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Saint-Germain-Laval (Seine-et-Marne) - Wikipédia

Saint-Germain-Laval (Seine-et-Marne)

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Pour les articles homonymes, voir Saint-Germain et Saint-Germain-Laval.
Saint-Germain-Laval
Carte de localisation de Saint-Germain-Laval
Pays France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Canton Montereau-Fault-Yonne
Code Insee 77409
Code postal 77130
Maire
Mandat en cours
Marie-Claude de Saint-Loup
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Fleuves
Latitude
Longitude
48° 24′ 04″ Nord
         2° 59′ 58″ Est
/ 48.4011, 2.9994
Altitude 47 (mini) – 133 (maxi)
Superficie 8,80 km²
Population sans
doubles comptes
2 602 hab.
(1999)
Densité 296 hab./km²

Saint-Germain-Laval est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Saint-Germanois.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

[modifier] Origine du nom

Le nom vient de l'abbaye mère Saint-Germain des Près de Paris éponyme de Saint-Germain Laval. Le nom de Saint-Germain Laval apparaît pour la première fois en 1126.

[modifier] Préhistoire

Plusieurs stations romaines s'étendent dans la direction d'Orléans jusqu'au pont de Dordives (Loiret). La Société d'anthropologie de Paris fait état de la découverte de sépultures néolithiques de la montagne de Surville (Montereau Fault Yonne), du tumulus de Montapot, etc.

Cependant cette partie de la Brie dont les sols sont lourds et épais, s'est montrée peu favorable aux habitats primitifs et gallo-romains. Seules deux haches en pierre polie auraient été retrouvées vers 1960 à la limite de la forêt de Saint-Germain Laval, près du bois des Glands.

Sur la commune de Saint-Germain Laval d'aujourd'hui aboutissent deux voies de communication romaines où sont découverts de nombreux fragments de poteries gallo-romaines.

Par ailleurs au lieu-dit "Cuit", près de Gardeloup, où se trouvaient des extractions d'argile servant aux briqueteries et aux tuileries, il a été mis au jour une fosse de deux mètres de long sur un mètre de large dont une couche de cendres recouvrait 1e fond. Sur ce lit de cendres reposaient des squelettes ayant à leurs côtés les pièces décrites ci-dessous.

1 - deux andouillers de cornes de cerf sur lesquels on distinguait facilement les stries pratiquées pour les détacher.

2 - un grattoir en silex poli et d'un travail très fin pour les retouches.

3 - un autre grattoir finement retouché présentant sur sa longueur trois dents.

4 - 4 lames de silex.

5 - 1 pointe de flèche en silex en forme d'amande.

6 - une vingtaine de pièces de monnaie en bronze parmi 1esquel quatre de Constantin, une de Tétricus père, une de Tétricus fils, une de Néron et plusieurs indéterminables.

A toutes les époques, cette région a été très peuplée ; Une des principales causes est qu'à proximité existent les sources de terre argileuse de Merlange.

Au lieu-dit "La Fontaine Froide", il fut découvert une quarantaine de lames en silex et à Merlange même, une fosse pleine de terre, de cendres et de pierres d'où l'on retira une cinquantaine de pièces romaines de l'époque Constantin.

[modifier] Saint-Germain Laval à l'époque de Charlemagne

Le très glorieux empereur Charlemagne étant à Vorms, novembre 786, fit à l'abbaye de Saint-Germain des Prés de Paris, deux donations importantes. La ville de Marolles Le Vieil et toute l'eau séparant depuis Alsiacum jusqu'au petit monastère de Saint-Maurice.

Monsieur Longnon affirme que le diplôme de 786 ne peut guère laisser de doute de l'identité d'Alsiacum aujourd'hui disparu, avec Saint-Germain Laval.

On lit dans une notice rédigée par Monsieur Quesvers, Agréée à Montereau que Marolles Le Vieil était établi sur le territoire actuel de Saint-Germain Laval entre le hameau de Pontville et Montereau, sur la rive droite de la Seine et comprenait les hameaux de Gardeloup, Petit et Grand-Buisson et même Laval. I1 aurait été détruit par les Normands en 887 - 888 quand ils remontèrent la Seine, pillèrent Melun et brûlèrent Troyes ou par suite des guerres intestines qui sévirent aussi dans nos contrées aux Xe et XIe siècles.

