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Martin Gray - Wikipédia

Martin Gray

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Pour les articles homonymes, voir Gray.

Martin Gray, né Mietek Grayewski, est un écrivain juif francophone, d'origine polonaise, né à Varsovie le 27 avril 1922[1].

Il est connu pour son livre Au nom de tous les miens, dans lequel il décrit une partie de sa vie et notamment le drame d'avoir perdu à deux reprises toute sa famille, d'abord dans les camps d'extermination nazis, puis dans l'incendie de sa maison dans le Sud de la France.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Seconde Guerre mondiale

Le 1er septembre 1939, les nazis envahissent la Pologne. Martin Gray a alors dix-sept ans. Transféré dans le ghetto de Varsovie où son père travaille au Judenrat, il trouve le moyen d'en sortir en soudoyant des soldats nazis et devient ainsi un contrebandier. Plusieurs fois par jour, il fait des allers-retours pour ramener de la nourriture dans le ghetto grâce aux tramways. Lors d'une rafle, son père est attrapé pour être déporté. Grâce à ses connaissances, Martin lui sauve la vie en l'aidant à s'échapper.

[modifier] Déportation

Plus tard, sa mère, ses deux frères et lui-même sont déportés à Treblinka, où sa mère et ses frères sont exterminés immédiatement. Compte tenu de sa santé physique il n'est pas tué, et travaille dans divers kommandos, dont les sonderkommandos, qui sont chargés d'extraire les corps des chambres à gaz. Il réussit à s'échapper de ce secteur et à retravailler dans les secteurs de réception des déportés. Il travaille alors dans un kommando chargé de trier le linge et de le charger dans les wagons. Il peut ainsi s'enfuir de Treblinka en se camouflant dans un wagon. De nuit, il se jette hors du train et traverse divers villages où il informe la population de ce qui se passe à Treblinka, mais personne ne le croit.

À son retour à Varsovie, il a la joie immense de retrouver son père, qu'il croyait mort, mais qui sera abattu devant ses yeux, quelques jours après lors de l'insurrection du ghetto. Il rejoint ensuite l'armée rouge où il finit la guerre, et marche sur Berlin le 30 avril 1945.

[modifier] Après la guerre

Après la guerre, il décide d'aller rejoindre sa grand-mère maternelle à New York en 1947.

Il s'y enrichit en vendant à des antiquaires américains des porcelaines et des lustres non antiques, qu'il fait fabriquer en Europe[2].

Il conquiert en 1959 l'amour de Dina, qui devient sa femme. Ils s'installent dans le Sud-Est de la France, non loin de Mandelieu près de Cannes.

Le 3 octobre 1970, lors de l'incendie du Tanneron, il perd sa femme et ses quatre enfants[3]. Au bord du suicide[4], il décide de lutter pour devenir un témoin et trouve encore une fois la force de survivre[5] et l'écriture devient alors pour lui une thérapie. Depuis, Martin Gray s'est remarié et est père de cinq enfants. En 2001, après plus de quarante ans passés à Tanneron, Martin Gray s'installe en Belgique, à Bruxelles.

[modifier] Activités philanthropiques

[modifier] Fondation Dina Gray

S'attachant à faire vivre le souvenir des siens, il créa la fondation Dina Gray[6] à vocation écologique, chargé de lutter contre les incendies de forêts et pour la protection de l'Homme à travers son cadre de vie.

[modifier] Arche de la Défense

Martin Gray a été le président de l'Arche de la Défense à Paris durant plusieurs années (1989-2001).

[modifier] Coordination française pour la Décennie

Il est également membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

[modifier] Œuvre

Malgré une douzaine d'ouvrages publiés[7], Martin Gray dit ne pas se considérer lui-même comme écrivain, mais plutôt comme un témoin. « Je n'écris pas, je crie » affirme-t-il dans une interview récente[8].
Ses livres sont au service de ses activités philanthropiques, comme le montre la préface de Max Gallo à Au nom de tous les miens : « Martin Gray voulait dire sa vie. Parce que, pour les siens disparus, pour lui-même, pour sa fondation, il avait besoin de parler, besoin qu'on sache.[9] »

[modifier] Bibliographie

[modifier] Distinctions

  • 2007 : citoyen d'honneur de la commune d'Uccle, en Belgique.

[modifier] Source

  • Les éléments biographiques sont empruntés pour une bonne part au livre de Martin Gray Au nom de tous les miens[10].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Films

  • Au nom de tous les miens, film de Robert Enrico, 1983
  • Seeking Martin Gray, film de Frits Vrij sorti en 2007

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. site officiel de Martin Gray
  2. Martin Gray, Au nom de tous les miens, Paris, Laffont, 1971, rééd. Pocket, 1998, pp. 327-329 et 332.
  3. [pdf] igf.minefi.gouv.fr, Étude sur les aléas naturels et leurs enjeux, octobre 2005, « Quelques catastrophes récentes en France », page 21
  4. Martin Gray, récit recueilli par Max Gallo, Au nom de tous les miens, éd. Robert Laffont, Paris, 1971 ; coédition Robert Laffont-Opéra Mundi, Sélection du Reader's Digest, 1972, p. 168
    « Et j'ai voulu arracher à un gendarme ce revolver qui ferait taire les hurlements en moi [...]. Je ne me suis pas tué. J'ai voulu. je n'ai pas pu : on a veillé sur moi. [...] »
  5. Martin Gray, récit recueilli par Max Gallo, Au nom de tous les miens, éd. Robert Laffont, Paris, 1971 ; coédition Robert Laffont-Opéra Mundi, Sélection du Reader's Digest, 1972, p. 170
    « [...] Mais j'avais renoncé au suicide, il me fallait donc vivre jusqu'au bout. »
    « [...] Je ne veux pas que Dina, mes enfants soient morts pour rien, je ne veux pas qu'on les oublie, je veux que leur avenir soit de mettre en garde, de sauver. Tel est mon combat. »
    « [...] Vivre, jusqu'au bout, [...] pour rendre ma mort, la mort des miens impossible, pour que toujours, tant que dureront les hommes, il y ait l'un d'eux qui parle et qui témoigne au nom de tous les miens. »
  6. Martin Gray, récit recueilli par Max Gallo, Au nom de tous les miens, éd. Robert Laffont, Paris, 1971 ; coédition Robert Laffont-Opéra Mundi, Sélection du Reader's Digest, 1972, p. 171
  7. martin-gray.fr, Bibliographie commentée, avec des extraits, sur le site officiel de Martin Gray
  8. Hélène McClish (2004), « Martin Gray : Au nom de tous les hommes », LeLibraire.org. Consulté le 24 janvier 2008
  9. Martin Gray, Au nom de tous les miens, rééd. Pocket, 1998, p. 9.
  10. Au nom de tous les miens, Martin Gray (ISBN 2-266-12221-5)
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