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Utilisateur:Loudon dodd/Brouillon1 - Wikipédia

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Pierre Mac Orlan
Naissance 26 février 1882
Décès 27 juin 1970
Activité Écrivain
Nationalité Français
Œuvres principales Mademoiselle Bambù, L'Ancre de Miséricorde, Le Quai des brumes, La Bandera

Sommaire

[modifier] Biographie

On sait peu de choses des années de jeunesse de Pierre Dumarchey, qui s'est montré peu disert sur le sujet, et s'est parfois plu à brouiller les pistes[1]. Qui plus est, un certain nombre de documents ont été détruits, que ce soit par accident (les registres de l'état-civil de Péronne, dont l'acte de naissance de Pierre Dumarchey, ont disparu dans le bombardement qui a détruit son hôtel de ville en 1916[2], les archives de l'École normale contenant son dossier ont été détruits pendant la Seconde guerre mondiale[3]) ou de volonté délibérée : le père de Mac Orlan brûla ainsi divers papiers et documents personnels dans les premières années du XXe siècle[4], et l'écrivain lui-même devait se livrer vers la fin de sa vie à un autodafé, brûlant dans son jardin une partie de sa correspondance et de ses archives personnelles, afin de ne pas avoir « des soucis posthumes », confia-t-il à un témoin de la scène[5].

La connaissance de ces années est cependant décisive pour comprendre la genèse de l'œuvre ultérieure, tant celle-ci puiserait ses matériaux dans le « noyau de matière vivante » que fut la jeunesse de son auteur[6], époque où Pierre Mac Orlan fit sa moisson de souvenirs, en les payant comptant, comme il se plaisait à le rappeler[réf. nécessaire]. S'employant ensuite à les mettre en forme et à les « remâcher[7] », voire à les exorciser[8], l'auteur du Quai des Brumes s'appliqua à effacer ses traces de jeunesse pour se construire une biographie pour partie légendaire, et devait gommer jusqu'à son nom d'état-civil, au profit « d'une personnalité littéraire au nom fantaisiste dont le passé coïncidait merveilleusement avec son œuvre[9]. »

[modifier] Enfance

Pierre Dumarchey, qui adopterait une vingtaine d'années plus tard le pseudonyme de Mac Orlan, naquit à Péronne le 26 février 1882, premier fils de Pierre Edmond Dumarchey (1853-1928) et de Berthe Francine Artus (1861-?[10]) Cinq ans plus tard, le couple eut un second fils, Jean (1887-1929 ?[11]).

On suppose que les relations que Pierre entretenait avec son père, militaire à la carrière cahotique[12], furent difficiles[13], et que le climat familial se détériora à tel point que, à partir de 1889, les deux frères furent confiés, en qualité de pupilles, à la garde d'un oncle maternel, Hippolyte Ferrand, professeur d'histoire devenu inspecteur d'académie à Orléans[14].

Les relations entre l'oncle et les neveux ne furent pas non plus sans heurts : Jean fut probablement le plus rétif à l'autorité de cet homme austère et consciencieux, qui dut s'en séparer[15]. Quant à Pierre, il conserva assez de rancune envers son tuteur pour avoir, en 1909 écrit des ouvrages érotiques (La Comtesse au fouet et Les grandes flagellées de l'histoire) en les publiant sous le nom de Pierre Dumarchey, afin, expliqua-t-il plus tard à Pascal Pia, de contrarier cet oncle « qui lui avait mené la vie dure[16]. »

Toutefois, un demi-siècle plus tard, c'est avec émotion que Mac Orlan évoquerait cet « homme d'une surprenante culture littéraire » dont il se sentirait enfin proche :

«  C'est en ce moment, maintenant qu'il n'existe plus et que je suis moi-même un homme âgé, qu'un équilibre affectueux s'établit entre nous deux. [...]
Aujourd'hui, je pense souvent à lui en prononçant les mots que j'eusse toujours voulu dire quand il en était temps. C'est à cette heure que je désirerais accorder nos témoignages et dire comment, par des routes différentes, nous nous sommes rejoints. Le grain semé, il y a plus de cinquante ans, m'offre à présent une floraison sans joie[17].  »

