Smaïn
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Smaïn (3 janvier 1958 à Constantine), de son nom Smaïn Faïrouze, est un comédien et humoriste français.
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[modifier] Biographie
[modifier] Enfance
Né le 3 janvier 1958 à Constantine en Algérie, abandonné dès sa naissance par ses parents, Smaïn Faïrouze est élevé dans un orphelinat catholique jusqu'en 1960, lorsque, âgé de 2 ans, il est amené en France par une femme juive de Constantine. Il est ensuite adopté par un couple, son père adoptif, balayeur municipal, est algérien et sa mère, marocaine berbère, femme de ménage. Il a participé de nombreuses années au chant choral.
Smaïn, pour percer dans le monde du « show-business », a dû compter sans limite sur l'appui de ses parents adoptifs : « D'origine modeste, ils regardaient avec méfiance le monde des artistes. Ils me répétaient sans cesse qu'il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus... Mais mon désir a vite eu raison de leurs conseils ! Malheureusement ils sont morts trop tôt pour pouvoir profiter de ma réussite. Mais j'espère qu'ils en auraient été fiers ! ».
[modifier] Carrière professionnelle
Smaïn a débuté par une longue carrière de café-théâtre qu'il débute dans les années 1980 dans de petits cabarets parisiens. Plus tard, il fera la connaissance de Philippe Bouvard, qui lui offrit une place dans son célèbre Petit Théâtre de Bouvard. Là-bas, Smaïn élargira son champ de connaissances en rencontrant Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus, et Seymour Brussel. Cette rencontre ne sera pas sans conséquence puisqu’à cinq, ils monteront un petit groupe humoristique qui tournera durant quelques années.
Mais c’est le one-man-show que Smaïn finira par choisir. Le temps de se lancer, il fera une montée de plus en plus fulgurante et enchaînera les spectacles d’année en année : A star is beur en 1986, T'en veux ? en 1989, Comme ça se prononce en 1996, où il obtiendra le Molière du meilleur one-man-show. En même temps, Smaïn se voit offrir de plus en plus de rôles au cinéma. Passant du nanar le plus complet au film qui obtenu le césar du meilleur premier film : « L’œil au beur(re) noir ».
Ainsi, l'humoriste a fait ses preuves, avec toutefois un bilan contrasté: "Comme tout le monde, on a des réussites et des échecs... Pour les échecs, ce sera motus.
Il enregistrera courant 2008 le Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saëns dont il a écrit le livret sur une réorchestration d’Eric Tanguy.
[modifier] Filmographie
[modifier] Acteur
(à compléter)
- 1982 : Te marre pas ... c'est pour rire ! de Jacques Besnard : Un ouvrier
- 1982 : Le Grand Frère de Francis Girod
- 1984 : La Smala de Jean-Loup Hubert
- 1985 : Le téléphone sonne toujours deux fois !! de Jean-Pierre Vergne
- 1985 : L'oeil au beur(re) noir
- 1987 : Flag de Jacques Santi
- 1990 : On peut toujours rêver de et avec Pierre Richard
- 1992 : À la vitesse d'un cheval au galop de Fabien Onteniente : Fairouze
- 1995 : Trois vies et une seule mort de Raoul Ruiz : Luca
- 1996 : Les Deux Papas et la Maman
- 1998 : Charité biz'ness de Thierry Barthes
- 1998 : Bingo!
- 1999 : Recto Verso de Jean-Marc Longval (avec Michel Muller)
- 1999 : Le Schpountz de Gérard Oury
- 2000 : Old School de Karim Abbou
- 2003 : Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie : Un comédien qui refuse de tourner avec Laurent
- 2006 : Harkis (téléfilm d'Alain Tasma pour France 2, d'après le livre Mon père, ce harki de Dalila Kerchouche)
[modifier] Réalisateur
- 1987 : Numéro spécial (court métrage co-réalisé avec Jean-Marc Longval)
- 1994 : À quoi ça rime (court métrage)
- 1996 : Les Deux papas et la maman (co-réalisé avec Jean-Marc Longval)
[modifier] Récitant
- 2004 : Pierre et le loup de Serge Prokofiev, direction d'orchestre Fayçal Karoui