Partis politiques sous la Troisième République
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Les Royalistes, qui récupèrent le pouvoir parlementaire à la chute de l'empire, profitant du vote des campagnes, et de l'envie de paix de Français (les deux pouvant aller ensemble), mais ne parviennent guère à s'entendre sur le prétendant.
- Les Légitimistes, descendant des ultras de la Restauration, réactionnaires, catholiques et traditionnalistes sont partisans de la branche des Bourbons, dont le dernier représentant, Charles X, avait abdiqué en 1830.
- Les Orléanistes, socialement conservateurs, libéraux, voltairiens, sont favorables, comme leur nom l'indique, de la branche des d'Orléans, qui regna de 1830 à 1848, sous Louis-Philippe Ier (Monarchie de Juillet).
Finalement, les monarchistes ne purent s'entendre. En effet, la proposition de faire monter sur le trône le Comte de Chambord (« Henri V »), un Bourbon et sans héritier, et de laisser lui succéder un héritier de la branche des d'Orléans, semblait un compromis satisfaisant pour tous les royalistes. Mais le refus du Comte de Chambord de transiger sur le drapeau (qu'il voulait blanc, et non tricolore, lors même que les Orléanistes refusaient sans mal d'en faire l'un des symboles du nouveau régime, puisque ce fut Louis-Philippe qui le rétablit, en 1830), refus exprimé le 5 juillet 1871, fit (lamentablement) capoter l'affaire. Les monarchistse laissèrent passer leur chance, et ne cessèrent de voir leur nombre décliner, d'autant que nombre d'orléanistes passèrent sans coup férir du royalisme libéral et modéré, au républicanisme conservateur.
Les Républicains profitant du désarois des royalistes, qui n'arrivent pas à s'accorder sur leur roi, proposent en parallèle des idées plus libérales qui s'adaptent mieux à la modernité en cours. Les élections sucessivent leur fait prendre en importance pour finalement permettre la chute de Mac Mahon et l'instauration pleine de la Troisième République.
Les Opportunistes sont les républicains au pouvoir dans les années 1880 qui renoncent à certains de leurs principes (abolition des armées permanentes, instauration d'une assemblée unique, etc.) afin d'enraciner le régime républicain. Mais il reste difficile de savoir si ce fut réellement pour le républicainisme, où s'ils étaient de faux républicains, se prétendant républicain pour que leur carrière politique en profite et, une fois élus, se gardant d'établir les idéaux républicains qui ne sont finalement pas les leurs.
Le Parti colonial est plutôt une association de parlementaires renforcée par divers comités de propagande et qui se donne pour but d'influencer la politique coloniale de la Troisième République à partir de 1892.
Les principaux partis sous la Troisième République Le terme de parti convient mal à cette époque, à tout le moins jusqu'à l'apparition des premiers partis socialistes, à la fin du XIXe siècle. Au début de la IIIe République, les députés sont élus sans étiquettes ; c'est une fois à l'Assemblée qu'ils se réunissent, par affinité.
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