[modifier] Du lycée d'Orléans à l'École normale de Rouen

Camille Pissarro : la rue de l’Épicerie à Rouen (huile sur toile, 1898)
Camille Pissarro : la rue de l’Épicerie à Rouen (huile sur toile, 1898)

Si l'on en croit Pierre Mac Orlan, ses années d'études au lycée d'Orléans ne furent guère brillantes[18]. Il n'est pas douteux toutefois qu'elles furent, associées à l'influence de son tuteur, déterminantes dans la formation de ses goûts littéraires[19], et que c'est de ce moment que naquit son intérêt pour les « poètes clandestins » de la culture classique, comme Catulle, Martial ou encore l'Apulée des Métamorphoses[20]. C'est à cette époque également qu'il découvrit une œuvre qui devait le marquer durablement : celle de François Villon, peut-être par l'intermédiaire du futur poète et chansonnier Gaston Couté, qui à cette époque était scolarisé dans le même lycée, et que Pierre Dumarchey connaissait, bien qu'ils n'eussent pas été intimes[21]. Mais, plus que la littérature, deux passions dominaient alors l'adolescent : Aristide Bruant et le rugby.

Pierre Dumarchey admirait à ce point le chansonnier réaliste qu'il lui adressa, en 1898, ses premiers poèmes, et qu'il eut la joie de recevoir en réponse une carte postale de son idole, qu'il conserverait précieusement toute sa vie[22]. Trois ans plus tard, il rencontrerait à Montmartre l'homme dont les meilleures chansons, devait-il écrire plus tard, « appartiennent à la littérature[23] », ainsi qu'à une poésie populaire dont il faisait remonter l'origine aux ballades écrites en jargon de François Villon[24].

Quant au rugby, auquel il consacrerait un essai dans les dernières années de sa vie[25], il tint très vite une place si importante dans l'existence de l'adolescent qu'il devait expliquer près de soixante-dix ans plus tard que, « entre quinze et vingt-cinq ans, [sa] mission sur cette terre fut de monter des équipes de rugby[26]. » Jusqu'en 1913, il pratiqua ce sport (il officiait au poste de demi d'ouverture), notamment à l'École normale d'instituteurs de Rouen (dont il se vantait d'avoir créé l'équipe[27]), puis au Paris Universitaire Club (en compagnie d'Alain-Fournier et de Henri Jeanson[28].) Même s'il a sans doute exagéré la place qu'avait tenu le rugby dans sa jeunesse[29], Mac Orlan resterait toujours attaché à un jeu susceptible d'être pour des jeunes gens trop épris d'aventures un remède possible à la délinquance[30]. Et en remerciement pour cette fidélité au rugby, il se vit offrir en 1967 un ballon ovale, dédicacé par les joueurs du XV de France[31], ballon avec lequel il fut enterré trois ans plus tard.

En attendant, les médiocres résultats scolaires du jeune Dumarchey au lycée d'Orléans incitèrent son oncle à l'envoyer à Rouen, pour intégrer cette École normale d'instituteurs dont Mac Orlan garderait des souvenirs essentiellement sportifs. Il y étudia durant l'année scolaire 1898-1899. Les archives de l'École normale ayant été détruites durant la Seconde Guerre mondiale, on sait peu de choses sur cette période de la vie de l'écrivain, si ce n'est qu'il ne dépassa pas la première année et que, dès la suivante, il avait quitté Rouen pour se rendre à Paris. Il était alors âgé de dix-sept ans[32].

[modifier] La bohème à Montmartre et à Rouen

Pierre-Ernest Prins, Le Lapin Agile (huile sur toile, 1890)
Pierre-Ernest Prins, Le Lapin Agile (huile sur toile, 1890)

Pierre Dumarchey arriva à Paris, au cours de l'hiver 1899, où il retrouva son frère Jean, apprenti chez un oncle restaurateur et décorateur de meubles anciens à Montmartre[33]. Livré plus ou moins à lui-même, le jeune homme fréquentait le cabaret Le Zut, très prisé des anarchistes, où il fit sans doute la connaissance de Frédéric Gérard, le futur patron du Lapin Agile[34]. Pierre Dumarchey écrivait alors des poèmes dans la veine post-symboliste[35], et envisageait de devenir peintre, à la manière de Toulouse-Lautrec, qu'il admirait[36]. Mac Orlan a dans un essai de 1929 donné quelques précisions sur cette vocation artistique : « J'aimais la peinture et les arts en général, écrivait-il dans Rouen, non pas tant pour la somme d'émotion qu'ils pouvaient me procurer que pour la situation sociale indépendante qu'ils offraient à ceux qui les pratiquaient. »

