Réflexe de Pavlov
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Le réflexe de Pavlov est un réflexe conditionnel mis en évidence par Ivan Petrovitch Pavlov qui lui a donné son nom. On dit souvent conditionnement Pavlovien.
À partir de 1889 le physiologiste montra que si l'on accoutumait un chien à accompagner sa nourriture d'un stimulus sonore, ce dernier pouvait à la longue déclencher la salivation de l'animal sans être accompagné de cette nourriture.
En fait, il est démontré que la sécrétion de la salive peut être provoquée à la fois par un contact direct avec la nourriture et / ou par un stimulus raccordé à celle-ci tel un son de cloche par exemple.
Celui qui est considéré comme le fondateur de la psychologie moderne (Pavlov) est le même qui a fait considérablement avancer les recherches sur les réflexes conditionnels. Ces réflexes peuvent s’apparenter à une réaction involontaire, non innée, provoquée par un stimulus extérieur. Pavlov a développé la théorie selon laquelle les réactions acquises par apprentissage et habitude deviennent des réflexes lorsque le cerveau fait les liens entre le stimulus et l’action qui suit.
D’après Pavlov, il y a deux types de réflexes, les réflexes innés, déjà présents à la naissance, et les réflexes conditionnels, ceux que l’on acquiert avec l’apprentissage. C’est sur cela qu’il se base pour faire avancer sa théorie et donner corps à cette idée. Il se lance donc dans des études sur le conditionnement des réflexes. Pour appuyer ce qu’il avance, Ivan Pavlov expérimenta sa théorie sur un chien.
Prônant la voie de l'expérimentation, c'est l'un des premiers scientifiques à imposer l'utilisation d'animaux intacts ou n'ayant subi que de faibles interventions.
Le réflexe de Pavlov a été récemment découvert chez la blatte par deux chercheurs japonais[1].
[modifier] Références
- ↑ Science et Vie - N°1079 - Août 2007