Michel Junot
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| Michel Junot | |
|---|---|
| Parlementaire français | |
| Naissance | 29 septembre 1916 |
| Décès | |
| Mandat | Député 1958-1962 |
| Début du mandat | {{{début du mandat}}} |
| Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
| Circonscription | Seine |
| Groupe parlementaire | IPAS |
| Vème République | |
Michel Junot (né le 29 septembre 1916 à Paris) est un haut-fonctionnaire et un homme politique français, député de la ancienne deuxième circonsciption de la Seine de 1958 à 1962.
Sommaire |
[modifier] Etudes et vie privée
Il effectue ses études aux Lycées Carnot et Janson de Sailly puis à la Faculté de droit à Paris. Il obtient une licence en droit et un DDES droit public.
Marié, il aura quatre enfants.
[modifier] Chronologie de sa carrière préfectorale[1]
- 15 mai 1940 : Chef adjoint de cabinet du préfet de Seine-et-Oise.
- 1er juillet 1941 : Directeur du cabinet du préfet de l'Aube.
- 1er novembre 1941 : Reçu Rédacteur auxiliaire au ministère de l'Intérieur.
- 14 mars 1942 : Reçu en février au concours de C.C. de préfet, il est affecté au ministère.
- 16 avril 1942 : C.C. du Secrétaire général à l'Administration.
- 9 juin 1942 : Sous préfet de Pithiviers à titre provisoire, confirmé le 30 avril 1943 et élevé au grade de 2eme classe.
- 24 décembre 1943 : secrétaire général du Loiret.
- 15 août 1944 : Mis en disponibilité sans traitement;
Le 1er novembre 1945, il est nommé comme chef de cabinet du commissaire général au tourisme.
- Mars 1948 : Reclassé sous-préfet de 3eme classe à compter du 16 mars 1944, et de 2eme classe à compter du 16 mars 1948. Mis en disponibilité avec traitement. (Après la guerre, les fonctionnaires de Vichy ont souvent été ainsi réintégrés avec annulation des promotions de Vichy postérieures au débarquement des alliés en A.F.N.)
- 16 septembre 1948– 27 octobre 1949 : chef de cabinet du secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil (Paul Devinat).
- 1er janvier 1950 : détaché au ministère de la F.O.M.
- 22 janvier 1951: Secrétaire général de l'Indre.
- 11 mai 1953 : S.P. de première classe. Détaché au secrétariat général de la Défense nationale.
- 4 juillet 1953 : D.C. du S.E. au travaux publics et à l'aviation civile (P. Devinat).
- 12 novembre 1954 : Conseiller technique au S.E. chargé de la fonction publique (R. Billières).
- 23 février 1955 : C.C. du ministre de la reconstruction et du logement (R. Duchet).
- 5 octobre 1955 : S.P. hors classe. S.P. de Beaune.
- 30 Juillet 1956 : Mission à l'administration centrale.
- 19 mars 1958 : Préfet de 3eme classe. Détaché au ministère de la reconstruction et du logement.
- 15 juillet 1958 : En disponibilité (campagne électorale).
De 1958 à 1962, il est député de ce qui était alord la deuxième circonsciption de la Seine puis reprend sa carrière préfectorale du 1er octobre 1965 jusqu'à sa retraite le 19 avril 1968.
[modifier] Carrière Politique
Député de la Seine sous l'étiquette "Indépendants et paysans d'action sociale" de 1958 à 1962, président d'honneur de la Maison de l'Europe, il est président d'honneur du Centre national des indépendants et paysans.
Proche d'Alain Griotteray, Michel Junot est politiquement considéré comme étant un conservateur. Proche de Jacques Chirac jusqu'en 1986, il est favorable à l'unfication des partis de droite et ce serait pour avoir proposé à Jacques Chirac un rapprochement avec Jean-Marie Le Pen qu'il aurait été exclu du cercle de ses proches[réf. nécessaire].
Sur la vague des procès pour crimes contre l'humanité, il fut accusé de complicité dans la déportation de juifs au départ de Pithiviers par les journaux Le Point et surtout l'Humanité[2]. Jacques Chirac et Serge Klarsfeld prirent sa défense. Il poursuivit en justice France-Info qui diffusait l'accusation en boucle toute la journée, et Radio France fut condamnée pour diffamation par la Justice française et la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg[3].
A la fin des années 1990, il participe à la fondation de la Droite libérale-chrétienne de Charles Millon avec Claude Reichman, Alain Griotteray et Michel Poniatowski.
Michel Junot est un invité récurrent de Radio Courtoisie.
[modifier] Oeuvres
Voir sur le site de la BNF
[modifier] Références
- ↑ René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets : septembre 1870-mai 1982, Archives nationales ; 1994 - Paris page 312
- ↑ Le Passe De Michel Junot En Question - L'Humanite
- ↑ http://http://www.echr.coe.int/fr/Press/2004/mars/Arr%C3%AAtdechambreRadioFrancecFrance3034.htm