«  La peinture me plaisait parce que cet art précisait, dans mes heures de méditation à jeun, un atelier avec toutes les idées de la liberté sociale que ce mot éveillait en moi. La plus belle image de confort que je pouvais inventer me représentait dans un atelier de l'Île Lacroix dont la baie vitrée dominait la Seine, les yoles de mer et les « quatre » au garage. Je me voyais fumant ma pipe auprès d'un poële Godin, les pieds très chauds, attendant la visite d'une figurante des Folies-Bergère dont la compagnie m'eût honoré dans les endroits où je fréquentais[37].  »

Il peignit à cette époque quelques tableaux à sujets sportifs, qui depuis ont été perdus, sans parvenir à vivre de son pinceau. Devenu rapidement sans le sou, il devint alors teneur de copie[38] dans une imprimerie parisienne, avant de retourner à Rouen à la fin de 1900, où il exerça la même activité pour le quotidien Le Petit Rouennais[39].

Le jeune homme fit à cette époque plusieurs allées-et-retours entre Paris et Rouen, d'autant plus difficiles à dater que Mac Orlan livrerait dans ses récits ultérieurs des versions divergentes sur la chronologie de cette époque de sa vie. Il s'en justifia en expliquant que, de 1900 à 1910 à peu près, les évènements furent pour lui « sans dates et parfaitement interchangeables », et que « rien ne soudait [les années] les unes aux autres dans un ordre logique[40]. » Ce qui est certain en revanche c'est que, dans l'une et l'autre de ces deux villes, les premières années du XXe siècle furent pour Pierre Dumarchey une période de vaches maigres.

Sa vie à Rouen, où il logeait dans un petit appartement rue des Charrettes[41], se partageait entre son travail au journal et les sorties nocturnes dans les bars à matelots en compagnie d'un groupe de jeunes gens insouciants que réunissait un goût commun pour les activités sportives et qui aspiraient avec plus ou moins de sérieux à devenir peintres ou écrivains[42]. Il se lia plus particulièrement avec Paul Lenglois (1878-1957), journaliste au Petit Rouennais, avec lequel il fit la rencontre d'un personnage étrange et douteux connu sous le nom de Star. Cet individu d'un certain âge exerçait la profession de photographe couplée aux activités d'escroc (il ne mettait pas de plaque dans son appareil photographique) et d'indicateur de police, le tout associé à fort penchant pour la mythomanie[43]. La fréquentation de cet homme pouvait être dangereuse, indiquerait plus tard Mac Orlan, tant il avait un don particulier pour entraîner son entourage dans les situations scabreuses[44]. Star mourut un peu plus tard, « comme un vieux chien, sur le paillasson d'un bel appartement vide dont les clefs [lui] avaient été confiées[45] ». Mais, à partir de 1927, il reviendrait de façon de plus en précise, sous des noms divers, dans l'œuvre de Mac Orlan, au point de devenir le modèle de la plupart des personnages interlopes qui se rencontrent dans les livres de l'écrivain : Capitaine Hartmann (Filles d'amour et ports d'Europe, 1932), Père Barbançon (Père Barbançon, 1946), Oncle Paul (La Pension Mary Stuart, 1958), Jérôme Burns (L'Ancre de Miséricorde, 1941), etc.[46]

Après avoir perdu son emploi d'assistant d'imprimerie, Pierre Dumarchey retourna à Montmartre en 1901, où il retrouva ses compagnons de l'année précédente. Il fréquenta notamment le cercle anarchiste regroupé autour du journal Le Libertaire, pour lequel il écrivit un article dans lequel il promouvait la révolution prolétarienne[47], ainsi que Le Zut, puis, après que celui-ci eût été fermé par la police, le Lapin Agile, cabarets dans lesquels il se lia d'amitié avec André Salmon et Guillaume Apollinaire[48]. Il retrouva également son frère Jean, qui, aspirant lui aussi à faire carrière dans la peinture[49], avait intégré la bohème montmartroise, ou plutôt sa frange la plus équivoque, plus proche des apaches et des prostituées que des artistes[50], où son goût pour l'alcool et sa facilité à faire le coup de poing étaient davantage reconnus que ses talents d'illustrateur[51]. Les deux frères vécurent semble-t-il d'expédients et de petits boulots[52], avant d'être appelés à remplir leurs obligations militaires.