Les habitants de Marolles Le Vieil se divisèrent. Les uns allèrent se réfugier un peu plus loin sur les terres de l'abbaye de Saint-Germain des Près en un 1ieu qui prit 1e nom de Saint-Germain. Les autres de 1'autre côté de 1a Seine, village dans lequel l'abbaye avait également des possessions et qui perdit peu à peu son nom pour prendre celui de village détruit.

(Extrait du livre de Monsieur Desaveines - Instituteur)

La forêt de Saint-Germain Laval :

La forêt de Saint-Germain Laval a appartenu pendant un millénaire à l'abbaye de Saint-Germain des Près. Par une bizarrerie de la toponymie historique, cette forêt est tout entière située sur le territoire de la commune de Laval en Brie alors qu'elle tire son nom du vieux village de Saint-Germain Laval. Son étendue, au XVIIIe siècle est de 842 arpents 80 perches (environ 430 hectares). Les origines lointaines de la forêt de Saint-Germain Laval se perdent dans la nuit des temps. Il semble bien que les fonds de cette forêt n'aient jamais été défrichés. À partir du XIIe siècle, la forêt de Saint-Germain Laval a sa pleine personnalité. Elle est située entre Echouboulains et La Chapelle Rablais. On signale l'existence en 1140 d'un Hugues gardien des bois, dans une charte d'arbitrage donnée par Thibault II de Champagne. Cela signifie que la forêt de Saint-Germain Laval bénéficie depuis 8 siècles au moins d'une surveillance forestière. Réconfortante tradition !

La forêt a suscité tant de passion que le Roi de France et le Pape ont été tour à tour sollicités d'intervenir afin d'arbitrer les différents procès qui opposèrent les moines aux seigneurs riverains de leur terre. Outre le profit que pouvaient en tirer ces différents possesseurs. Il reste, également un usage militaire sur lequel des textes se taisent avec obstination.

En regardant les cartes de la frontière occidentale de la Champagne aux XIIe et XIIIe siècles qu'a donné Monsieur Hubert. I1 est évident que la forêt de Saint-Germain Laval se trouve dans la marche frontière séparant le comté de Champagne du Domaine Royal. Elle offre à la haie de Nangis une prolongation ou une réplique. Quand nous voyons les comtes de Champagne et les Rois de France intervenir dans sa gestion, ne sommes-nous pas fondés à dire qu'elle a constitué entre eux une séparation dont les uns et les autres reconnaissaient la nécessité ? Là est peut-être le secret de la longévité de ces arpents de bois oubliés sinon par l'histoire, du moins par les défricheurs.


Chronologie de 1177 à 1789 :

En 1177, le pape Alexandre III confirma par une bulle, le droit qu'avait l'abbaye de Saint-Germain des Près de présentation à la cure de Laval.

En 1219, Hugues VI, abbé de Saint-Germain des Près, fit accord avec Jean De Vallery seigneur de Marolles, au sujet des bois situés entre Saint-Germain Laval et Fresnières. Il fut convenu que l'abbaye ferait essarter la moitié de ces bois et que Jean De Vallery aurait droit de propriété tant sur ces bois essartés que sur les terres labourables.

En 1230, l'abbé Eudes racheta de Jean De Vallery et d'Agnès sa femme, toutes les coutumes, corvées et droitures qu'ils exigeaient des habitants de Saint-Germain Laval et, entre autres les bois plantés entre ce pays et Fresnières ; Jean De Vallery donna pour caution quatre personnes notables parmi lesquelles figure Raoul De Saint-Germain.

En 1451, Hervé Morillon, abbé de Saint-Germain des Près, en considération des guerres, pestes et autres afflictions arrivées dans le royaume, délivra de servitudes et de formariage1 les habitants de Saint-Germain Laval, Gardeloup et Marolles. Il les déchargea aussi de vingt muids2 d'avoine qu'il avait le droit de prendre sur eux tous les ans, droit qu'un de ses prédécesseurs l'abbé Richard, avait en 1366, acheté d'Erard De Thiange, seigneur de Marolles, moyennant 340 livres.

