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Villemoisson-sur-Orge - Wikipédia

Villemoisson-sur-Orge

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Villemoisson-sur-Orge
Blason de la commune.
Carte de localisation de Villemoisson-sur-Orge
Pays France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Arrondissement de Palaiseau
Canton Canton de Longjumeau
Code Insee 91667
Code postal 91360
Maire
Mandat en cours
François Cholley (DVD)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Val d'Orge
Latitude
Longitude
48° 39′ 57″ Nord
         2° 19′ 55″ Est
/ 48.6658333333, 2.33194444444
Altitude 36 m (mini) – 79 m (maxi)
Superficie 2,31 km²
Population sans
doubles comptes
6 878 hab.
(1999)
Densité 2 977 hab./km²

Villemoisson-sur-Orge est une commune française, située dans le département de l'Essonne et la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Villemoissonnais.

Sommaire

[modifier] Géographie

L'Orge borde la ville au Nord à la limite d'Epinay-sur-Orge.

[modifier] Histoire

- Le nom de Villemoisson apparaît dans les textes pour la première fois au XIe siècle dans les chartes du cartulaire de Longpont. Pourtant c'est encore bien avant ces chartes que Villemoisson aurait existé.

- Alors que le hameau de Sainte-Geneviève se trouve à l’opposé de la forêt de Séquigny, à la limite actuelle de Sainte-Geneviève-des-Bois, une villa gallo-romaine, est peut-être à l'origine du nom de Villemoisson. Elle se trouvait non loin du pont de la Fouille, dont le nom évoque bien des découvertes archéologiques. Dans ses ruines sont mises au jour une statuette, une clé, des pièces de monnaies. Cette villa est incendiée au moment des grandes invasions : les deux pièces marquent le début et la fin de son existence. Avec les siècles, l'humus de la forêt a peu à peu envahi les restes de la villa. Mais pour nos ancêtres, ces ruines ne sont pas sans influencer l'étymologie des noms des lieux du voisinage. Le « pierré », disent-ils en nommant Le Perray, ne peut être que ce « tas de pierres », vestige de la villa sous la mousse.

- Le lieu habité le plus proche ne peut-il pas hériter de l'appellation de Villa Mousse, en latin « Villa Muissum » que l'abbé Lebeuf, au XVIIIe siècle, expliquait par un pays humide et marécageux, état d’ailleurs naturel le long de la vallée de l’Orge.

- Cependant, rien n'affirme cette assertion ; lieu habité, moisson ne peut être étranger à l'agriculture ; une villa peut représenter un domaine ou dépendance royale, un lieu défricher par les Francs ou par une communauté religieuse. Au XVIIIe siècle encore, Ville-Moisson s'écrit dans certains manuscrits en deux mots.

- Selon l’abbé Lebeuf, Villemoisson était la « paroisse mère de la région », elle s'étendait, écrit-il, jusqu'à Bondoufle et Fleury ; au XIIIe siècle, elle est démembrée par la création de celle de Sainte-Geneviève-des-Bois à laquelle est adjoint Morsang.

- Le Cartulaire révèlent les noms des plus anciens seigneurs connus de Villemoisson : Raynald, mais aussi Odon, dont la consonance germanique rappelle les invasions barbares des IVe et Ve siècles, époque à laquelle a disparu la villa gallo-romaine.

- La seigneurie de Villemoisson, comprise dans le comté de Montlhéry, est vassale de Mée-les-Melun, tandis que le seigneur de La Motte de Savigny lui rend hommage. Cet état que nous connaissons par des écrits depuis le XIVe perdure jusqu'à la chute de l'Ancien Régime.

- En 1314, lorsque sous Philippe-le-Bel Enguerrand de Marigny ruine la puissance des Templiers, le roi lui accorde une rente à prendre sur leurs biens, dont Villemoisson. La présence de vestiges templiers à Balisy étant établie, il est raisonnable de penser qu'à cette époque Villemoisson est sous la dépendance de cet ordre.

- En 1356, Perrin de l'Yvette, est signalé pour avoir participé au paiement de la rançon de Jean le Bon, il est nommé seigneur de Villemoisson et d'Epinay correspondant à une partie des territoires des Templiers dans la région.

- A la fin du XIVe siècle, Jehan et Guy de Giresmes sont seigneurs de Villemoisson ; cette famille est présente en Seine-et-Marne dont l’un des membres est commandeur de l’Ordre de Malte. Peut-être là est le départ de la vassalité de Villemoisson à Mée-les-Melun. Sous l’ancien régime notre région dépend d’ailleurs de la maréchaussée de Melun.

- Le domaine de Villemoisson a appartint ensuite aux Fourqaut : Jean, est seigneur de Montpipeau, du Perray et du Cochet (1414) ; Christophe remplace Guy de Giresmes vers 1480.