[modifier] La naissance du nom de Mac Orlan

Pierre Dumarchey fut intégré au 156e Régiment d'infanterie, et fut réformé au bout de six mois, pour raisons de santé[53]. Son frère en revanche s'engagea dans le 33e Régiment d'infanterie, où il devait passer cinq ans, avant de s'engager dans la Légion étrangère, pour cinq ans également[54], peut-être pour échapper à la justice à la suite d'une bagarre qui aurait mal tourné[55].

[modifier] L'expérience de la guerre

[modifier] La reconnaissance littéraire

[modifier] Dans la tourmente européenne

[modifier] L'occupation

[modifier] La mise en forme de l'œuvre

[modifier] Les dernières années

[modifier] Les aspects divers de l'écrivain

[modifier] Mac Orlan humoriste

[modifier] Les déceptions de l'Aventure

Icône de détail Articles détaillés : Petit manuel du parfait aventurier et L'Ancre de Miséricorde.

[modifier] Du fantastique au fantastique social

Icône de détail Article détaillé : Fantastique social.

Dans une note de lecture consacrée au roman Malice et parue dans la Nouvelle Revue française du 1er mai 1923, André Malraux écrivait que la notoriété de Mac Orlan reposait sur un malentendu : on voulait voir en lui un romancier d'aventures, alors qu'il était en réalité un auteur de romans fantastiques[56].

[modifier] Les reportages de Mac Orlan

Icône de détail Article détaillé : Le Mystère de la malle n°1.

À partir de la fin de l'année 1918, avec sa série d'articles consacrée à la zone occupée par l'armée française en Allemagne, Mac Orlan entama une carrière intermittente de journaliste et de grand reporter, qui culmina dans les années 1920 et 1930, avec des séries d'articles publiés dans Paris-Soir et Détective. Il fit ainsi partie de ces écrivains-reporters comme Blaise Cendrars, Joseph Kessel, Roland Dorgelès, ou encore Paul Morand qui, dans l'entre-deux guerres, donnèrent un statut littéraire à l'écriture journalistique[57].

La méthode de Mac Orlan reporter, qui consistait surtout à recueillir des impressions, des anecdotes, n'était pas dénuée d'une certaine désinvolture, notamment dans l'utilisation qu'il faisait des témoignages qu'il pouvait recueillir lors de ses (généralement courts) voyages : il se considérait en réalité davantage « comme un "écrivain en promenade d'études[58]" que comme un véritable journaliste[59]. »

Ses reportages servirent en effet à plusieurs reprises à nourrir la production romanesque de l'écrivain, à laquelle ils fournirent « des sujets, des données chiffrées, des personnages et des modèles narratifs.[60]. » C'est le cas notamment pour Dinah Miami (inspiré par le reportage consacré aux Pirates de l'Avenue du rhum), pour Le Tueur n°2 (inspiré du reportage intitulé Le Mystère de la malle n°1), pour La Bandera (inspiré de la série d'articles intitulée Légionnaires), etc.[61] En revanche, l'écrivain-reporter n'échappa pas toujours à l'écueil auquel peut conduire cette manière de travailler à partir d'un matériau non-littéraire : il arrive que l'on puisse éprouver, « en lisant certains romans de Mac Orlan, le sentiment de feuilleter un magazine dont le rédacteur, pressé, compte davantage sur l'exotisme que sur son art pour séduire[62]. »

[modifier] Mac Orlan essayiste

Icône de détail Article détaillé : Masques sur mesure.

