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Marsannay-la-Côte - Wikipédia

Marsannay-la-Côte

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Marsannay-la-Côte

village de Marsannay la Cote

Carte de localisation de Marsannay-la-Côte
Pays France France
Région Bourgogne
Département Côte-d'Or
Arrondissement Arrondissement de Dijon
Canton Canton de Chenôve
Code Insee 21390
Code postal 21160
Maire
Mandat en cours
M. Gérard Laborier
2001-2008
Intercommunalité Communauté d'agglomération dijonnaise
Latitude
Longitude
47° 16′ 17″ Nord
         4° 59′ 22″ Est
/ 47.2713888889, 4.98944444444
Altitude 238 m (mini) – 477 m (maxi)
Superficie 12,85 km²
Population sans
doubles comptes
5 178 hab.
(2006)
Densité 403 hab./km²

Marsannay-la-Côte est une commune française viticole située dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne.

Sommaire

[modifier] Géographie

Marsannay-la-Côte est situé aux portes de Dijon (6km au sud-est) et à l'extrémité nord de la route des Grands Crus de Bourgogne

La commune de Marsannay-la-Côte est composée de 186 ha de vignes, 202 ha de zone agricole et 523 ha de forêt communale

[modifier] Vignoble

Marsannay la Cote est un village viticole réputé de Bourgogne et produit les trois variétés de vin de Bourgogne :

  • Vin rouge et vin rosé à base de raisins issus de cépage pinot noir
  • Vin blanc à base de cépage chardonnay

Le vignoble est planté sur les pentes douces de la côte qui s'étend sur 80km de Dijon à Beaune entre 260 et 320 mètres d'altitude orienté est sur des sol crayeux-marne-argile

[modifier] Histoire

[modifier] Préhistoire

L'éperon rocheux barré du Gronya signale une ancienne présence humaine cherchant à se protéger sur le territoire de la commune dès la préhistoire. De même, on note la continuité de cette présence jusqu'à l'Âge du fer avec le tumulus du lieu-dit "les Terrasses".

[modifier] Antiquité

Le territoire de Marsannay est très fréquenté dès la plus haute Antiquité. Un couteau surmonté d'un sanglier d'origine gauloise a ainsi été retrouvé. Le lieu profite en effet de sa situation de "carrefour" entre un axe nord-sud, parallèle à la côte, et un débouché de combe, orienté est-ouest, et permettant l'accès à la vallée de l'Ouche. Adossé à un relief protecteur, le site repose sur une "terrasse", dominant légèrement la plaine dijonnaise au pied de la côte[1].

La présence gallo-romaine est attestée. On a d'ailleurs longtemps cru que l'origine du nom de Marcenay, ancien nom du village, remontait à un certain "Marcenus", propriétaire d'un domaine local. Cette explication toponymique est aujourd'hui nuancée[2]. Une nécropole gallo-romaine, avec sépultures à incinération, a aussi été découverte. En tout cas, il est probable que les Romains aient introduit la culture de la vigne qui, depuis, a rythmé la vie du village.

[modifier] Moyen-Âge

L'abbé historien Courtépée[3], qui écrit à la fin du XVIIIe siècle, pense pouvoir affirmer qu'il y avait en 658 un important vignoble dépendant de l'Abbaye de Bèze. Marsannay est considéré alors comme appartenant au "pays d'Oscheret", ou pays d'Ouche.

A la fin du IXe siècle, ou au début du Xe siècle, une chapelle Saint-Urbain est fondée afin d'abriter les reliques du saint qui étaient régulièrement translatées de Dijon à Marsannay. Renforcée en 1142 par le duc Eudes II, elle est ensuite transformée en monastère (mentionné dès 1255). Un colombier toujours visible y est adjoint au XIIIe siècle. Le village viticole a également reçu la protection d'autres saints : saint Martial (du petit prieuré d'Époisses), saint Bénigne (du monastère dijonnais), saint Étienne (avec un prieuré),...

En juillet 1443, a lieu le tournoi dit "du Pas d'Armes". Il se déroule au pied de l'"Arbre de Charlemagne", en souvenir d'une soi-disante sieste impériale à son ombre, au lieu-dit actuel "la Charme". Les festivités durent quarante jours.

[modifier] Temps modernes

En 1775, Courtépée précise : "ce pays vignoble produit d'assez bons vins"[3].

[modifier] Époque contemporaine

[modifier] Administration

Le village s'est longtemps appelé Marcenay-en-Montagne ("Marceniacum in Monte") avant de prendre son nom actuel de Marsannay-la-Côte en 1783. On a longtemps cru que Marcenay dérivait du nom d'un domaine gallo-romain ayant appartenu à un certain "Marcenus". D'autres recherches[2] tendent à rapprocher le toponyme d'une racine celte, "-marco-", qui signifierait "la mare".

Marsannay-la-Côte appartient au canton de Chenôve depuis 1973 après avoir appartenu au canton de Gevrey-Chambertin (1793-1801), de Dijon-Ouest (1801-1907) et de Dijon-Sud (1907-1973).

Marsannay-la-Côte est jumelée avec :

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1983 2008 M. Gérard Laborier Divers droite
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Les habitants de Marsannay-la-Côte se nomment les Marcenaciens et les Marcenaciennes, en référence à l'ancien nom du village : Marcenay. Ils sont surnommés "Pataras" par tradition.


