Maria-Antonietta Macciocchi
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Maria-Antonietta Macciocchi (née le 23 juillet 1922 à Isola del Liri, dans la province de Frosinone, Latium, Italie et morte le 15 avril 2007 à Rome, Italie) était une intellectuelle et femme politique italienne.
[modifier] Biographie
En 1968, Maria-Antonietta Macciocchi est élue députée PCI de Naples, en 1972 n'ayant pas reçue l'investiture pour les élections son mandat prend fin.
Au milieu des années soixante-dix, elle tint un séminaire en France, à l'Université de Vincennes, où elle dut subir les exactions du groupe maoïste Foudre, constitué de collègues philosophes (il était animé par Bernard Sichère), qui critiquaient par le biais de tracts très violents le contenu de son séminaire sur le fascisme, jusqu'à ironiser sur les visées de son enquête en la qualifiant de "raciologie politique"[1]. Dans cette violence se jouait de manière emblématique l'évolution des philosophes marxistes dans la France giscardienne, entre la radicalité des derniers maoïstes et une forme de désillusion résignée[2].
Elle devient eurodéputée du Parti radical italien en 1979 et ce jusqu'en 1984.
[modifier] Bibliographie française
- Lettres de l'intérieur du Parti : le Parti communiste, les masses et les forces révolutionnaires pendant la campagne électorale à Naples en mai 1968, Maspero, 1970.
- De la Chine, Le Seuil, 1970.
- Pour Gramsci, choix de textes gramsciens commentés, Le Seuil, 1974.
- Éléments pour une analyse du fascisme, Séminaire de 1974-1975 à Paris VIII, avec plusieurs collaborateurs (dont François Châtelet et Jean-Toussaint Desanti), UGE: "10/18", 1976.
- De la France, Le Seuil, 1977.
- Après Marx, avril, Le Seuil, 1978.
- Deux mille ans de bonheur, Grasset, 1983.
- La femme à la valise : Voyage intellectuelle d'une femme en Europe, Grasset, 1988.
- Eleonora : la vie passionnée d'Eleonora Fonseca Pimentel dans la Révolution napolitaine, Le Félin, 1995.