Aéroport international de Ndjili
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Aéroport international de Ndjili | |||
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Code AITA FIH |
Code OACI FZAA |
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Pays |
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Ville desservie |
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Nom cartographique | |||
Type d’aéroport |
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Gestionnaire |
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Longitude |
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Pistes | |||
Direction | Longueur | Surface | |
mètres | pieds | ||
241°/061° | 4 700 | 15 420 | béton |
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Listes | |||
Par nombre de passagers |
L'Aéroport international de Ndjili (Code IATA : FIH) est l'aéroport principal de la ville de Kinshasa en République démocratique du Congo. Il est situé sur la commune de Nsele en bordure du Pool Malebo, à une vingtaine de kilomètres à l'est de ville, à laquelle il est relié par le boulevard Lumumba.
Un autre aérodrome, dédié essentiellement au trafic intérieur et aux activités militaires, existe dans la capitale : l'aéroport de Ndolo (Code IATA : NLO). Toutefois, les rotations y ont été réduites de manière substantielle suite à un accident survenu le 8 janvier 1996. Le décollage avorté d'un appareil de type Antonov An-26 et son crash sur un marché populaire situé en bout de piste, avaient provoqué la mort de 250 à 300 Kinois [1].
Inaugurées en 1953, les infrastructures ont été successivement utilisées comme Plate-forme de correspondance de la Sabena (période coloniale) et des compagnies Air Congo et Air Zaïre. Le processus de centralisation politique et administrative mis en oeuvre par le régime du président Mobutu, fit de cet aéroport la principale porte d'entrée et de sortie du pays et ce, en dépit du fait que des sites aéroportuaires comme ceux de Kisangani et de Lubumbashi bénéficient de capacités d'accueil international (longueur des pistes pour les gros porteurs).
Sous-financé depuis de nombreuses années par les pouvoirs publics, l'opérateur aéroportuaire kinois est dans l'incapacité de mettre en oeuvre et de faire respecter toutes les normes internationales en matière de sécurité. Datant de plus d'un demi siècle, les infrastructures ont bénéficié de si peu de rénovations ou d'améliorations qu'elles sont régulièrement visées par des mesures d'exclusion de la part des autorités de l'OACI (entretien de la piste d'atterrissage, services des pompiers, sécurité des bagages, mesure contre le risque d'attentats terroristes).
Aujourd'hui, l'aéroport international de Kinshasa abrite la majorité des compagnies nationales dont la particularité est d'être accusée de mauvais entretien[2] et soumise au bannissement de l'espace aérien de l'Union européenne[3].
Dans le cadre des vols de ses navettes spatiales, la NASA a choisi une série de sites d'atterrissage de secours à travers le monde. L'aéroport international de Kinshasa fait partie de cette liste[4] grâce à sa piste dont la longueur est supérieure à celle de bien des aéroports africains et occidentaux.
Sommaire |
[modifier] Compagnies aériennes
Jadis reliée à la plupart des continents, la plate-forme kinoise demeure néanmoins l'aéroport le plus important dans la zone des Grands Lacs. Outre des liaisons fréquentes et directes avec des villes comme Paris, Bruxelles, Johannesburg et Douala, Kinshasa bénéficie également d'un réseau étendu aux villes principales congolaises (Kisangani, Lubumbashi, Kindu, Goma, Mbandaka, Matadi). Le trafic des passagers est également alimenté par les voyageurs venus depuis Brazzaville, moins dotée en liaisons aériennes.
- Lignes intérieures
- Lignes internationales
- Air France
- Air Gabon
- Cameroon Airlines
- Ethiopian Airlines
- Hewa Bora Airways
- Kenya Airways
- Brussels Airlines
- South African Airways
[modifier] Références
- ↑ ""Accidents d'avions les plus graves dans le monde, Le Quid en ligne, quid.fr
- ↑ "France 2 (TV5 - Youtube) - Reportage sur l'aviation au Congo-Kinshasa"
- ↑ "Liste noire des compagnies aériennes - Union européenne"
- ↑ - Global Security: liste des sites de secours pour les navettes spatiales américaines"