Théories du premier peuplement de l'Amérique
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L'origine des premiers habitants du continent américain fait l'objet de polémiques parmi les archéologues contemporains. Plusieurs théories ont vu le jour sur le contexte et la date de leur arrivée ; certaines découvertes récentes pourraient remettre en cause le modèle jusqu'ici le plus pertinent, appelé « modèle Clovis ».
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[modifier] Modèle Clovis
Le site archéologique de Clovis est l'un des plus connus des États-Unis. Il se trouve dans l'état du Nouveau-Mexique au sud-ouest du pays. Il s'agit d'un site archéologique au sein duquel ont été retrouvés en 1932 des outils préhistoriques vieux d'environ 11 500 / 13 500 ans. Les premières fouilles ont mis au jour une pointe à enlèvement flûté. À l'époque, la découverte fit grand bruit car cette flèche était inhabituelle. Grâce au squelette d'un mammouth qui se trouvait au même endroit, on a pu dater l'objet de façon relativement précise.
Dans les années qui suivirent, les archéologues ont retrouvé des milliers de ces silex en Amérique du Nord et jusqu'au Costa Rica, dans toutes sortes de milieux naturels. Ils étaient produits selon les mêmes techniques. Les scientifiques ont également montré que tous les animaux géants d'Amérique (mammouths, tatous géants ou glyptodon, paresseux géants, tigres aux dents de sabres, camélidés et équidés) avaient soudainement disparu. On en a conclu qu'un peuple venu d'ailleurs avait apporté avec lui une arme redoutable : la pointe de Clovis.
On a longtemps considéré que les porteurs de la culture Clovis étaient venus d'Asie par le l'isthme de Béring exondé pendant les glaciations, et que cette culture était la plus ancienne du continent américain. Cette grande migration depuis la Sibérie, donnant naissance au premier peuplement américain, était expliquée par le théorie dite de Clovis, selon laquelle, l'Homme aurait traversé la Béringie (détroit de Béring) vers 14 000 ans. Il serait arrivé en Amérique du Nord vers 13 500 ans, date correspondant aux vestiges lithiques trouvés sur le site de Clovis aux États-Unis. Ensuite, les groupes humains migrèrent par vagues successives vers l'Amérique du Sud. De plus ces humains étaient, logiquement, les ancêtres des Amérindiens d'aujourd'hui de type mongoloïde au crâne brachycéphale. Jusque dans les années 1980, cette hypothèse était la mieux concordante avec les faits découverts et décrits auparavant.
Les controverses débutèrent à propos de la découverte du site de Lewisville, au Texas en 1957. Là furent mis au jour les squelettes de nombreux animaux, dont certaines espèces aujourd'hui disparues (mammouths, glyptodons, camélidés, équidés, cerfs, ours, etc.) et des pointes de lances du type Clovis. Mais tous ces ossements et artefacts furent datés par le carbone 14 de 38 000 ans. Cette date fut rejetée par les historiens de l'époque, d'autant plus que les pointes de lances étaient considérées comme de type Clovis. D'autres expertises de datation effectuées en 1963 confirmèrent la date avancée antérieurement. Enfin, en 1978 puis en 1980, Dennis Stanford de la Smithsonian Institution aidé de deux ingénieurs de l'Armée américaine mirent en parallèle la date de 37 000 ans / 38 000 ans et l'occupation humaine du site jusqu'à la période de 12 000 ans. Le site de Old Crow dans le Yukon proche de la Béringie, a livré des artefacts datés de 25 000 ans.
Si les ancêtres des Amérindiens (d'origine mongoloïde) arrivèrent en Amérique vers 13 500 ans, d'autres populations, d'origines peut-être plus diverses, ont pu arriver avant eux. Certains auteurs ont ainsi émis l'hypothèse selon laquelle les artefacts jusqu'ici considérés comme liés à la culture Clovis pourraient en fait être solutréens. À peine émises, ces suppositions furent instrumentalisées par les média, dans le contexte des revendications politiques et historiques des Amérindiens et des opposants à ces revendications (parmi lesquels les ultra-nationalistes blancs).