- En 1508 arrivent les Barbeau dont Henri épouse Laurette Fourquaut fille de Christophe. Madeleine Barbeau dernière héritière des seigneurs de Villemoisson, épouse en 1588 Louis de La Ferté.

- Dès lors, le domaine devient un arrière fief. En 1596, Jehan de la Fosse fait l’acquisition de Villemoisson, puis en 1598 de Sainte-Geneviève-des-Bois, où sera la demeure seigneuriale.

- En 1628, Antoine Boyer, un des ancêtres de neuf souverains ou chefs de maisons actuelles, se rend acquéreur des deux seigneuries. En 1659, son fils, Antoine, « sous forme de contrat d’échange », moyennant finance « quitte et délaisse les seigneurie à la famille de Noailles.

- Quatre Noailles se succèdent : Anne, Anne Jules, Jean Emmanuel, Adrien Maurice, mais nos seigneuries ne les intéressent pas, ils sont propriétaires d’importants domaines en France. Elles sont placées en fermage à Monnerot et Bartel de Bonneval, qui eux-mêmes les confies en gérance à d’autres pour exploiter nos villageois qui doivent par leur travail profiter à tout ce monde.

- En 1734, les terres reviennent à Madame Marguerite Pélagie Danican, veuve Michel Amelot. A sa mort, son fils, pour éponger les dettes de sa mère, revend les propriétés à Pierre Durey d’Harnoncourt déjà seigneur de Morsang-sur-Orge. Jusqu’à la chute de l’ancien régime Sainte-Geneviève, Villemoisson et Morsang auront un seigneur commun.

- En 1767, Louise Bernarde d’Harnoncourt, grâce au désistement de son frère, apporte les trois seigneuries à Jean Louis Bertier de Sauvigny. Son fils, Louis Bénigne sera le dernier seigneur, en 1789, il est une des premières victimes de la Révolution.

- Pendant la Révolution, les Villemoissonnais demandent la suppression des pigeons dévastateurs de récoltes, la destruction des grands arbres le long des chemins portant ombrage aux cultures, le libre accès aux chemins principaux pour la plupart interdits par le seigneur pour son utilisation personnelle et pour la chasse.

- Dès cette période et au XIXe siècle, la municipalité a le souci de résoudre l'intégrité de la commune. Elle dispute ses droits d’usage aux propriétaires, l'accès aux voies sur l'ensemble de son territoire, certaines étant prétendues privées. Ainsi, à l'aube du XXe siècle, un jugement décrète-t-il que les voies de la forêt de Séquigny appartenant autrefois au roi sont désormais propriété de la Nation.

- Le XXe siècle est l’urbanisation du plateau. Dans sa première moitié, c’est le lotissement du Bois de Villemoisson : la forêt cède la place à une zone pavillonnaire. Puis dans la seconde, celui de la Plaine et la création de son centre-ville : 30 années, de 1955 à 1985, de démarches, de discussions, de pourparlers. C’est la mutation d’un village rural en agglomération urbaine qui a définitivement façonné l’actuel Villemoisson. La loi Guichard interdisant les grands ensembles devait sauver Villemoisson de l’établissement d’une cité démesurée et lui permettre de maintenir son caractère de parc habité.

[modifier] Patrimoine

[modifier] L’église

Reconstruite en 1768 à l'initiative de Pierre Durey d'Harnoncourt, alors seigneur de Villemoisson, succède à un premier édifice du xive siècle dont seul subsisterait le clocher.

[modifier] La porte de l’ancienne ferme seigneuriale (XIIe s)

Ancien manoir des seigneurs de Villemoisson appelé le « fief du Sauvage ». Devenu ferme seigneuriale lorsque les seigneurs de Villemoisson habitèrent hors de la seigneurie. Un four à pain situé à l'intérieur, inutilisé, a été restauré.

[modifier] Le château (XVIIe et XXe s.)

Il n’a jamais été habité par les seigneurs de Villemoisson ; bâti par un métayer à qui la seigneurie a été confiée en fermage, l’un d’eux prétendant à ce titre a vu aussitôt son fief saisi. Certains propriétaires ont été seigneurs en partie du Perray. Appelé fief de Beaumont du nom de son propriétaire Marchand de Beaumont, puis « château de Villemoisson ».Mme Hérault, grand-mère de Marie Jean Hérault de Séchelles, conventionnel et rédacteur de la Constitution de 1793, l'habite de 1750 à 1770. Le dernier marquis de Bassompierre, maire de la commune, y réside de 1813 à 1837.

