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Partis politiques suisses - Wikipédia

Partis politiques suisses

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Suisse

Armoiries de la Suisse
Cet article fait partie de la série sur la
politique de la Suisse,
sous-série sur la politique.

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Portail politique - Portail national

Voici une liste des partis politiques actuellement présents sur la scène fédérale suisse. Ils sont classés en fonction du nombre de parlementaires au sein du Conseil national :

  Partis Sigles Tendances politiques Sièges
  Union démocratique du centre UDC conservateur/libéral/souverainiste 62
  Parti socialiste PSS social-démocrate 43
  Parti radical-démocratique PRD libéral 31
  Parti démocrate-chrétien PDC centriste 31
  Parti écologiste PES écologiste 20
  Parti libéral PLS libéral 4
  Parti Vert-Libéral PVL écologiste/libéral 3
  Parti évangélique PEV chrétien/centre-gauche 2
  Parti du Travail PdT extrême gauche 1
  Union démocratique fédérale UDF chrétien/conservateur 1
  Ligue des Tessinois Lega régionaliste/populiste 1
  Parti chrétien-social PCS centre-gauche 1


Sommaire

[modifier] Historique des partis suisses

À la naissance de l'État fédéral en 1848, on distingue essentiellement trois forces politiques :

  • Les radicaux
  • Les conservateurs protestants
  • Les conservateurs catholiques

La notion de parti et de groupe n'est, à l'origine, pas aussi claire que de nos jours. Les élus portent des étiquettes changeantes qui varient selon les cantons, les grands problèmes politiques du moment, les affinités personnelles ou les hôtels où les députés descendent.

[modifier] Parti radical-démocratique

Les radicaux, vainqueurs de la guerre du Sonderbund, sont partisans des nouvelles institutions et de la centralisation de la Suisse. Ils dominent la vie politique suisse jusqu'à la Première Guerre mondiale. La famille libérale-radicale comprend en 1848 une aile radicale (gauche) et une aile libérale (centre).

Dans les années 1860 se forme une nouvelle aile démocrate à la gauche du mouvement. Les deux ailes démocrate et libérale perdent en substance et la tendance proprement radicale s'impose. La création du groupe parlementaire radical remonte à 1878.

Le Parti radical-démocratique n'est fondé qu'en 1894. Il dispose de la majorité absolue à l'Assemblée fédérale jusqu'en 1919 et au Conseil fédéral jusqu'en 1943.

[modifier] Parti libéral suisse

Les libéraux émergent à la fin du XIXe siècle et subsistent aujourd'hui dans les cantons protestants de Suisse romande et à Bâle-Ville. Leur groupe date de 1893 et le Parti libéral de 1913.

Il est l'héritier des conservateurs réformés opposés à la centralisation. Leurs 4 élus actuels rejoignent les radicaux dans un groupe commun[1].

Les milieux protestants sont représentés par un Parti évangélique dont le premier parlementaire est élu en 1919 (sous l'étiquette du Parti chrétien-protestant).

[modifier] Parti démocrate-chrétien

Les conservateurs catholiques représentent les vaincus de la guerre du Sonderbund et sont attachés à la souveraineté des cantons et à la défense de la situation de l'Église catholique romaine. Le Parti démocrate-chrétien est formé en 1912 mais le groupe parlementaire existe dès 1857.

En 1963, ils atteignent leur apogée avec 23,4% des voix mais ils reculent constamment depuis en tombant à 14,4% en 2003.

  • Une tendance chrétienne-sociale s'y manifeste et le parti y fait référence dans son nom de 1957 à 1971. Cette aile reste présente, par l'intermédiaire du Parti chrétien-social, dans certains cantons romands dont le Valais et le Jura.
  • Une autre tendance se distingue dès 1994 sous le nom de Parti populaire catholique avant de devenir le Parti chrétien-conservateur. Ce parti désire une société religieuse et conservatrice et est surtout implanté dans certains cantons alémaniques.

[modifier] Parti socialiste suisse

Les socialistes créent le Parti socialiste en 1888, ils apparaissent sur la scène parlementaire en 1890.

