Stanisław Lubieniecki
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
Stanisław Lubieniecki né le 23 août 1623 à Raków - mort le 18 mai 1675 à Hambourg, astronome, historien et écrivain polonais.
Famille Lubieniecki de la noblesse polonaise.En anglais, son nom s'écrit tantôt Lubiniezky tantôt Lubyenyetsky. Il est d'abord élève à l'Académie Rakowska (célèbre établissement qui enseigne les thèses du socinianisme), puis à la fermeture de celle-ci en 1638 il continue ses études à Kisielin sur Wołyn. En 1644, il part à Torun, où il prend des cours privés Profitant d'une bourse zborowego ⇔ de la communauté religieuse il poursuit ses études en France et en Hollande dans les années 1646-1650. En 1646, il s'inscrit à l'Université d' Orléans, et un an après à l'institut calviniste de Saumur, puis à l'Université catholique d'Angers. A Paris, il reste sous l'influence du milieu du socinianisme, auquel il adhère peu après En 1649, il s'inscrit à l'université de Leyde, où il discute avec Descartes sur le mouvement de la Terre. Peu après, il regagne la Pologne. En 1654, il est ministre de la communauté socinienne (Frères Polonais) de Czarkowy.
Lors des inondations du 25 octobre 1655 en Suède, il figure à la tête de la délégation des Frères polonais qui se rend auprès du roi de Suède Charles X Gustave afin d'obtenir que les "ariens" (Sociniens) soient rétablis dans leur liberté de culte. Il peut ainsi se réfugier à Cracovie sous la protection de la garnison suédoise. Après la capitulation de la ville, le 1er septembre 1657, il se rend en Poméranie suédoise. Il se consacre désormais à des discussions épistolaires sur des questions théologiques, où il affronte de vives attaques luthériennes. En 1658, en tant que "Frère polonais", il est exilé par décision de la Diète. Il trouve un nouveau protecteur en la personne du roi du Danemark Frédéric III. Il s'installe alors à Hambourg, où il est constamment en butte aux attaques du clergé luthérien.
Stanisław Lubieniecki mourra d'empoisonnement avec ses deux filles, vraisemblablement suite à l'imprudence d'une domestique qui cuisinait dans des ustensiles ayant servi à fondre du mercure. Sa dépouille repose au cimetière de la cathédrale d'Altona, près de Hambourg.
Il a publié ses travaux astronomiques des années 1666-68 sous le titre Theatrum Cometicum, une anthologie illustrée de 415 comètes. Pour honorer le souvenir de cet astronome, on a donné son nom à l'un des cratères de la Lune.