Saint-Julien-de-Civry

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Saint-Julien-de-Civry

Pays	France
Région	Bourgogne
Département	Saône-et-Loire
Arrondissement	Charolles (chef-lieu)
Canton	Charolles (chef-lieu)
Code Insee	71433
Code postal	71800
Maire Mandat en cours	Roger Aupecle 2001-2008
Intercommunalité	Communauté de communes du Canton de Charolles
Latitude Longitude	46° 21′ 59″ Nord 4° 14′ 01″ Est / 46.366388889, 4.233611112
Altitude	264 m (mini) – 406 m (maxi)
Superficie	21,01 km²
Population sans doubles comptes	550 hab. (1999)
Densité	26 hab./km²

Saint-Julien-de-Civry est une commune française, située dans la région Bourgogne, le département de Saône-et-Loire, et le Pays Charolais Brionnais.

[modifier] Géographie

Au sud de la Bourgogne, Saint-Julien-de-Civry est un village du Brionnais, région considérée comme le berceau de la race bovine charolaise.

Le paysage est vallonné, constitué de collines s'abaissant à l'ouest vers les méandres de l'Arconce. Hauteurs boisées, parcelles de vigne et rus encaissés alternent dans un paysage de bocage typique.

L'habitat est dispersé, avec de nombreux hameaux éparpillés sur les hauteurs, tandis que le bourg est lové au pied de la butte de Prizy, offrant une vue très pittoresque en venant de Charolles.

L'essentielle activité économique est l'élevage bovin pour la viande (charolaise). Quelques chèvres et vaches laitières servent à la fabrication de fromage (le charolais).

[modifier] Toponymie et étymologie

Saint Julien est Julien de Brioude, martyr décapité à Brioude en 304. Civry pourrait venir d'un patrnoyme latin Severius accompagné du suffixe -iacum^[1]. C'est le nom d'un hameau proche du bourg, qui aurait été le centre de la paroisse au Haut Moyen Âge.

[modifier] Lieux-dits et écarts

Civry, le Grand Chemin, la Tanière, le Pou, le Guidon, Ville-Martin, Gros-Bois, Maringues, Vaux, les Jean Denis, Charnay, le Bois de Laye, les Villards, Mochère, la Brosse à l'Eau, Chevagny, Gonin, la Vaivre, le Petit Bois, le Bois de Sarre, Bourgaisin, Tollecy, les Morins, le Perret, la Noue, Villemartin

[modifier] Commune limitrophes

Canton de Charolles

Canton de Paray-le-Monial
- Nochize
- Poisson

Canton de Semur-en-Brionnais
- Oyé

Canton de La Clayette
- Saint-Germain-en-Brionnais
- Dyo

[modifier] Accès

La gare, sur la ligne Paray-le-Monial - Lyon, est désaffectée. Quelques cars s'arrêtent cependant (halte de Saint-Julien/Changy), permettant de relier Paris par TGV en trois heures.

La proximité de la route Centre-Europe Atlantique permet de relier rapidement les grands axes A6, A77/N7, A36.

[modifier] Histoire

Des restes romains à Maringues (pièces de monnaie, fragments de demeure) témoignent d'une occupation humaine dès l'Antiquité.

Avant le XII^e siècle, Civry était le centre de la paroisse. L'église de Civry aurait été détruite pendant les guerres de religion. L'église actuelle du bourg a été érigée au XIII^e siècle.
Saint-Julien dépendait des comtes palatins de Dyo, qui possédaient le château de Vaux, construit au XIV^e siècle.

Durant la Révolution française, Saint-Julien-de-Civry fut rebaptisé "Vert Pré". La commune fut alors le chef-lieu d'un éphémère canton regroupant Dyo, Saint-Germain-en-Brionnais, Amanzé et Prizy^[2].

Le château de Vaux du XIV^e siècle, ainsi que les restes du château du Petit Bois démontrent l’importance qu’a eue le village à une certaine époque. En effet, le village comptait 1 435 habitants en 1820.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE^[3])
1794	1841	1881	1901	1926	1954	1962	1968	1975	1982	1990	1999	2006
1 173	1 545	1 301	1 229	902	664	596	630	550	515	526	550	532
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Vie locale

Services : Mairie, cybercafé point d'accés multimedia, Ecole primaire, Médecin, Infirmière à domicile
Commerces : Boulangeries (2), le restaurant de Saint Julien de Civry est fermé, Salon de coiffure, Garage automobile
Artisans : Dépannage informatique, Plâtrier-peintre, Chauffagiste
Artisanat : Atelier cuir, Meubles miniatures
Loisirs : Terrains de tennis, basket, football.

La fête patronale a lieu le premier week-end de septembre. On peut alors notamment se rendre à un vide-grenier qui se tient dans les rues du village ; on y trouve également un débal'Pc ou l'on peut acheter, vendre ou échanger du matériel informatique d'occasion.

Le 14 juillet était jusqu'au début du XXI^e siècle l'occasion de la "Fête de la Treuffe" (pomme de terre en dialecte brionnais).

[modifier] Lieux et monuments

Église : Chœur, abside et clocher de l'église sont romans (XIII^e siècle (photos). On notera aussi la présence d'un tabernacle du XVIe siècle (description).

Chapelle Sainte-Geneviève, au Petit-Bois : chapelle romane (ouverte un jour par an). A proximité, restes d'un château.
Le Château de Vaux (XVII^e siècle) domine la région. Il a remplacé vers 1634 le château du XIV^e siècle, et a été agrandi vers 1900^[4].
Anciens moulins à eau (Moulin de Vaux, Moulin de Cachot). Fermes typiques.
La "Maison du sculpteur" à Charnay
Lavoir dans le bourg ("la fontaine")
Nombreux points de vue intéressants, notamment au soleil couchant, lorsque la lumière rasante met en exergue les formes douces du paysage, et dore la pierre jaune des fermes brionnaises.

[modifier] Personnalités liées à la commune

Bernard Thévenet : coureur cycliste, double vainqueur du Tour de France (1975, 1977), né à Saint-Julien-de-Civry au lieu-dit "Le Guidon" ! Le Tour y est passé à l'occasion de son centenaire (2003). Le parking du village porte son nom.
Mathieu Gautheron, sculpteur : il aurait travaillé à l'Alhambra de Grenade. Sa maison est visible à Charnay.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Notes et références

↑ Gérard Taverdet, Les noms de lieux de Bourgogne, 3^e partie : la Saône-et-Loire, CRDP Académie de Dijon, Dijon, 1991, 2^e éd. (ISBN 3-86621-154-5)
↑ Les amis de passé charolais, Ton vieux pays, Le canton de Charolles dans son passé ancien et récent, J.P. Dumas, Charolles, 1985
↑ Saint-Julien-de-Civry sur le site de l'Insee
↑ Ibid.