See also ebooksgratis.com: no banners, no cookies, totally FREE.

CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Villiers-sur-Morin - Wikipédia

Villiers-sur-Morin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Morin.


Villers-sur-Morin


"d'azur au chevron renversé d'argent accompagné en chef d'une fleur de lys d'or "

Pays
drapeau de la France
     France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Canton Crécy-la-Chapelle
Code Insee 77521
Code postal 77580
Maire
Mandat en cours
Daniel Chamaillard
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Créçois
Coordonnées
géographiques
48° 51′ 40″ Nord
         2° 52′ 54″ Est
/ 48.8611, 2.8817
Altitudes moyenne :
minimale : 44
maximale : 134
Superficie 628 ha = 6,28 km²
Population sans
doubles comptes
1 527 hab.
(1999)
Densité 243 hab./km²
Carte de localisation de Villers-sur-Morin

Villiers-sur-Morin est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Villermorinois.

Sommaire

[modifier] Géographie

La commune est desservie par la gare de Villiers - Montbarbin sur la commune de Crécy-la-Chapelle.

[modifier] Lieux-dits et écarts

[modifier] Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont : Crécy-la-Chapelle, Coutevroult, Voulangis, Villeneuve-le-Comte, Saint-Germain-sur-Morin, Couilly-Pont-aux-Dames.

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 Daniel Chamaillard
mars 2001 Daniel Chamaillard
1995 2001 Jacques Corpechot
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
824 856 849 837 842 805 782 747 783
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
746 724 737 686 622 593 579 533 524
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
555 566 543 550 535 545 526 642 621
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 - -
614 597 830 1 054 1 358 1 527 1 655 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
*Source Cassini
*2005 : population provisoire de l'Insee

[modifier] Patrimoine religieux

[modifier] Économie

[modifier] Personnages célèbres

Vercors (Jean Bruller) Écrivain

Jean BRULLER est né le 26 février 1902 à Paris, d’un père d’origine hongroise venu en France à l’âge de 15 ans et d’une mère berrichonne qui avait été institutrice dans sa jeunesse. Après une brève carrière d’ingénieur électricien, il se tourne vers le dessin satirique, l’illustration, la gravure et publie son premier recueil de dessins en 1926. Il publie plusieurs essais et albums et collabore à divers périodiques. Parallèlement il entame une carrière de critique de livres d’art dès 1926. Puis la guerre éclate, et sa vie change. Mobilisé en 1939 dans l’infanterie alpine, il est blessé à la jambe et effectue sa convalescence à Romans-sur-Isère, au pied du massif du Vercors, (il empruntera ce pseudonyme qui deviendra par la suite son nom de guerre). Démobilisé en août 1940 il rentre en Seine-et-Marne et s’installe avec sa famille à Villiers -sur-Morin dans sa maison qui servira de cadre au silence de la mer. Habile de ses mains, il trouve à s’employer chez le menuisier du village. La répression allemande et les humiliations au quotidien le marquent profondément. Après s’être dans un premier temps engagé aux côtés de Pierre de LESCURE dans la mise en place d’un réseau de renseignements et de filières d’évasion d’agents et d’aviateurs Anglais, l’activité littéraire lui semble le moyen le plus approprié pour s’engager dans la lutte . Il écrit des articles destinés à figurer dans une revue clandestine La Pensée libre. Il souhaite ainsi faire contrepoids au langage officiel de la Collaboration. Durant l’année 1941, il écrit à Villiers-sur-Morin Le Silence de la mer, nouvelle qui invite le lecteur à prendre conscience des véritables intentions de l’occupant et à ne pas se laisser prendre par les manœuvres de séduction, aussi attrayantes soient-elles… L’imprimerie de « La Pensée libre » étant découverte après une perquisition de l’occupant, il fonde dans la clandestinité « Les Éditions de Minuit » avec Pierre de Lescure et diffuse comme premier titre Le Silence de la mer en novembre 1942, -il y a donc un peu plus de 50 ans-. Le retentissement littéraire, politique et moral sera immense. Cette nouvelle fut suivie de plusieurs autres relatant des épisodes de l’Occupation, de portée moins complexe mais tout aussi forte (Le Songe, Ce jour-là, La Marche à l’Étoile, L'Imprimerie de Verdun). Les éditions de minuit publieront 25 volumes d’écrivains appartenant tous au courant de la Résistance. Après la guerre l’œuvre littéraire de VERCORS reste fidèle à la cause humaniste, puis il se tourne vers le théâtre et enfin l’histoire. En 1947, malgré les réticences de VERCORS, Jean-Pierre Melville porte Le silence de la mer à l’écran. L’adaptation est très fidèle au texte au point que l’action se passe exactement dans le lieu où VERCORS l’a située, c'est-à-dire à Villiers-sur-Morin. Ce film est admirablement interprété par des acteurs peu connus mais de grand talent et il est très facile de reconnaître outre des gens du village, la rue du Touarte et la maison du tournage, le pont, la gare de VILLIERS et la mairie (intérieur et extérieur)… En 1949, Le Silence de la mer est créé au théâtre Edouard VII dans une mise en scène de Jean Mercure.

