Saint-Loup (Charente-Maritime)
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Saint-Loup-de-Saintonge | |
Pays | France |
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Région | Poitou-Charentes |
Département | Charente-Maritime |
Arrondissement | Arrondissement de Saint-Jean-d'Angély |
Canton | Canton de Tonnay-Boutonne |
Code Insee | 17356 |
Code postal | 17380 |
Maire Mandat en cours |
M. Descout Pierre 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Trézence, de la Boutonne à la Devise |
Latitude Longitude |
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Altitude | 2 m (mini) – 48 m (maxi) |
Superficie | 16,42 km² |
Population sans doubles comptes |
273 hab. (1999) |
Densité | 16,6 hab./km² |
Saint-Loup-de-Saintonge est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Cette commune de 1642 ha comporte 273 habitants disséminés dans pas moins de 21 hameaux. Les plus importants d'entre eux sont le village de Goux avec une soixantaine d'habitants et le bourg avec une trentaine d'habitants.
Le territoire de Saint-Loup est composé de marais inondables (1/3 du territoire), de vallées humides et de collines (alt. max. : 48m) pour le reste du territoire. Saint-Loup est arrosé par le Bibot, qui se jette dans la Soie, qui elle même se jette dans la Trézence. Hors de la commune ensuite, la Trézence se jettera dans la Boutonne qui rejoindra la Charente.
La commune supporte une activité agricole de polyculture et élevage. La quasi-intégralité du territoire est recouvert de cultures céréalières ou fourragères (maïs, blé, tournesol, orges,colza, fourragères...). Quelque vignes témoignent encore du passé viticole de la région. L'élevage concerne surtout la production laitière : 4 éleveurs bovin (races Prim'Holstein, normande) et un éleveur caprin. Un élevage de vaches à viande est aussi présent (race blonde d'Aquitaine).
[modifier] Vie de la commune
Un comité des fêtes organise le marché aux fleurs le second week-end de mai, où plus de 300 personnes viennent manger à midi les sardines grillées et l'entrecôte... Le second week-end d'août, la fête de l'été voit s'affronter des équipes représentant les communes locales et les estivants, dans des épreuves ludiques, autour d'une piscine improvisée où le clou du spectacle est le concours de pêche à l'anguille à la main.
Le club de football de la commune a été créé en 1936. Il porte aujourd'hui le nom d'AS Trézence. Fin août, il organise une randonnée semi-nocturne ouverte à tous qui permet de découvrir les chemins et les paysages de la commune sous le coucher de soleil, la parcours étant agrémenté d'étapes gastronomiques où sont servis le pineau, le jambon grillé et les mojhettes. Les matchs de l'équipe de football sont des moments importants de la vie communale, notamment les rencontres phares de la saison que sont les derbys contre Landes et Tonnay-Boutonne, les communes voisines. En 2006, la sélection saint-loupéenne s'est brillamment imposé 4-0 sur le terrain de l'ES Landes et a battu les joueurs de Tonnay-Boutonne 6-0.
Le territoire hétérogène de la commune le prédispose également à la chasse, amplement pratiquée à Saint-Loup. Le marais notamment, haut-lieu de migration avicole, est parsemée de tonnes ou se pratique la chasse de nuit hivernale. Le marais et ses canaux est également un rendez-vous connu des pécheurs de la région.
[modifier] Histoire
Sur la commune se trouvent plusieurs logis dont certains jouèrent un rôle lors de la Révolution française. Les habitants de Saint-Loup (autrefois beaucoup plus nombreux) étaient très engagés dans la lutte contre la noblesse et le village qui portait auparavant le nom de Saint-Luc, fut rebaptisé L'Epinay-Sans-Culotte (voir sans-culotte) pendant la Révolution pour prendre par la suite son nom définitif. L'extension « de Saintonge » marque le fait que la commune se trouve au nord de la Saintonge, presque aux frontières de l'Aunis, aussi, cette dénomination permettait aux voyageurs (de Saint-Jacques-de-Compostelle par exemple) de savoir où ils se trouvaient (même chose pour Aulnay ou Saint Genis).
Lieu remarquable, hostile et mystérieux de la commune, le marais a été drainé par des bagnards (époque ?). Il a été retrouvé un rapport fait à Louis XIV évoquant ce lieu comme un marécage insalubre inondé de septembre à juin. Si il a été utilisé, plus ou moins anecdotiquement, pour l'extraction de la tourbe, la pâture des bovins et la culture du haricot (la fameuse mojhette), c'est depuis peu que la maïsiculture a permis une réelle exploitation de ce territoire. Les inondations restent pourtant annuelles, de octobre/décembre à février/avril.
Les habitants de la commune ont longtemps vécu de la production viticole (eau-de-vie, pineau, vin) et d'huile de noix. En témoignent les quelques moulins à eaux encore existant (Goux). Suite à la destruction des vignobles par le Phylloxéra dans les années 1860, l'influence vendéenne a poussé les locaux à se tourner de plus en plus vers l'élevage bovin laitier. Cette période marque aussi le début de l'exploitation agricole du marais comme prés de pâture.
à compléter
[modifier] Monuments et lieux touristiques
Une église du XII-XVe siècle surmonte le bourg avec son double clocher caractéristique.
On dit que l'une des cloches attire l'orage, et l'autre le repousse. Autrefois, un ecclésiastique était chargé de jouer ainsi avec la météo au bon vouloir des habitants, en échange d'une taxe en produits du jardin.
à compléter