Mila
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Mila[1] est une ville à l'est de l'Algérie, chef-lieu de la wilaya du même nom.
[modifier] Aperçu historique
Cet article ou cette section ne cite pas suffisamment ses sources. (date inconnue)
Son contenu est donc sujet à caution. Wikipédia doit être fondée sur des sources fiables et indépendantes. Améliorez cet article en liant les informations à des sources, au moyen de notes de bas de page (voir les recommandations).
|
La forme ou le fond de cet article est à vérifier.
Améliorez-le, ou discutez des points à vérifier. Si vous venez d’apposer le bandeau, merci d’indiquer ici les points à vérifier.
|
1. Elle fut l’un des quatre grands castelli qui assuraient la protection de Cirta Regina (Constantine) aux cotés de Rusicade (Skikda), Chullu (Collo) et Cuicul (Djemila) ; cette ville a pris plusieurs noms dans sa longue histoire. La mémoire écrite lui en retient entre autres ceux de Milev, Milovitana, Mulium, Molium, Médius, Milo, Milah et finalement Mila cette région a connu la naissance du grand roi Sari rouachedois.
2. Dans la guerre contre les Vandales, Mila fut conquise par Bélisaire. Justinien y construisit de grands monuments à pierres taillées dans les montagnes environnantes. Des acqueducs et de vastes jardins apparurent. La ville est d’ailleurs jusqu’à présent clairsemée de jardins. La cité conserve encore les pans de murs ou de colonnes de la vieille cité romaine.
3. Milev fut affublée de l’épithète de «Reine des céréales et du lait ». Léon l'Africain , géographe arabe du XVIe siècle ; converti sous le pontificat de Léon X ; affirme qu’elle fut construite par les romains et se trouve à 12 milles de Constantine ; distance certes inférieure de l’actuelle ; mais n’en est pas tellement éloignée. Le géographe parle du mur qui entoure Mila fut également le siège de deux conciles chrétiens tenus en août 402 et octobre 416 le dernier concile a été tenus par Saint Augustin ; la christianisation de la région s’est faite à grande échelle après la défaite des Vandales par les Byzantins. Cette présence Byzantine a duré jusqu’en 674 ; soit 55 ans ; après l’Hégire ; date à laquelle elle fut conquise à nouveau par Abou Mouhadjer Dinar qui y séjourna pendant deux ans. Certains lui attribuent la construction de la mosquée de «Sidi Ghanem» l’une des plus vieille mosquée d’Algérie, au minaret de 365 marches. Son emplacement a été révélé par des fouilles dans l’enceinte de l’église romaine. Au Xe siècle, Mila a joué un grand rôle, elle fut la première principauté des Aghlabides conquise par les Koutamas, ces tribus guerrières de ces régions montagneuses.
4. À la naissance de la civilisation fatimide , ‘Ubayd Allâh al-Mahdî le chiite en a fait le point de départ d’une civilisation qui s’étendra jusqu’à Damas et maîtrisera totalement la méditerranéen et ses provinces septentrionales, construira les deux plus grandes flottes de l’époque de 200 bâtiments chacune.
5. À l’époque turque, la région de Mila relevant du Beylik de l’est a connu des troubles permanents en raison de la lourdeur du kharadj imposé aux habitants par le pouvoir du Bey. Cette instabilité n’a pas empêché les mariages mixtes dont se caractérise particulièrement la ville de Mila. La ville recèle d’énormes trésors en poteries, monnaies, statuts et autres vestiges révélant une histoire riche.
Durant la guerre de libération, la région de l'est entourant Mila, Djijel, Collo et Constantine était le théatre de très nombreuses batailles et actions contre l'armée française. Parmi les dirigeants de la révolution algérienne, plusieurs étaient originaires de Mila et sa région, comme BOUSSOUF et BENTOUBAL.
Coté touristique, on cite notamment Hammem Beni Haroun.
[modifier] Carte et météo
Latitude : 36° 27’ 4 N Longitude : 6° 15’ 55 E Altitude : 486 mètres
[modifier] Notes
- ↑ arabe : mīla, ميلة