1 selon le formariage, un serf n'épouse pas une personne libre ou une personne en dehors de la seigneurie. Le formariage est corrigé par l'échange : on peut épouser une fille de la seigneurie voisine à condition qu'elle vienne se marier dans la seigneurie de celui qui veut se marier. Le droit de formariage n'est plus en usage en Bourgogne ni en Franche-Comté, sauf exceptions locales (Luxeuil, Mouthe, quelques seigneuries du duché).

2 deux kilolitres ou un nouveau muid, valent un muid de grain et trente kilolitres valent seize muids de grain.

Dans un acte du 12 Août 1603, on lit ce qui suit : « Jacques Du Quesnay, écuyer, sieur de Pontville et du Vieil Marolles, demeurant au dit Vieil Marolles, paroisse de Saint-Germain Laval », ce qui prouve irréfutablement que le vieux Marolles était à côté de Pontville. (Il existe aussi un acte de baptême sur 1es registres d'état civil à ce nom).

En 1685, une maladrerie qui existait à Courbeton fut réunie à l'Hôtel Dieu de Montereau.

A Courbeton, en face d'un château placé dans une des plus agréables situations, existait une extraction de terres argileuses blanches, servant à la fabrication de vases façon anglaise. Ces terres, très belles et à la plus grande épreuve du feu étaient surtout employées à Creil (Oise).

La cloche de l'église de Saint-Germain Laval porte l'inscription suivante « Sancte Germane. M. Loys Gallois, prestecuré du dit lieu "Chaume Larnier" m'a fondu 1599. Charles Du Quesnay, seigneur de Pontville, Thomas De Cucuasses, Louise De Patras, femme de Jehan De Meaux, seigneur de Forges, Jehanne Vincent, femme de Mestre Étienne Bardin, grenetier, de nombreux parins et marennes, Jehan Bellanger, Abraam Challiere, marigliers. Sancte Germano. M. Loys ».

Avant 1789, Saint-Germain Laval comptait 250 communiants, 145 feux. I1 était d'un revenu de 1 000 livres et dépendait de la généralité de PARIS, élection et grenier à sel de Montereau.

Sous Louis Philippe, 20 000 mûriers furent plantés à Saint-Germain Laval, parmi lesquels le mûrier des Philippines, et on essaya d'y naturaliser les vers à soie. L'essai réussit au-delà de l'espoir des expérimentateurs. Une magnanerie3 fut établie par M. L'Honore, mais cette magnanerie fut détruite et il ne reste seulement que quelques mûriers.

3 bâtiment servant à l'élevage des vers à soie.


Carte de Cassini :

Dressée par ordre du roi Louis XV, la "Carte de Cassini" est la plus ancienne des cartes de la France entière à l'échelle topographique. Elle est aussi la première dans le monde qui ait été établie en s'appuyant sur une triangulation géodésique ; celle-ci fut mesurée par Cassini de Thury de l'Académie Royale des Sciences de 1683 à 1744 ; les travaux sur le terrain et la gravure de la carte sur cuivre entrepris en 1750 ne furent terminés qu'en 1815. De nombreuses additions ou corrections portant essentiellement sur les voies de communication furent apportées aux planches de gravure entre 1798 et 1812. Malgré certaines imperfections, planimétrie incomplète, nivellement sommaire et imparfait, la "Carte de Cassini" est une œuvre remarquable, qui a rendu de grands services et a été utilisée jusqu'au milieu du XIXe siècle. Ceux qui sont curieux de l'histoire de leur terroir y trouveront d'intéressants renseignements sur l'évolution de la toponymie et des voies de communication.On peut y voir que Gardeloup se nommait Gratte Loup ; De même notre village est nommé Saint-Germain et La Val. Le nom révolutionnaire était Gardeloup-sur-Seine. Jusqu'en 1790, les communes de Courcelles (maintenant Courcelles-en-Bassée), Salins et Laval (maintenant Laval-en-Brie) étaient rattachées à Saint-German Laval.

Première invasion en 1814 :

Comme tous les pays qui se trouvent rapprochés de la capitale, Saint-Germain Laval a subi deux fois l'occupation ennemie : en 1814 et en 1870-71. Dans les premiers jours de février 1814, après la bataille de Champebert, Montmirail, Bar-sur-Aube, une armée ennemie se dirigeait sur Montereau, suivant la vallée de la Seine, c'était le corps de Schwarzenberg dont une partie venait par la route de Bray et l'autre par celle de Nangis. Le 17 février, le Maréchal Victor obligé de se retirer devant l'ennemi, occupait Saint-Germain Laval et les environs. Les alliés n'allaient donc pas tarder à faire leur apparition dans le village. À leur approche, les habitants cachèrent dans des caves et des souterrains ce qu'ils avaient de plus précieux et quelques-uns se réfugièrent dans les bois, emmenant leurs bestiaux.

Le 18 février, au matin, la bataille de Montereau s'engageait mais grâce à la bravoure et à l'intrépidité du Général Pajol et de sa cavalerie, les Wurtembourgeois furent écrasés et mis en déroute. Saint-Germain Laval n'avait pas eu trop à souffrir de la grande bataille livrée à ses portes ; cependant les boulets venaient jusqu'à Courbeton. Mais de plus grandes souffrances leur étaient réservées ; les troupes ennemies occupèrent le pays conquis et les habitants durent subir chaque jour des réquisitions auxquelles ils n'étaient pas en état de satisfaire. La chronique du village rapporte que le jour de la bataille, Napoléon 1er, venant de Montigny et passant par Gardeloup, s'arrêta chez le sieur François Marteau et y bu un verre d'eau. Après la capitulation de Paris (31 Mars 1814) et l'abdication de Napoléon 1er, le 4e régiment de Kostine cantonna assez longtemps dans la commune de Saint-Germain Laval et les environs. Les habitants qui souffraient déjà de la misère du temps, étaient obligés de fournir journellement aux troupes ennemies du pain, de la viande et du vin pour les soldats ; de l'avoine et du fourrage pour les chevaux et enfin de subir les abus et excès de tout genre auxquels se livrait l'ennemi victorieux.

Heureusement la paix et bientôt le départ des alliés vint mettre un terme à tous ces maux.

I1 n'existe dans les archives aucun document qui constate de la perte éprouvée par les habitants de Saint-Germain Laval pendant cette invasion.

Rien de saillant dans l'histoire de ce village depuis cette époque jusqu'en 1870.

Comme dans toutes les communes de France, la garde nationale fut organisée par la loi du 22 mars 1831, elle comprenait tous les hommes valides de 20 à 60 ans. Celle de Saint-Germain Laval formait une compagnie forte de 65 hommes et dépendait de La Grande Paroisse. Elle eut pour Capitaine Pecquenard. Au plébiscite du 7 novembre 1852, pour le rétablissement de l'Empire, il y eut 113 "oui" et 4 "non", au plébiscite de 1870, 74 "oui" et 42 "non".





Saint-Germain-Laval en 1821 : (Dictionnaire Topographique de Seine-et-Marne ; 1821. Ch. Oudiette)

Village, arrondissement de Fontainebleau, canton de Montereau-Faut-Yonne, ci-devant province de l'Île-de-France, dans le Gâtinais, et diocèse de Sens. La population est d'environ 300 habitants avec les hameaux de Courbeton, Trechy, Garde-Loup, Le Buisson, la maison de campagne de Merlange et la ferme de Portville. Courbeton est un château appartenant à M. le marquis de Saint-Aulaite, dans une des plus agréables situation des environs de Montereau et même du département, sur la route de Provins. On y remarque une superbe terrasse le long de la Seine, d'où les points de vue s'étendent sur une vaste plaine. Les plantations y sont distribuées avec élégance. Le grand parc renferme de belles terres blanches que l'on tire pour la fabrication des vases façon anglaise ; on les emploie particulièrement à la manufacture de Creil. Dans une maison dite Basse-coure-de-Courbeton, est établi une fabrique de faïence noire bronzée, les vases qu'elle produit sont à la plus grande épreuve du feu. M.Mamert en est propriétaire. Le terrain de cette commune est en terres labourables, vignes et prairies ; une petite partie est en bois. On trouve à Merlange une fontaine d'eau minérale. Le village de Saint-Germain est prés de la rive droite de la Seine, à 1 lieue vers le N.E. de Montereau, 3 et demie au S.O. de Donnemarie, et 17 et demie au S.O. de Melun. Sa distance de Paris est de 7 lieues( ?) et demie par Montereau et la route de Lyon qui passe à Melun (poste aux lettres de Montereau-Faut-Yonne).

Article communiqué par M. Daniel Mertz.


Guerre de 1870 - 1871 :

La commune fut occupée de nouveau en 1870-71, pendant la guerre néfaste.

Après la défaite de Sedan (1er et 2 septembre 1870), l'armée prussienne se dirigea vers Paris, qu'elle investit.

Des compagnies de gardes nationaux furent organisées dans chaque commune pour la défense des localités.

Les gardes nationaux de Saint-Germain Laval se joignirent à ceux de Montereau et des communes voisines pour aller repousser l'ennemi qui errait, dit-on, du côté de Nangis et du Châtelet. Ils partirent les uns armés de fusils de chasse, les autres de mauvais fusils à piston. À Grandpuits, il rencontrèrent environ 300 prussiens logés dans une ferme. Le combat s'engagea mais le feu vif et précis de l'ennemi joint à un renfort considérable qui arriva bientôt, ne tarda pas à dérouter les gardes nationaux qui furent obliger de battre en retraite après s'être néanmoins vaillamment défendus. Plusieurs d'entre eux furent tués ou blessés, entre autres : Correz Achille, Henri, Louis, âgé de 26 ans* et Kansteindech Adam, âgé de 38 ans, berger qui demeurait au Petit Buisson furent tués le 21 octobre 1870*. Tanne Auguste fut blessé à l'épaule ; le sieur Sylvestre Henri de Gardeloup, eut son fusil brisé en deux par une balle.

Landy Victor, caporal de la garde nationale, qui habitait Gardeloup fut tué le 30 mars 1871*.

I1 convient ici, de faire remarquer que ce petit combat contre l'ennemi, où beaucoup de gardes nationaux se conduisirent d'ailleurs avec bravoure, ne fût pas mené avec la discipline nécessaire en pareil cas.

Les gardes nationaux qui croyaient avoir raison de quelques centaines de Prussiens, ne les croyaient pas non plus aussi nombreux. De plus quelques-uns, qui ne se rendaient pas suffisamment compte du danger de cette lutte, firent en chemin une sorte de partie de chasse, tirant sur quelques pièces de gibier et donnant ainsi l'éveil à un ennemi qui, depuis le commencement de la guerre, avait toujours fait preuve de la plus grande prudence. Bien des malheureux, du canton de Montereau perdirent la vie dans cette malheureuse affaire. Jusqu'à ce jour, l'ennemi n'avait pas paru en nombre dans la localité, quoiqu'il y eut marqué son passage.

Mais après la capitulation de Bazaine et la reddition de Metz, l'armée prussienne qui assiégeait cette ville, se dirigea en grande partie sur notre armée de la Loire et le 21 Novembre, elle fit son apparition à Saint-Germain Laval.

Comme en 1814, les habitants avaient essayé de dérober aux yeux des rapaces prussiens, une partie de ce qu'ils possédaient : les bestiaux furent cachés en partie et même plusieurs habitants se retirèrent dans les bois.

Les Prussiens réquisitionnèrent dans la commune du fourrage, de l'avoine, etc.

Le 16 septembre, trois Prussiens s'étaient arrêtés aux Thibaudes, chez le sieur Catel Étienne, où ils se firent servir un frugal déjeuner dans la cour. Une sentinelle avait été placée à la grande porte pour veiller. Mais plusieurs gardes nationaux de Salins, six environ, ayant eu connaissance de cet arrêt vinrent s'embusquer dans 1es dépendances de l'habitation du sieur Catel et de ses voisins et, ayant à leur tête leur chef, le sieur Bruyant Jules, se mirent en mesure pour s'emparer des trois ennemis. Ceux-ci, un capitaine, un lieutenant et leur ordonnance, qui n'étaient pas très rassurés, puisqu'ils mangeaient dans la cour par crainte d'une surprise, entendirent tout à coup la voix de Bruyant les sommant de se rendre. Les deux officiers se précipitèrent sur leurs fusils, mais Bruyant de deux coups de feu, blessa l'un au côté et brisa le poignet de l'autre. Le soldat qui, jusqu'alors s'était tenu caché dans un bâtiment, sauta sur un fusil et coucha le sieur Catel en joue, mais Bruyant lui intima, sous menace de mort, l'ordre de déposer son arme, ce qu'il fit en jetant son fusil à terre.