Leurs élus sont d'abord rattachés au groupe de politique sociale qui comprend aussi des démocrates jusqu'en 1911 (date de la création d'un groupe parlementaire propre). Après la création de la Troisième Internationale, une scission se produit avec la constitution d'un groupe communiste[2] au lendemain de la Première Guerre mondiale. La gauche suisse restée sociale-démocrate pour l'essentiel, le parti occupe le premier rang parmi les partis suisses dès 1931 et ce pendant une cinquantaine d'années.

[modifier] Union démocratique du centre

Les agrariens, rassemblés au sein du Parti des paysans, artisans et bourgeois, sont issus d'une dissidence radicale et font élire un important groupe parlementaire en 1919[3]. En 1971, le parti devient l'Union démocratique du centre après avoir absorbé les démocrates du canton de Glaris et des Grisons.

Le parti est composé de deux ailes : l'aile du centre et l'aile de droite. L'aile du centre, au départ la plus importante, a petit à petit laissé une place toujours plus croissante à celle de droite. Opposé à une éventuelle adhésion de la Suisse à l'Union européenne, le parti progresse constamment au point de dépasser les socialistes comme premier parti du pays en 1999, avec la conquête de 15 sièges, victoire répétée en 2003 avec 11 gains au Conseil national.

[modifier] Les Verts ou le Parti écologiste suisse

Les écologistes, rassemblés au sein du Parti écologiste, apparaissent dans les années 1980 avec une aile modérée et une aile plus radicale. Aujourd'hui, une large majorité de leurs élus se retrouvent dans la même formation parlementaire qui compte 20 conseillers nationaux et deux conseillers aux états.

[modifier] Les Verts Libéraux

Les Verts Libéraux, sont un parti créé en 2006, la plupart de ses membres sont des anciens Verts trouvant que, en dehors de l'écologie, leur idéologie politique tant économique que financière, ne sont pas celle des Verts, qui sont plutôt du centre-gauche, alors qu'eux se disent plutôt du centre. Ils sont représentés au Conseil national par 3 personnes à Zurich et une au Conseil des États, ils sont surtout présent dans le canton de Zurich dans les communes de ce canton.

[modifier] Autres partis

  • La droite nationaliste fait élire son premier député en 1967[4]. En 1971, un an après le rejet des initiatives Schwarzenbach sur la stabilisation de la main d'œuvre étrangère, 7 républicains et 4 membres de l'Action nationale sont élus au Conseil national. Ils forment le groupe républicain et national. Le mouvement républicain disparaît progressivement et, en 1990, l'Action nationale prend le nom de Démocrates suisses (en absorbant les Vigilants genevois). Cette tendance ne compte plus aucun élu au niveau national aujourd'hui. La Ligue des Tessinois apparaît en 1991 mais n'occupe qu'entre 1 et 3 des 10 sièges dévolus à ce canton. Par ailleurs, le Parti nationaliste suisse fait une entrée extrêmement discrète en 2004 en faisant élire deux de ses membres au niveau communal.
  • Le Parti des automobilistes (devenu Parti de la liberté en 1994) compte quelques parlementaires de 1987 à 1999, après quoi son espace politique est occupé par la droite nationaliste.

[modifier] Partis cantonaux

[modifier] Notes

  1. Une Union libérale-radicale (ULR) est formée le 25 juin 2005 afin de mieux coordonner la ligne et l'action des partis libéral et radical sur le plan fédéral et de contribuer à un tel rapprochement dans les cantons. Il pourrait s'agir d'un premier pas vers la fusion de ces formations. Le 11 novembre, le libéral genevois [[Pierre Weiss (homme politique)|]] en devient le premier responsable politique.
  2. Les 4 élus de la Fédération socialiste suisse (favorables au Pacte germano-soviétique) sont déchus de leur qualité de parlementaires en 1941. Le Parti du Travail se crée en 1944 et subsiste encore avec 2 représentants. Les Organisations progressistes de Suisse (POCH) ont quelques élus en 1987 puis leurs membres sont intégrés dans les formations voisines. Il en va de même du Parti socialiste autonome (uniquement présent au Tessin et dans le canton de Berne où il représente des socialistes pro-jurassiens). Le PSA compte alors 2 membres au nom d'un même parti mais aux idéologies et origines très différentes.
  3. De 1935 à 1947, il existe également un groupe de jeunes paysans (mouvement anti-capitaliste).
  4. Robert Tobler, le seul parlementaire adepte des thèses nationales socialistes, siège au Conseil national de 1935 à 1939.
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