Jean BRULLER aura écrit au cours de sa longue carrière d’écrivain une quarantaine de titres, sans compter les albums de dessins d’avant-guerre. Il s’est éteint en 1991 à Paris.

Hommages rendus : En mai 1998 la commune de Villiers a rendu hommage à VERCORS en apposant, au cours d’une cérémonie, une plaque sur sa maison du 31bis rue du Touarte ainsi que sur le pont de Villiers, rebaptisé « Pont VERCORS ».

Jules Grenier (auteur de "la brie d'autrefois" et propagateur de la sténographie en Seine-et-Marne)

Jules Grenier est né à VILLIERS-sur-Morin au mois de novembre 1844. Son père, qui était un modeste vigneron, a pour ambition de transmettre à son fils ses quelques lopins de terre et ses arpents de vigne, -comme il était d’usage à l’époque dans cette région de Brie à vocation viticole-. Mais la destinée de Jules allait être toute autre : une fièvre typhoïde le terrasse à l’âge de quatre ans le privant définitivement de l’usage de ses jambes, -ce qui l’obligera à se déplacer dans une voiture basse-. Cette maladie redoutable lui laisse, en outre, une santé précaire qui l’accompagnera toute sa vie. Il fréquente tout de même l’école primaire de Villiers où il reçoit une bonne instruction puis entre en apprentissage chez un tailleur pour apprendre un métier -qu’il ne pourra exercer d’ailleurs bien longtemps-. Il est donc, au début, tailleur dans la maison paternelle. En guise de réclame, il dispose à la fenêtre, de tous petits vêtements, réductions de ses travaux de tailleur. Parallèlement, il s’applique à compléter son instruction et parvint à écrire d’une façon très correcte et originale, tout en coopérant à des œuvres utiles. Il consacre ses moments de loisirs à la recherche historique et se passionne pour la sténographie, -à tel point qu’il en deviendra un propagateur zélé-. Il répand le goût de cette nouvelle forme d’écriture dans la Brie et fonde en 1877 un cercle –Le Cercle de la Brie (société sténographique départementale) et une Gazette Sténographique. En 1884 il est répertorié ainsi : Publication périodique : « Grenier (Jules) directeur de la gazette sténographique de Seine-et-Marne ».

Mais son œuvre principale est La Brie d’autrefois Dès son jeune âge il avait accumulé des anecdotes paysannes, pris des notes sur les coutumes briardes, les traditions, les légendes et dictons. A dix neuf ans, il fait paraître dans le Publicateur le résultat de ses premières recherches. Il collaborera à l’Almanach historique de Seine et Marne et à l’Almanach Le Briard.

La Brie d’Autrefois qui paraît en 1883 est un recueil de mœurs et coutumes des bords du Grand Morin. Il comporte de nombreuses scènes de la vie rurale (18 récits : voir les titres en fin d’article). Cet ouvrage le rendit populaire dans tout le département de Seine et Marne.

Malgré la maladie qui le brise, il consacre ses dernières forces à l’étude d’une ligne de chemin de fer desservant la vallée du Grand Morin et reliant Esbly à Coulommiers. (Cette ligne sera inaugurée en 1902 après maintes péripéties avec un terminus provisoire à Crécy, terminus qui devint malheureusement définitif). Il étend même son action à tout le département de Seine et Marne. Dans une brochure Les chemins de fer d’intérêt local publiée en 1887, il relie Meaux à Corbeil par Crécy, Villeneuve le Comte et Brie Comte Robert et Dammartin en Goële à Morcerf par Lagny et Villeneuve le Comte, indiquant même le nom des stations, le prix des places voire même un horaire dans lequel il prévoyait sept trains par jour partant de Meaux pour Corbeil.

Jules Grenier est mort presque subitement à 44 ans le 2 décembre 1888 dans son logis de Villiers alors qu’il préparait avec son grand ami Georges Husson (écrivain habitant Saint-Germain-les-Couilly) son deuxième volume de La Brie d’Autrefois.

Son amitié avec Amédée Servin.

Jules Grenier se lia profondément d’amitié avec le peintre paysagiste Amédée Servin -le Maître de la Vallée du Morin- qui résidait également à Villiers. Le peintre et l’écrivain se sont rencontrés, appréciés, compris et enrichis mutuellement. La Brie d’Autrefois de Jules Grenier en porte témoignage car la quasi-totalité des récits composant le recueil sera illustrée, à titre gracieux, par son ami Servin et plusieurs membres de son groupe -Le Groupe de Villiers- qu’il fréquentera. Tout au long du recueil ont peut ainsi admirer : - des illustrations Amédée Servin : la rinette (1878), le gaufrier ensorcelé, le marc, payer à la dragonne (1883), Edmond Yon : une journée de vendanges, Ernest Boetzel : la fête des vignerons, le marc, Hamel : l’eau bénite du Maître d’Ecole (5 illustrations), Ferdinand Lunel : les noces de nos grands parents (l’église de Villiers), Edmond Mansuy : les noces de nos grands parents (2 illustrations) la veille au village, les O de l’Avent, le marc, les feux de la Saint Jean, J. Panché : le réveillon, battre la charrée, le congé Yves Barret le carnaval. - une gravure Hélène Boetzel (sœur d’Ernest Boetzel) : Les enfants de cœur et le tartellage

