Parga

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Parga Πάργα

Données générales
Pays	Grèce
Périphérie	Épire
Nome	Prévéza
Population	ville 2022 hab. (2001)
Superficie	km²
Densité	hab./km²
Altitude	32 m
Code postal	480 60
Indicatif téléphonique	26840
Immatriculation	PZ
Longitude	20° 24' E
Latitude	39° 17' N
Site web	parga.gr
Politique
Maire	Spyridon Pigis
Parti au pouvoir

Parga (Πάργα, antiquité: Hypargos) est une localité de 2.022 habitants située sur la côte ouest de la Grèce, au bord de la mer Ionienne. L'ensemble de la commune compte 3846 habitants (recensement 2001).

[modifier] Géographie

Parga

Parga se trouve à 49 km au sud de la ville d'Igoumenitsa et à 67 km au nord de la ville et de l'aéroport de Prévéza. Au large de la ville se trouvent les îles de Paxos et d'Antipaxos que l'on peut apercevoir par beau temps. De plus l'île de Lefkada bien que loin, est parfois visible par la côte sud de la ville, qui occupe un site particulièrement séduisant au bord d'une crique fermée par des îlots rocheux et d'une vaste plage de sable.

[modifier] Histoire

Une cognée néolithique et de plus, le tombeau voûté mycénien qui ont été retrouvés à la banlieu de la ville mais aussi le reste d’une muraille ancienne au-dehors de l’enceinte du château-fort vénitien avec la base d’une jetée s’étant trouvée sur la côté occidentale de la baie de Valtos et n’existant plus, ils consistent des indices incontestables de l’existance de présence d’hommes à cet endroit pendant l’Antiquité. Aux sources de la littérature Byzantine, Parga sera d’abord présentée en 1337 et il est très probable qu’il s’agit de la localité dans le château et non de la «PalioParga» Vieux Parga sur le mont de Pétzovolios. Parga subira pendant six années l’occupation du brigand albanoservebulgare (c’est comment il voulait s’appeler) Bogoϊs et après son départ, Parga demandera la protection de la Venise, qui sera présente sur la territoire dès XVe jusqu’à la fin de XVIIIe. Cependant Parga pendant toute cette période-ci aura un régime d’une administration autonome. Mais les incursions des pirates et d’autres navires hostiles et les pillages par la mer ou par la terre ne cesseront d’exister ni pendant cette période de protection par la Vénise. Le pirate Khizir Khayr Ad-Dîn (surnommé Barberousse) sera l’un parmi beaucoup d’autres qui iront la ruiner. La situation se stabilise dès la fin de XVIe jusqu’à la fin de XVIIIe et Parga se développe financièrement, et devient un centre commercial (grâce à son port) mais aussi le repaire des premiers révolutionnaires. En 1797 la domination vénitienne est abolie par les français, et après une période courte d’échangement de protecteurs, avec le traité de 5 décembre 1815 la domination ottomane sur Parga sera reconnue, et les Anglais qui protègent la ville pendant ce temps la concéderont à Ali Pasha de Jannina (ou de Tepelen). Après cette décision la peuple de Parga ne pouvant pas vivre sur la domination des Ottomans, Vendredi Saint le 15 Avril 1819 se décident à brûler les restes de leurs ancêtres et après cela de partir pour Corcyre (Corfou) d'où ils seraient retournés après un siècle, en février 1913 après la libération de l’Epire par l’armée grecque.

[modifier] Transport

La ville de Parga et son agglomération sont bien desservies par des autobus publics (KTEL) la reliant avec les villes d’Igoumenitsa, de Prévéza, d’Athènes et de Thessalonique. De plus, pendant l’été il y a une ligne directe reliant Parga avec la ville d'Ioannina qui est la capitale de l’Epire. Il y a aussi trois aéroports qui desservent la région. C’est l’aérodrome d’Aktion auprès de la ville de Prévéza (72 km de Parga), celui d’Ioannina (il y a des vols quotidiens pour Athènes – 115 km de Parga), et celui de Corcyre/Corfou (des vols pour Athènes, Thessalonique et l’étranger). Dans la ville de Parga, il y a aussi des taxis desservant toutes les destinations. Parga et tout le département de l’Epire sont privés d’un réseau ferroviaire.