vindo" = blanc, beau en gaulois. "-ilis" = île.
- ↑ "Gwend" = blanche, belle en breton. "-El" = Île
- ↑ 1920-1937 : la dérive des bagnes pour enfants, sur le site du Ministère de la Justice ; Alexis Violet, « La colonie pénitentiaire pour enfants » in « La fabrique de la haine », 2002 ; Jean-Hugues Lime, La chasse aux enfants (roman), Paris, 2004 ; Anne Boissel, « Les enfants de Caïn, Louis Roubaud » in Revue CAIRN, n° 63, 2006.
- ↑ La Chasse aux enfants, qui commence par le célèbre « Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! » et que Joseph Kosma a mis en musique.
- ↑ Lyrique-en-mer
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Bibliographie
- Andrée Gallen, Statut juridique de Belle-Isle-en-Mer à la fin de l'Ancien Régime, thèse pour le doctorat en droit, Paris, 1954, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 649).
- Brigitte Dumortier, Le poids de l'insularité dans trois îles de Bretagne méridionale : Belle-Île, Houat et Hoedic, Presses de l'École Normale Supérieure, Paris 1976
- Jacques de Givry, Alain Samzun, Françoise Sylvestre, Gérald Musch, "Belle île!" (200 photos de Belle-Île), JDG Publications, Les Loges-en-Josas, 2003
[modifier] Liens externes
- Office de Tourisme
- Compagnie Vindilis Belle Île en Mer
- Photos de Belle Ile en Mer
- Belle-Île-en-Mer Infos- Le guide
- Le portail web de Belle-Île-en-Mer
- Lyrique-en-mer, Festival de Belle Île
- Visite de Belle Île en Mer
- Académie Internationale de Musique de Belle-Île-en-Mer
- Citadelle de Belle-Île
- Belle-Île sur Google Maps
- Bienvenue à Belle-Île-en-Mer!