[modifier] Remise en cause du modèle de Clovis
[modifier] Contestation de la date
Plusieurs découvertes récentes remettent en cause l'ancienneté admise jusqu'ici pour l'occupation de l'Amérique par les Hommes. Parmi les sites fouillés, certains ont révélé des ossements de Paléoaméricains antérieurs à la période dite de Clovis ainsi que des objets antérieurs à la culture de Clovis : les spécialistes les appellent "sites pré-Clovis" :
- La présence humaine est attestée en Amérique du Sud, il y a quelques 60 000 ans. Les peintures rupestres de la grotte de Pedra Furada dans le Parc national de Serra da Capivara située au sud-est de l'état du Piaui (centre du Brésil) indiquent une période se situant entre 60 000 ans et 55 000 ans. Cette région est riche en sites préhistoriques s'échelonnant dans les mêmes dates.
- Le site de Monte Verde au Chili, classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO se distingue par deux niveaux archéologiques : Le site préhistorique de "Monte Verde I" le plus ancien avec une occupation humaine datée vers 33 000 ans à 35 000 ans ; et le site préhistorique de "Monte Verde II" daté de 12 500 ans à 15 000 ans.
- Le site de Pikimachay situé dans la vallée d'Ayacucho des Andes péruviennes dont les artefacts sont datés de 22 000 ans.
- Un campement situé près de Pittsburg, le site de Meadowcroft, dans le sud-ouest de la Pennsylvanie, a été fouillé par James Adovasio : des lames et des nucléus ont été datés de 16 000 ans à 19 000 ans avant notre ère. La publication de ces résultats fut contestée jusqu'à la découverte d'autres sites pré-Clovis.
- Le site de Cactus Hill en Virginie a livré des pointes comparables à celles des Solutréens et vieilles de 19 000 ans.
- Le site de Topper en Caroline du Sud daterait de plus de 20 000 ans, voire 50 000 ans selon les dernières analyses effectuées.
- La Caverne de Pendejo au Nouveau-Mexique révèle des datations de 35 000 ans à 55 000 ans, rigoureusement effectuées par les laboratoires de différentes universités californiennes.
- La Grotte de Sandia située également dans le Nouveau-Mexique, fournit des objets et ossements d'animaux datés de 25 000 ans à 30 000 ans.
- En 2005, dans une ancienne carrière située près du volcan Cerro Toluquilla (Puebla au Mexique), des traces humaines vieilles de 38 000 ans ont été découvertes par une équipe britannique sur une couche de cendres fossilisées.
- En 2003/2004, un projet commun de recherche archéologique entre les universités de Mexico et du Texas, a permis de dater les empreintes de pas du site de Hueyatlaco (près du volcan de Toluquilla) à 40 000 ans. Ce site fut le sujet de nombreuses polémiques dans les années soixante-dix car certains archéologues réputés datèrent ces empreintes de pas humains de 250 000 ans... ce qui signifierait, si c'était confirmé, que des groupes d' Homo erectus ont eux aussi atteint les Amériques.
- Le site El Cedral au Mexique a livré plusieurs foyers humains dont le plus ancien remonte à près de 40 000 ans.
- L'homme de Folsom retrouvé au Nouveau-Mexique aurait 20 000 ans.
[modifier] Contestation des origines
[modifier] Données crâniologiques
L'analyse crâniologique a encore cours aux États-Unis, mais a été abandonnée en Europe. En effet, les Européens sont statistiquement plus dolichocéphales que les Africains, eux-mêmes statistiquement plus brachycéphales, mais la variabilité humaine est énorme quel que soit le sous-groupe considéré. De plus l'indice céphalique est en partie lié à l'environnement et il existe des différences entre les migrants arrivés aux États-Unis à la fin du XIXe siècle et la génération de leur descendants[2].
Selon l'analyse crâniologique, la plupart des crânes découverts sur des squelettes antérieurs à l'époque de Clovis, ou contemporains de Clovis, révèlent des caractéristiques dolichocéphales plus ou moins accentuées avec quelques spécimens moins marqués relevant du type crânien mésocéphalique. En général, ces crânes paléoaméricains, ne portent pas en eux les caractéristiques des peuples amérindiens actuels d'origine mongoloïde et à la crâniologie souvent brachycéphale. Souvent, mais pas toujours, et c'est pourquoi l'Homme de Kennewick, dolichocéphale, pourrait quand même avoir une origine asiatique. La recherche est actuellement en pleine évolution et les distinctions crâniologiques et morphologiques sont loin d'être des cloisonnements rigides, car toute nouvelle découverte modifie ce classement provisoire et évolutif. Pour le moment ce ne sont que des hypothèses d'études scientifiques. Les archéologues, les anthropologues, les généticiens et les linguistes s'activent et échangent leurs travaux à travers de nombreuses publications et symposiums spécialisés afin de permettre un jour prochain d'apporter des réponses à cette évolution de l'histoire de l'Amérique.
