Oiapoque
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Oiapoque | |||
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Administration | |||
Pays Région État | Brésil Nord Amapá | ||
Maire | Manoel Alício da Silva Sfair | ||
Fondateur Date de fondation | Émile Martinique (?) 23 mai 1945 | ||
[ Site officiel de Oiapoque] | |||
Démographie | |||
Population | 19 181 hab. ( 01-04-2007) | ||
Aire urbaine | hab. | ||
Densité | 0,85 hab./km² | ||
Gentilé | Oiapoquense | ||
Langue(s) | Portugais | ||
Géographie | |||
Fuseau horaire Heure d'été | UTC-3 UTC-3 | ||
Indicatif téléphonique | 96 | ||
Code postal | 68 980-000 | ||
Superficie | 22 625 km² | ||
Altitude | 10 m. | ||
Latitude Longitude |
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Localisation de Oiapoque | |||
Centres d'intérêts | |||
Écotourisme |
Oiapoque est une ville de l'État de l'Amapá au Brésil, situé le long de la rivière Oyapock faisant face à la ville française de Saint-Georges-de-l'Oyapock en Guyane.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Les premiers habitants de la région sont des ancêtres des peuples Wayãmpi, qui occupaient l'étendue territoriale du rio Oiapoque, des Kali'na et des Palikur, concentrés dans la vallée du rio Uaçá et de ses affluents. Le mot Oiapoque est d'origine tupi-guarani, dérivé de "oiap-oca", signifiant "Maison des Wayãmpi".
Durant la période coloniale, le territoire de l'actuelle Oiapoque faisait partie de la Capitainerie du Cabo Norte. Au début du XVIe siècle, les Portugais d'Amérique menaient des luttes contre les autres Européens pour établir leur contrôle sur la région comprise entre le rio Oiapoque - à l'époque connu sous le nom de Vicente Pinzón -, au nord, et le rio Amazonas, au sud, pour étendre leur empire colonial.
La municipalité d'Oiapoque tire son origine de l'installation, à une date indéterminée, d'un métis du nom d'Émile Martinique, premier habitant non-indigène du lieu. On sait que la localité s'appelait alors "Martinique" (Martinica), et, de nos jours encore, il n'est pas rare d'entendre cette désignation, notamment de la part des habitants les plus vieux. Peu après, elle a aussi porté le nom de Vila do Espírito Santo. En 1907, le Gouvernement fédéral créa le 1er Détachement militaire de la commune, qui servait pour la rétention des prisonniers politiques. Quelques années après, ce détachement fut transféré à Santo Antônio - actuel district de Clevelândia do Norte - avec la dénomination de Colonie Militaire. Pour marquer la souveraineté nationale brésilienne sur les régions limitrophes du pays face au Contesté franco-brésilien d'Amapá résolu en 1901, un Monument à la Patrie fut érigé pour marquer le commencement du territoire brésilien.
La municipalité fut créée le 23 mai 1945, par la loi 7578.
[modifier] Situation géographique
La municipalité d'Oiapoque est située dans la partie la plus septentrionale de État d'Amapá. Elle est limitée, au Nord, par la Guyane Française (commune de Saint-Georges-de-l'Oyapock) et, au Sud, par les municipalités de Calçoene, Serra do Navio et Pedra Branca do Amapari. À l'Est, elle est baignée par l'Océan Atlantique et, à l'Ouest, elle fait limite avec Laranjal do Jari.
Elle est composée d'un district siège municipal, Oiapoque, et d'autres deux districts :
- Clevelândia do Norte (zone militaire) ;
- Vila Velha (zone de propriétés d'extraction agricole) ;
Source : [1].
Autres localités de la municipalité :
- Vila Brasil (hameau qui sert de base arrière aux prospecteurs clandestins passés en Guyane française) ;
- Taperebá (base des pêcheurs du littoral) ;
- Ponte do Cassiporé ;
- Rio Cassiporé, point multimodal routier-fluvial important, principalement pour les éleveurs et les agriculteurs de la région ;
- Villages amérindiens : Manga, Santa Isabel, Espírito Santo, Açaizal, Urucaura et Kumarumã.
Il n'existe qu'une seule route reliant à la capitale, Macapá : la BR-156, longue d'environ 600km. Oiapoque est folkloriquement connue comme la porte d'entrée et de sortie de l'Europe, par le biais de la Guyane française.
[modifier] Économie
La principale activité de la ville est le négoce d'or. En effet, les orpailleurs clandestins brésiliens de Guyane viennent y vendre leur or.
Par ailleurs, les nombreux touristes guyanais boostent l'activité commerciale de la ville. En effet, ceux-ci sont attirés par cette ville frontalière réputée offrir de meilleurs prix qu'en Guyane, notamment pour les alcools, le tabac, la viande brésilienne et la prostitution. La plupart des magasins acceptent d'ailleurs les paiements en euro et les vendeurs parlent français.
- Revenu per capita (2000) : R$ 257,93 (Change 2000 : R$1,00 = 4,00 FF) Source : Atlas du Développement Humain/PNUD
- PIB per capita (2004) : R$ 9187,00 (Change 2004 : 1,00€ = R$ 3,40) Source : IBGE/2004
[modifier] Maires
- 2004 Manoel Alício da Silva Sfair (PDT) - élu avec 2.643 voix
- 2000 Francisco Milton Rodrigues (PMDB) - élu avec 2.840 voix
[modifier] Démographie
- Espérance de vie : ans (200x) Source :
- Coefficient de mortalité infantile (200x) : pour 1000 Source : Datasus, Ministério da Saúde
- Taux d’analphabétisme (2000) : 13,61% Source : INEP/MEC
- Croissance démographique (2006) : 3,70% par an
- Indice de Développement Humain (IDH) : 0,738 Source : Atlas du Développement Humain PNUD - 2000
- 46,94% de femmes
- 53,06% d'hommes
- 60,86% de la population est urbaine
- 39,14% de la population est rurale