Seuls deux récits : baptême d’un nouveau né et le vin des morts n’ont pas d’illustration. Mais laissons, pour terminer, la parole à Georges Husson, fils spirituel et disciple de Grenier, qui a si bien décrit cette amitié et cette collaboration :

« Servin et Grenier, est-il besoin de le dire, se lièrent bientôt d’une d’amitié profonde. Ils s’étaient vite compris et rapprochés, travaillant des journées entières l’un près de l’autre. Pendant que Servin, tout heureux d’avoir découvert un coin charmant, dessinait ou peignait avec ardeur, Grenier cherchait à se rappeler les vieilles légendes briardes et les disait à son ami, qui écoutait volontiers les récits du jeune écrivain. Quelquefois, un vieux paysan passait ; Servin l’arrêtait et, lui donnant une pipe de tabac, le faisait jaser. Alors Grenier, un crayon à la main, notait au vol les histoires du bonhomme, jetant ainsi les bases de l’ouvrage qu’il fit paraître plus tard. La journée finie, Servin rentrait chez lui déposer son bagage de peintre, puis reconduisait souvent Grenier jusqu’à sa maisonnette, au bas de la côte des Dames de Chelles. Et là, on causait encore, devant la porte durant la belle saison et, lors des jours courts, sous le manteau de la haute et sombre cheminée où dansait en pétillant un feu clair de sarments ».

Seule la mort de Servin (en 1884) mettra fin à l’amitié entre eux. Jules Grenier rendra un dernier hommage à son ami en organisant une collecte pour lui ériger un monument commémoratif. Les deux amis sont enterrés presque cote à cote dans le haut du cimetière de Villiers. Le 5 octobre 1890, un monument sera élevé en la mémoire de Jules Grenier, sur sa tombe.


Albert Grenier Artiste-peintre

Grenier Albert Guillaume (dans de nombreuses sources Albert Grenier est prénommé « René ») est né le 28 juin 1858. Fils d'un grand propriétaire terrien de Toulouse il deviendra bachelier es lettres. Il abandonnera une carrière militaire pour une carrière de peintre. Il sera condisciple des peintres Toulouse Lautrec, Van Gogh, Louis Anquetin, Emile Bernard Rachou,, Charles Laval, François Gauzi à l'atelier de Fernand Cormon situé au 10 rue Constance à Montmartre. Il disposait d'un revenu annuel confortable qui lui permettra de se consacrer, sa vie durant, totalement à son art. Il vivait en concubinage avec Lili Grenier depuis le début des années 1880, ils ne se marieront cependant qu’en 1904. Ils habitaient tous deux Montmartre dans un appartement situé au 19bis de la rue Fontaine, -appartement situé à proximité de l’atelier de Albert Grenier Peinture à l’huile de Henri de Toulouse-Lautrec (1864 – 1901) exécutée en 1887 (possession du Metropolitan Museum of New York) Degas, qu’ils sous- louèrent à Henri de Toulouse Lautrec de 1884 à 1887-. Les réceptions et soirées costumées qu’ils organisaient à Montmartre et auxquelles participait Toulouse Lautrec étaient célèbres. Albert Grenier possédait, avec Lili Grenier, deux maisons à Villiers sur Morin : une rue du Touarte et une à Montaigu (voir ci-après). Ils y reçurent, à plusieurs reprises, entre autres, Henri de Toulouse Lautrec, Louis Anquetin (également peintre de renom) et Suzanne Valadon (Suzanne Valadon et son fils Maurice Utrillo tous deux artistes peintres et dessinateurs, séjournaient dans la cour du Petit Mortcerf mitoyenne du 31bis rue du touarte). Albert Grenier, lorsqu’il demeurait à Villiers, aimait beaucoup aller pêcher et peindre au grand air. Dans les années 1884 à 1886 Albert et Lili fréquentèrent, avec leur ami Henri, l’Hôtel-restaurant-café-concert d’Eugène Ancelin dénommé la « maison Ancelin ». Eugène Ancelin était chef de la fanfare de Villiers et musicien de bal. Son auberge devint en 1890 le cercle artistique (maison située le long du rû, à côté de l’Eglise Saint Rémi qui s’appellera plus tard encore la « maison Tuffin » en 1900, la « maison Borniche » en 1903 puis « la Clef des Champs » avant de devenir une maison d’habitation à la fin des années 70.

Amédée Servin, qui avait fondé le cercle Artistique en 1860, avait couvert les murs de l’auberge de 2 peintures, Toulouse Lautrec, quant à lui, en fera quatre (sur les murs et les portes)… Albert Grenier est décédé en septembre 1925, il a laissé de nombreux tableaux Il repose avec son épouse Lili Grenier au cimetière de Villiers


Amédée Servin Artiste-peintre

[modifier] Monuments et lieux touristiques

[modifier] Événements

  • [néant]

[modifier] Jumelages

  • [néant]

[modifier] Références

  • [néant]

[modifier] Liens externes


aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -