Rue de la Convention
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rue de la Convention
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Arrondissement(s) | 15e arrondissement |
Quartier(s) | Saint-Lambert |
Début | rond-point du pont Mirabeau |
Fin | 7, place Charles Vallin |
Longueur | 2120 m |
Création | 1888 |
Dénomination | 1893 |
(?) Visite virtuelle | |
Sommaire |
[modifier] Situation
Voie circulaire située entre le métro aérien et les Boulevards des Maréchaux. Située entièrement dans le 15°. Se prolonge dans la rue de Vouillé. Abrite une partie de la ligne d'autobus 62.
[modifier] Histoire du nom
Du nom de l'assemblée qui a siégé de 1792 à 1795.
[modifier] Activités
Abrite plusieurs stations de métro de lignes différentes (d'ouest en est) :
- Javel-André Citroën (ligne 10) à proximité du Pont Mirabeau
- Boucicaut (ligne 8) au croisement de l'avenue Félix Faure
- Convention (ligne 12) au croisement de la rue de Vaugirard
[modifier] Architecture et immeubles remarquables
- 170, rue de la Convention : Paul Legriel paraît avoir commencé ici sa carrière d’architecte. Il semble d’ailleurs avoir été suffisamment fier de cette première œuvre pour l’avoir signée d’une façon assez voyante. Sa commanditaire, veuve C. Vacquant, fit publier la demande d’autorisation de construire le 30 janvier 1900. Apparemment, elle se trouva fort satisfaite de son investissement et de son architecte, puisqu’elle lui commanda, avant le 5 décembre 1900, l’immeuble voisin du n°168. A cette date, elle habitait déjà au 170, rue de la Convention, signe que la construction proprement dite avait duré moins d’une année. Dans l’intervalle, Legriel avait également déménagé, passant du 5, ||rue de Champagny]], au 8, ||rue de Greffulhe]]. Mais il ne devait plus rien construire dans le XVe arrondissement, partageant la suite de son activité entre les IXe, XIIe et XVIe arrondissements.Au concours de façades de la ville de Paris, le présent édifice reçut une des six primes attribuées pour l’année 1900, source de contentement supplémentaire pour Mme Vacquant - qui fit ainsi une importante économie sur ses frais administratifs -, autant que pour l’architecte, assuré de voir son travail publié dans la presse. Les étages supérieurs, sans grand caractère, paraissent n’avoir aucun rapport avec les deux premiers niveaux, caractérisés par un appareillage rustique d’un assez bel effet. La porte d’entrée mériterait à elle seule le détour, tant pour ses belles ferronneries que pour le beau travail de sculpture de son chambranle. Et que dire du gros chat, chargé de porter le numéro de la maison, dans une attitude dynamique d’un si joli effet décoratif ! Un très remarquable vestibule, suffisamment large pour y laisser passer une automobile. La porte du concierge, avec son grand arc surbaissé, est une ravissante invention, autant que la gigantesque applique, impressionnant travail associé de sculpture et de ferronnerie. Le plafond, constitué de briques émaillées d’un vert presque noir, repose sur une jolie corniche en grès, à motifs de fleurs stylisées. Le vestibule est remarquable, avec des belles proportions et d’une grande unité de style.