Crâne | Hypothèse | Description |
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Crânes dolichocéphales | Hypothèse type europoïde ou caucasien |
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Crânes dolichocéphales | Hypothèse type australoïde ou africain |
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Crânes dolichocéphales et mésocéphales | Hypothèse mixte type europoïde ou aïnou ou australoïde |
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Crânes mésocéphales | Hypothèse type Homo sapiens autochtone |
Le débat sur cette nouvelle hypothèse d'une origine homo-sapiens autochtone est largement engagé. Les recherches analystiques se poursuivent activement afin d'étayer le sujet, car pour un certain nombre de spécialistes, ces deux derniers squelettes sont toujours rattachés et classés avec ceux de la femme de Peñon et de Baja California. |
[modifier] Les apports de la génétique : les haplogroupes
Les travaux de Douglas Wallace ont largement remis en cause l'origine asiatique des premiers Américains ou Paléoaméricains: en s'intéressant à l'ADN mitochondrial des Amérindiens, il réussit à prouver
- que le peuplement de l'Amérique s'est fait en plusieurs vagues migratoires dont la plus ancienne remonte selon les études archéologiques les plus récentes à 60 000 ans;
- que ces migrations venaient d'Asie mais aussi d'Europe (type europoïde ou caucasien);
- qu'une origine australoïde (mélanésienne ou africaine) était constatée sur les squelettes découverts dans plusieurs sites préhistoriques d'Amérique du Sud (Brésil) et Centrale (Mexique).
Les recherches génétiques ont permis de classer l'ADN mitochondrial ou ADNmt en quatre haplogroupes principaux présents chez 97% des populations d'Amérique : A, B, C et D. Chacun de ces haplotypes est présent sur le continent américain.
Le cas particulier de l'haplogroupe X présent en Amérique du Nord et en Europe.
Haplogroupe | Description |
---|---|
Type A | Réparti sur l'ensemble du continent américain, il est constitutif du génome des populations amérindiennes issues des dernières migrations mongoloïdes, empruntant le détroit de Béring formant alors une vaste bande de terre, reliant l'Asie à l'Amérique en raison de la baisse du niveau des océans de près de 100 mètres apparue lors de la dernière glaciation de Würm. Ce pont terrestre, reliant les deux continents, est appelé Béringie. Ce marqueur génétique est commun aux populations d'Asie centrale. |
Type B | Localisé uniquement le long de la frange côtière de l'Océan Pacifique. Il est présent sur la côte occidentale de l'Amérique du Sud, la côte sud-ouest de l'Amérique du Nord (Baja California) ainsi que dans la majeure partie de l'Amérique centrale. Cela suggèrerait une migration ancienne par une circumvulation des populations ayant vécu sur le pourtour des rivages de l'océan Pacifique. L'haplotype B est absent de Sibérie et d'Asie centrale. Ce marqueur génétique indiquerait une origine du sud-est asiatique, australoïde ou pacifique. |
Type C | Localisé exclusivement au sud de l'Amérique du Sud. Cet haplotype C suggérerait une hypothétique migration très ancienne, provenant d'Asie centrale pendant le Pléistocène et ayant migré par l'Asie du sud-est avant de passer en Amérique, par le pont terrestre de la Béringie, dès le début de la dernière glaciation de Würm, vers 75 000 ans. |
Type D | Localisé également au sud de l'Amérique du Sud mais également dans l'ensemble du bassin amazonien. Ce marqueur est absent en Amérique centrale ainsi qu'en Amérique du Nord... sauf chez les Esquimaux Inuits dans l'extrême nord de l'Amérique du Nord. Sa présence en Amérique du Sud suggère une migration également très ancienne qu'elle va partager avec celle porteuse de l'haplotype C. La présence de l'haplotype D parmi le peuple esquimau (ou inuit) indique également son retour en Amérique avec la migration d'Asie la plus récente. Son origine est attestée en Asie du Sud-Est. Rejoint par les populations à l'haplotype C, ces deux Haplogroupes vont parcourir le même cheminement vers la Béringie puis l'Amérique jusqu'à la Terre de Feu. |
Type X |
Les spécialistes Brun, Hosseini, Allen, Schurr et Wallace du Centre de médecine moléculaire de l'Université de Médecine d'Emory, Atlanta, États-Unis ; ainsi que les professeurs Torroni, Scozzari, Cruciani du Département de génétique et de biologie moléculaire de l'Université La Sapienza de Rome ; et le professeur et mathématicien Bandelt, maître de conférences à l'Université de Hambourg (Allemagne), ont proposé qu'un cinquième haplogroupe d'ADNmt (haplotype X) soit représenté parmi les lignées fondatrices des populations d'Amérique. |
[modifier] Théorie d'un peuplement solutréen
Elle est avancée par deux chercheurs du Smithsonian Institute, Denis Stanford et Bruce Bradley. Les Solutréens vivaient à 5 000 km de l'Amérique du Nord entre 22 000 et 17 000 BP (Paléolithique supérieur). Les sites solutréens se concentrent essentiellement dans le sud-ouest de la France. Les spécialistes leur reconnaissent une grande habileté : ils inventèrent le traitement thermique pour la fabrication des outils en silex ainsi que l'aiguille à chas.
