Vin liturgique
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Le vin liturgique, appelé vin de messe par les catholiques, est un vin préparé pour être utilisé dans la liturgie chrétienne, dans le cadre de la célébration de l'Eucharistie ou la Cène[réf. nécessaire]. Bien que ce soit généralement le sens des termes, il existe d'autres religions non chrétiennes qui font usage de vin dans leurs cérémonies, par exemple les libations dans les religions de l'Antiquité[non neutre].
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[modifier] Histoire
Dans les cérémonies chrétiennes, le vin représente le sang de Jésus-Christ[non neutre], et pour assurer un symbole plus crédible, il est idéalement rouge pour accentuer cette ressemblance[réf. nécessaire]. Les différentes époques chrétiennes ont utilisé le vin de cette façon, lors des célébrations eucharistiques. Dans les premières célébrations de l'Eucharistie, le vin était consacré et partagé parmi toutes les personnes présentes :
« La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au corps du Christ ? Puisqu'il y a un seul pain, nous sommes tous un seul corps ; car tous nous participons à cet unique pain. » (Corinthiens 10.16 et 17)
Le dogme catholique enseigne que le vin devient vraiment, réellement et substantiellement le corps et le sang du Christ lors de la transsubstantiation. [1] Dans le catholicisme, le sang est célébré lors de la fête du Précieux-Sang le 1er juillet. Les autres christianismes occidentaux s'abstiennent de ce type de manifestation. [2] et est adoré dans le calice par les fidèles et par des congrégations comme les adoratrices du Précieux-Sang.
Au fil du temps, toutefois, en raison de nombreux facteurs, notamment de l'hygiène et de l'hérésie[réf. nécessaire], le vin de communion a été réservé aux ministres (prêtres, diacres). Dans le christianisme orthodoxe oriental, uniate ou non comme dans les protestantismes, la communion demeure sous les 2 espèces.
Quand les célébrations des églises sont devenues plus élaborées, et les cérémonies plus coûteuses, il est devenu habituel que le vin soit un vin blanc car il ne tachait pas les tissus de l'autel, souvent très coûteux[3]. Bien évidemment, cette objection ne tient pas pour les communautés protestantes où la paramentique est très sobre. Le vin utilisé durant l'office dépend du budget voté pour cet usage par le conseil presbyteral (consistoire en Belgique, en Alsace et dans le jura). Dans les régions viticoles (pour la France, l'Alsace, le Jura, le Languedoc), on s'oriente généralement vers un vin d'origine locale ; le budget local oriente le choix vers un AOC ou un VDQS.