Michel Maury-Laribière
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Michel Maury-Laribière est un industriel français, né en 1920 et décédé le 17 avril 1990. Il fut premier Vice-Président du CNPF en 1986 aux cotés de François Perigot.
[modifier] Biographie
Diplômé de le Faculté de Droit de Paris, il était marié à Monique Maury-Laribière, née Lagache, et père de 6 enfants. Il fut nommé au rang d'Officier de la Légion d'honneur.
PDG des Tuileries et Briqueteries Françaises (TBF, désormais Terreal) et premier Vice-Président du CNPF, il participe en 1968 aux accords de Grenelle en tant que représentant des organisations patronales. Il mène dès 1981 aux côtés du consensuel Yvon Gattaz une « guerre des tranchées » avec le gouvernement socialiste pour défendre l'entreprise privée et les hommes qui en sont la force vive. Il a notamment été l’artisan de l’exonération de l’outil de travail dans le calcul de l’IGF « Impôt sur les Grandes Fortunes », ancêtre de l’ISF « Impôt Solidarité sur la Fortune. »
Avec son ami Michel Frois, spécialiste de l'information et de la communication au CNPF, il réunira 20 000 patrons le 14 décembre 1982 à Villepinte pour les « états généraux de l’entreprise au service de la nation ».
En juin 1980, il est victime d'un enlèvement crapuleux par Jacques Hyver et sa complice, Dominique Werner. Fait notoire, l'ensemble des employés de son entreprise de Tuiles proposeront de se cotiser pour payer eux-mêmes la rançon, ce qui lui vaudra d'être appelé par la presse française « Maury-Laribière, le patron bien-aimé » (cf. VSD No 148 du 03/07/1980).
Michel Maury-Laribière sera libéré après 12 jours de séquestration grâce à l'action conjointe et délicate de la famille et de la police; mais aussi grâce à Narcisse Martin, gendarme à la retraite. Les ravisseurs seront arrêtés, et Jacques Hyver s'évadera à plusieurs reprises.
[modifier] Citations
« Le succès de l'Entreprise passe par l'accord des Hommes. »