En enquêtant en Sibérie et en Alaska, Denis Stanford trouva des outils préhistoriques très différents de ceux de Clovis (microlames montées sur des os et non des bifaces). Il démontra en observant les techniques des Inuits, que le voyage entre l'Europe et l'Amérique était possible il y a 16 000 ans. Pour traverser l'Atlantique, les Solutréens ont pu utiliser les mêmes techniques que les Inuits : en naviguant sur de petits bateaux près de la banquise (qui descendait bien plus au sud qu'aujourd'hui), ils pouvaient se protéger sous leurs canots en cas de tempête. On peut imaginer que le voyage devait être plus facile en été : les Solutréens auraient suivi les icebergs. Ils trouvaient leur nourriture en pêchant ou en chassant sur la banquise à l'aide de leur outillage perfectionné. Pour Denis Stanford, le voyage devait être pénible mais pas impossible : on sait que des Inuits préhistoriques voyageaient couramment entre l'Alaska et le Groenland en bateau. Quant à Bruce Bradley, il a étudié les similitudes de technique entre les Solutréens et les hommes de Clovis : ils utilisaient de gros éclats pour fabriquer leurs pointes.
Les Amérindiens auraient donc des ancêtres européens.
Cette théorie reste cependant très controversée, du fait de la difficulté que représente la traversée de l'Atlantique au Paléolithique supérieur, des nombreuses différences entre les deux sites (comme par exemple l'absence d'art pariétal chez les Clovisiens), et aussi parce que les similitudes peuvent s'expliquer par les nécessités mécaniques de la taille du silex et la logique de l'amélioration de cette taille avec le temps, sans qu'il soit nécessaire de faire appel à des migrations (l'agriculture est bien apparue indépendamment sur plusieurs continents, et a donné des civilisations qui s'ignorèrent totalement jusqu'en 1492).
Les arguments basés sur les similitudes entre outils de pierre des sites Clovis et du Solutréen ont également été contestés. Le Solutréen est l'un des faciès du Paléolithique supérieur européen, présent dans le Sud-Ouest de la France et en Espagne. Il est notamment connu pour avoir livré des pointes foliacées bifaciales très fines, nommées « feuilles de laurier », présentant des analogies morphologiques avec les pointes retrouvées dans les sites Clovis. Les tenants d'une migration des groupes solutréens vers l'Amérique perdent toutefois de vue que plus de 5 000 séparent les dernières expressions du Solutréen en Europe des premières pointes Clovis et que plusieurs milliers de kilomètres d'océan séparent les deux aires géographiques considérées [7]. La production de pointes foliacées bifaciales est connue dans de nombreux contextes géographiques (Australie, Afrique du Sud) et chronologiques (Middle Stone Age, Paléolithique moyen final) et une convergence morpho-technique est probable entre armements solutréens et Clovis.
[modifier] Arguments linguistiques
Les ressemblances trouvées par certains linguistes tels Merritt Ruhlen, entre la langue pré-indoeuropéenne qu'est le basque et l'algonquin (groupe Na-Dene). Ils sont eux aussi très contestés par la majorité des linguistes.