Les trois Bavarois furent pansés et emmenés prisonniers à Montereau.

En 1885, Bruyant a été décoré de la Légion d'honneur.

L'église Saint-Germain et Saint-Laurent :

Cette église qui dépend jusqu'à la Révolution de l'abbaye de Saint-Germain des Près possède en outre un clocher ajouré coiffé en bâtière, un chœur à chevet plat percé de 3 baies, une nef romane refaite, et des pierres gravées au dessus de la porte d'entrée. Un fauteuil de célébrant du XIXe siècle, un lutrin néo-gothique en fonte, des stalles et 3 tabourets du XIXe siècle ornent l'intérieur.

Le chœur abrite 3 colonnes torses sculptées provenant d'un ancien retable. Elles sont ornées de grappes de raisins et de feuilles de vigne. Ceci peut passer pour une étrange coïncidence dans cette commune qui fut autrefois vinicole.

C'est à partir du Ve siècle que la Croix devient le symbole de la religion chrétienne et de l'Église. Le Christ ceint d'un simple périzonium semble être une œuvre populaire, exprimant avec simplicité la foi de toute une communauté rurale. Les bras de la croix ont été raccourcis. La position des pieds percés d'un seul clou est un usage qui ne remonte qu'au XIVe siècle.

La ferme de Gardeloup :

Propriété de Louise Charlotte Guillemot, le domaine est acheté vers 1715 par la confrérie des dames de la charité de Montereau afin d'agrandir leur patrimoine foncier et de soulager les pauvres. Cette ferme à grande entrée fait face à une grange dotée d'un portail mouluré en pierre. Le bâtiment d'habitation est refait mais conserve une cave voûtée avec un escalier accessible depuis la cour. Il s'agit d'une cave de vigne avec un anneau pour descendre les tonneaux. Les coteaux dominant la vallée de la Seine, au dessus de Courbeton, orientés au sud, sont longtemps des terres de vignobles. La ferme recèle une botteleuse, instrument en bois et fer forgé servant autrefois à calibrer les bottes d'osier.

Le lavoir :

Le ru de l'Etang venant de Laval se jette dans la Seine à Pontville et alimente le lavoir couvert d'un toit en pente situé au dessous de l'arche de Pontville. Une vanne règle le débit du bassin.

Le château de Courbeton :

Seuls une grille et un petit bâtiment attenant subsistent du château. Cette construction appartenait entre 1734 et 1767 aux Micaults d'Harvelay, auparavant il avait été habité par François-Joseph de Beaupoil, marquis de Saint-Aulaire (1643-1742). Le château est agrémenté d'une terrasse le long de la Seine. Le parc doté d'une volière est planté au XIXe siècle d'arbres rares et d'une végétation luxuriante. Il renferme des terres blanches extraites pour la fabrication de vases à la manufacture de Creil. L'endroit totalement remodelé abrite aujourd'hui le CFA.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 Marie-Claude de Saint-Loup
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
268 322 321 268 378 385 368 465 448
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
477 474 468 425 459 571 621 542 505
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
415 420 426 408 408 420 364 356 435
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
930 1 138 1 134 2 566 2 362 2 602 2 782 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
*Source Cassini
*2006 : population provisoire de l'Insee

[modifier] Économie

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Monuments et lieux touristiques

[modifier] Événements

[modifier] Culture

[modifier] Sports

CLub de tennis de table Club de gymnastique Club de judo CLub de tennis Club de Football Club de randonnée Club de percussion Club de karaté

[modifier] Jumelages

[modifier] Notes et références


[modifier] Liens externes


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