Plan Langevin-Wallon
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
Rapport Langevin-Wallon
Sommaire |
[modifier] Historique
En novembre 1944 est créée une "Commission ministérielle d'études pour la réforme de l'enseignement", présidée d'abord par Paul Langevin, puis après le décès de celui ci en 1946, par Henri Wallon. Lorsque la commission rendra son rapport en juillet 1947, le gouvernement aura été remanié, et ses préconisations ne seront jamais appliquées.
[modifier] Les principes
Le plan Langevin-Wallon prévoit un enseignement gratuit et obligatoire jusqu'à l'âge de 18 ans. Il définit des conditions idéales pour cet enseignement : 25 élèves maximum par classe, respect des rythmes biologiques.
Il préconise une revalorisation du travail manuel, allant de pair avec l'accès de chacun à une solide culture. Il pose le principe d'une éducation populaire accessible tout au long de la vie.
Il instaure un tronc commun qui souligne la démocratisation de l'enseignement.
[modifier] Citations
L'organisation actuelle de notre enseignement entretient dans notre société le préjugé antique d'une hiérarchie entre les tâches et les travailleurs. Le travail manuel, l'intelligence pratique sont encore trop souvent considérés comme de médiocre valeur. L'équité exige la reconnaissance de l'égale dignité de toutes les tâches sociales, de la haute valeur matérielle et morale des activités manuelles, de l'intelligence pratique, de la valeur technique. Ce reclassement des valeurs réelles est indispensable dans une société démocratique moderne dont le progrès et la vie même sont subordonnés à l'exacte utilisation des compétences.
[modifier] Bibliographie
- Rapport Langevin-Wallon, éd. Mille et une nuits, 2002, réédition commentée par Claude Allègre, François Dubet et Philippe Meirieu