Évolution démographique
(Source : INSEE[4])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
617 584 591 619 703 730 761 832 788
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
783 840 837 825 819 855 892 875 813
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
808 769 743 757 793 895 914 978 1124
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
1872 4060 6588 5941 5216 5211 5178 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
Sources[5],[6]

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Colombier (XIIIe siècle)

Appelé "colombier saint-Urbain" car il était dans l'enceinte du monastère Saint-Urbain, ce colombier situé sur un domaine privé contient 889 alvéoles.

Descriptif (Base Mérimée du Ministère de la Culture)

Photographie

[modifier] Café du Rocher

Créé en 1830, il s'agit d'un des plus anciens cafés de France. Ce lieu mythique serait ainsi le troisième café français après le célèbre Procope de Paris (1686) et la café de la Table Ronde de Grenoble (1789). A l'origine, il portait le nom de "Relais du soldat de Napoléon" eu égard au Grognard tavernier qui l'administrait alors.

Le titre de "Café historique européen" lui a été remis lors d'une cérémonie officielle le 2 octobre 2002[7].

Il possède un ensemble de quatre paysages animés peints dans les années 1830 par un soldat ayant participé aux guerres napoléoniennes[8].

[modifier] Église Notre-Dame de l'Assomption

Eglise
Eglise

Église reconstruite au début du XIXe siècle, entre 1830 et 1839, dans un style architectural néo-classique[9]. Le clocher s'était en effet auparavant effondré. Elle possède une peinture murale réalisée en 1942-1942 par Mauméjean, avec l'aide des peintres Berasaluce, Durgeat et Hildenbrand. Sur une hauteur de 5 mètres, sont représentés des figures bibliques (Assomption, Saint-Esprit, colombe, angelot) mais aussi un vigneron, un soldat, une religieuse,... Des inscriptions complètent la fresque[10]. Un groupe en bois sculpté du XVIe siècle représente la charité de saint Martin[11]. L'église est dotée d'un orgue numérique "Allen".

Descriptif (Base Mérimée du Ministère de la Culture)

Photographie

[modifier] Lavoirs (XIXe siècle)

Marsannay-la-Côte possède deux lavoirs : un édifice à ciel ouvert comportant un bassin rectangulaire en pierre de taille qui vient d'être restauré[12] et un édifice plus classique[13].

Descriptif (Base Mérimée du Ministère de la Culture)

[modifier] Maison des sociétés (XIXe-XXe siècles)

Maison des sociétés
Maison des sociétés

C'est une maison bourgeoise de 300 m2 habitables sur 3 niveaux, située dans un vaste parc de 4900 m2. Elle comprend un corps principal de bâtiment du XVIIIe siècle et 2 ailes du XIXe siècle. Cette propriété appartenait à Monsieur et Madame Moncorget. Tous deux décédés (lui en 1954, elle en 1978), c'est leur fille unique qui en héritait. Celle-ci mit en vente la propriété qui fut acquise par la Commune en Janvier 1979.

Lien

[modifier] Maison de Marsannay (XXe siècle)

Construction communale inaugurée en 1982, à vocation culturelle et sportive avec salles de spectacles, de banquets et associatives et aire de loisirs à proximité.

Lien

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Monseigneur Favier

Alphonse Favier, né à Marsannay-la-Côte le 22 septembre 1837, mort à Pékin le 4 avril 1905, vicaire apostolique en charge du Pé-Tang lors de la Révolte des Boxers (juin-août 1900).

Icône de détail Article détaillé : Monseigneur Favier.

[modifier] Titulaires de la Légion d'honneur

Marsannay-la-Côte compte quelques natifs titulaires de la Légion d'honneur :

  • Étienne Bizouard[14], né le 28/03/1777
  • Alphonse (Pierre Marie) Favier Duperron[15] : il s'agit de Monseigneur Favier, Chevalier de la Légion d'Honneur. (Voir plus haut)
  • Claude Quinard[16], né le 22/01/1855
  • René Million[17], né le 18/02/1866

[modifier] Quelques photos

Maison Bourguignonne
Maison Bourguignonne
Chateau viticole
Chateau viticole

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes



[modifier] Notes, sources et références

  1. Cette configuration est d'ailleurs identique à celle de la ville voisine de Gevrey-Chambertin.
  2. ab TAVERDET (Gérard), Noms de lieux de Bourgogne.
  3. ab COURTEPEE (Abbé) et BEGUILLET, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, (écrit vers 1775), 3ème édition, Avallon, 1967.
  4. Marsannay-la-Côte sur le site de l'Insee
  5. Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales) disponible sur ce site : http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm . Résultats pour Marsannay-la-Côte : http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=21374
  6. source INSEE depuis 1962
  7. Premier café historique de Bourgogne
  8. Ministère de la culture - palissy
  9. Maître d'œuvre : Saint-Père.
  10. Ministère de la culture - palissy
  11. Ministère de la culture - palissy
  12. Ministère de la culture - memoire
  13. Ministère de la culture - memoire
  14. de Bisiere à Blanchard
  15. http://www.patrimoine-de-france.org/hommes/honneurs-166.html & http://www.patrimoine-de-france.org/hommes/honneurs-154.html
  16. de Quevillon à Raclet
  17. de Milleret à Minssen


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