[modifier] Vieux Logis ou fief de la Chapelle

Construit au xviie siècle par Christophe Joguet de la Chapelle receveur de taille à Clemecy. Habité par les maires : Barthélemy Moreau (1810-1821), François Maurey (1825), Christian Neyret (1897-1900), par les Russes blancs, il est acquis par la commune.

[modifier] Le Collège (XVIIe et XIXe siècles)

Appelé par erreur « Château Gaillard », le bâtiment est décrit dans un terrier comme étant une ferme. Sa facture actuelle, due sans doute à la famille Lisfranc de Saint-Martin, date du xixe siècle.

[modifier] Castel d’Orgeval (1904)

Premier prix au concours de façades de la Ville de Paris. – Edifié par M. Laurent, principal promoteur du Bois de Villemoisson, sur les plans de l'architecte Hector Guimard, célèbre pour d'autres réalisations et pour la conception des anciennes bouches de métro. Mort aux Etats-Unis en 1942.

[modifier] Ancien presbytère (XVIIe s)

Bien national durant la Révolution, l'ancien presbytère est vendu à Joseph Blanchard, commandant des grenadiers. Successivement propriété d'Antoine Pouget, Letelier de Grécourt, Launay de Varennes et Hartenay notamment, la maison est achetée par Louis Perillat en 1901. En 1917, Maurice Normand, rédacteur en chef de la revue L'Illustration, en fait l'acquisition.

[modifier] L’Ecole de 1832

Au XVIIIe siècle, les leçons du maître d'école sont données dans un local de la ferme seigneuriale. Au début de la Révolution, un maître laïque professe dans le presbytère. Il faut attendre 1831 pour que le maire de l'époque requière d'urgence une école primaire, mais les ressources communales sont insignifiantes, car entravées par les dépenses de la garde nationale et la charge du vicaire. En 1832 toutefois, une modeste école est construite ainsi que le logement de l'instituteur.

[modifier] Ancienne mairie école (1879)

La petite école construite en 1832 se révèle rapidement insuffisante. A la fin du XIXe siècle, une loi incite les communes rurales à se doter d'une mairie école. En 1879, celle-ci entre en activité, le maître faisant aussi office de secrétaire de mairie. Le bâtiment abrite aujourd'hui le conservatoire de musique.

[modifier] Quartier des Franchises

Au temps de Charlemagne une importante communauté existait au Breuil (Epinay) s’étendant de part et d’autre de l’Orge. St. Germain-des-Prés fut l’une des premières abbayes à accorder des franchises à ses possessions dont celle du Breuil.

[modifier] Le Vieux village (Partie de l’avenue Guy Moquet)

L’implantation des habitations a très peu changé depuis le XVIIIe siècle, peut-être même certaines sont antérieures. Il suffit de comparer « le plan d’intendance » de l’époque au plan cadastral actuel.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1989 en cours François Cholley DVD Ingénieur
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
2767 3404 4050 4104 6404 6878
Nombre retenu à partir de 1968 : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

La commune compte une œuvre réputée de l'architecte Hector Guimard, qui outre les ornementations des bouches de métros, a réalisé le Castel d'Orgeval, situé avenue de la Mare Tambour. C'est actuellement une propriété privée.

Récemment, La Maison de justice et du droit du Val d'Orge (MJD) a ouvert ses portes. Elle symbolise un des projets des communes membres de l'Agglomération du Val d'Orge.

[modifier] Personnalités

  • Louis-François de Bausset (1748-1824) a résidé pendant une vingtaine d’années au château de Villemoisson-sur-Orge. Il y a écrit son Histoire de Fénelon et son Histoire de Bossuet. Il fut évêque d’Alais (aujourd’hui Alès), directeur général de l’instruction publique, pair de France, cardinal, membre de l’Académie française, duc, ministre d’Etat, commandeur de l’ordre du Saint-Esprit.
  • L'accordéoniste Aimable a habité la commune et y est enterré.
  • Maleuka y a séjourné quelques années
  • L'animateur télé Patrick Sébastien y a séjourné.

[modifier] Associations, vie culturelle...

Villemoisson regroupe de nombreuses associations notamment sportives comme le club de tennis, K'DANSE, le Football Club.

[modifier] Jumelages

En 1991, Villemoisson-sur-Orge se jumelle avec Saint-Émile, au Québec [1]. En 2002, Saint-Émile est fusionnée dans la ville de Québec (ainsi que plusieurs autres villes plus importantes, comme Charlesbourg, Sainte-Foy et Beauport). En 2006, le jumelage de Villemoisson est désormais commémoré par le nom d'une rue (de nombreuses rues furent renommées à la suite des fusions municipales, afin d'éviter la confusion induite par des rues disparates de même nom).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Voir http://perso.wanadoo.fr/audigie.claude/Maires.htm

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes



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