[modifier] La recherche archéologique et directives fédérales NAGPRA
En 1990, une loi fédérale américaine "The Native American Graves Protection and Repatriation Act" (NAGPRA), en français : loi fédérale sur "La protection et le rapatriement des tombes des premiers américains". Cette loi exige que les biens culturels amérindiens soient rendus aux premiers peuples quand ces biens on été déterrés. Cette loi autorise néanmoins aux équipes d'archéologues d'analyser les découvertes mais très rapidement en raison d'un délai de temps très court. Par biens culturels, la loi indique les restes humains, les objets funéraires et sacrés, et tout objet et artefact du patrimoine amérindien. Bien que cette loi fédérale fût rendue nécessaire pour mettre un terme aux pillages de sites historiques, les archéologues et chercheurs états-uniens accusent, néanmoins, cette loi NAGPRA de restreindre gravement la recherche archéologique sur les origines des premiers habitants des États-Unis. En outre, il est difficile, sinon fallacieux, de relier un squelette d'il y a plusieurs dizaines de milliers d'années à un peuple actuel. Le cas de l'homme de Kennewick est symptomatique, les tribus amérindiennes demandaient le retour dans leur terre respective de ce squelette dont l'étude a révélé une origine caucasienne ou europoïde et non mongoloïde et amérindienne. Cette loi permettrait ainsi aux populations amérindiennes de freiner l'évolution actuelle de la recherche sur les découvertes de plus en plus nombreuses de squelettes paléoaméricains de types europoïde ou australoïde, en exigeant, comme la Loi NAGPRA le permet, le réenterrement rapide de tous ces ossements qui révolutionnent depuis une vingtaine d'années, l'histoire des premiers peuplements de l'Amérique.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Références
- ↑ Philippe Jacquin, Daniel Royot, Go West ! Histoire de l'Ouest américain d'hier à aujourd'hui, Paris, Flammarion, 2002, page 20
- ↑ (Boas, 1913)
- ↑ [1], [2]
- ↑ Philippe Jacquin, Daniel Royot, Go West ! Histoire de l'Ouest américain d'hier à aujourd'hui, Paris, Flammarion, 2002, page 19
- ↑ [3] et [4]
- ↑ * http://www.inah.gob.mx/index_.html
- ↑ L.G. Straus, D.J. Meltzer et T. Goebel, « Ice Age Atlantis? Exploring the Solutrean-Clovis "connection" », World Archaeology, vol. 37 (4), pp. 507–532.
[modifier] Liens
- http://www.inah.gob.mx/index_.html
- http://www.edomexico.gob.mx/identidad/civica/html/tepexpan.html
- http://pw2.netcom.com/~wandaron/arch-anth.html
- http://aci-multimedia.chez-alice.fr/connaissance/amerique.htm
- http://www.ivry.cnrs.fr/deh/ramrozzi/tap/palevol04amerind.pdf
- http://anthropologie-et-paleopathologie.univ-lyon1.fr/HTML/HTML/Anthropologie%20anatomique%20version%20finale%202%20_%20htm.html
- http://www.hapmap.org/whatishapmap.html.fr
[modifier] Bibliographie
[modifier] Ouvrages
- mtDNA haplogroup X : An ancient link between Europe/Western Asia and North America? ; Brown, Hosseini, Torroni, Bandelt, Allen, Schurr, Scozzari, Cruciani, WALLACE ; American journal of human genetics ; ISSN 0002-9297 ; 1998 ; University of Chicago Press, Chicago, États-Unis.
- Adovasio James, Jake Page ; The first Americans : In pursuit of archeology's greatest mystery ; Modern Library, réédition 2003.
- Hubbe, Mazzuia, Atui, Neves ; A primeira descoberta da América ; Sociedade Brasileira de genetica ; Sao Paulo ; 2003.
- Pucciarelli hector ; Migrations y variacion craneofacialhumana en América ; departamento Cientifico de Antropologia des museo de La Plata ; 2003.
- Ripan, Smith ; Brief communication : Haplogroup X confirmed in prehistoric North America, Ameican Journal of Physical Anthropology ; 2002.
- Bryan ; Early Man in America from Circum-Pacific Perspective ; Département d'Anthropologie, Université d'Alberta, Edmonton, Canada ; 1978.
[modifier] Articles
- Jean-François Dortier, "Peuplement de l'Amérique : surprenantes découvertes", dans Sciences humaines n°168, février 2006
- Jason A. Eshleman, Ripan S. Malhi, David Glenn Smith, "Mitochondrial DNA Studies of Native Americans: Conceptions and Misconceptions of the Population Prehistory of the Americas", Evolutionary Anthropology, 12:7–18 (2003)
- Jody Hey, "On the Number of New World Founders: A Population Genetic Portrait of the Peopling of the Americas", Public Library of Science Biology, 3(6):e193 (2005).