[modifier] La poésie et la chanson

[modifier] Littérature érotique

[modifier] Mac Orlan et le cinéma

Mac Orlan avait une profonde admiration pour l'art cinématographique, et il alla jusqu'à écrire en 1926 que, s'il en était à ce moment de sa vie « à un âge où un homme choisit le moyen d'expression qui lui semble le plus près de la perfection, pour ce qu'il désire réaliser, [il] choisirai[t] la profession de metteur en scène[63]. » En particulier, l'auteur du Quai des brumes voyait dans le septième art le meilleur medium susceptible de véhiculer le « fantastique social », qui selon lui était la marque propre de la forme prise par l'inquiétude sociale de l'après-guerre. Bien plus en tout cas que la littérature qui, « avec le cadre magnifique mais étroit de la langue et la richesse de ses héritages, n'est pas l'art d'expression d'une époque, dont les caractéristiques sont la vitesse et l'association des idées », écrivait-il en 1926, dans l'article-programme qui pour la première fois définissait le fantastique social[64]. Article qui d'ailleurs parut dans une collection consacrée à « L'Art cinématographique[65] », et dans lequel était cité comme exemple d'une œuvre réussissant à rendre compte de cette atmosphère particulière des années 1920, non pas un roman, mais un film : La Rue, de Karl Grune (1923).

[modifier] Influence et postérité

Jugements portés sur l'oeuvre par la critique (cf. Baritaud)

Debord, Gracq.

Vian ; les "écrivains amis".

[modifier] Bibliographie

[modifier] Œuvres de Mac Orlan

Ne sont mentionnés dans les rubriques "Romans et nouvelles" et "Essais, mémoires, reportages", que les textes repris dans les Œuvres Complètes en vingt-cinq volumes non numérotés, publiées sous la direction de Gilbert Sigaux, au Cercle du bibliophile (Genève, 1969-1971), avec une préface générale de Raymond Queneau. Sont indiqués pour chaque titre le nom de son éditeur, ainsi que le lieu et la date de sa première publication.
En ce qui concerne les romans et les recueils de nouvelles, le contenu des rééditions peut être notablement différent de celui des publications originales, et la composition des recueils de nouvelles n'est pas nécessairement la même d'une édition à l'autre. À l'inverse, un même ouvrage peut avoir été publié sous des titres différents. Quant aux essais, ils regroupent en règle générale des textes parus antérieurement, en volumes ou dans des revues (c'est le cas notamment pour les trois volumes de Masques sur mesure.) Ne sont mentionnés ici que les titres des recueils définitifs, à l'exclusion des indications de parution originale des textes réunis dans ces volumes d'essais.
Un grand nombre de textes n'ont pas été rassemblés dans l'édition des Œuvres Complètes, soit à la demande expresse de leur auteur (les textes érotiques notamment), soit parce qu'ils étaient considérés comme perdus. On a même pu aller jusqu'à dire que ces vingt cinq volumes ne représentaient en fait que « la partie visible de l'iceberg[66] » du corpus mac-orlanien. Francis Lacassin a par la suite fait publier plusieurs recueils posthumes de textes inédits.
Par ailleurs, les Cahiers Mac Orlan, qui ont vocation, sous l'égide du Comité Mac Orlan, à réunir d'autres textes introuvables de l'écrivain, comptent treize numéros publiés à ce jour[67].

Pour une bibliographie détaillée des œuvres de Mac Orlan, se reporter à celle qui figure dans l'étude de Bernard Baritaud, Pierre Mac Orlan. Sa vie, son temps, aux pages 331-349, qui inclut également une filmographie et une discographie.

[modifier] Romans et nouvelles

Frontispice de la première édition des Clients du Bon Chien jaune (1926)
Frontispice de la première édition des Clients du Bon Chien jaune (1926)
  • Les Pattes en l'air, Société d'éditions littéraires et artistiques, Librairie Ollendorff, Paris, 1911
  • La Maison du retour écœurant, Bibliothèque humoristique, Paris, 1912
  • Le Rire jaune, Albert Méricant, Paris, 1913
  • Les Contes de la pipe en terre, L'édition moderne, Librairie Ambert, Paris, 1914
  • Les Bourreurs de crâne, La Renaissance du livre, Paris, 1917
  • U-713 ou les Gentilshommes d'infortune, Société littéraire de France, Paris, 1917
  • Le Chant de l'équipage, L'Édition française illustrée, Paris, 1918
  • Bob bataillonnaire, Albin Michel, Paris, 1919 (réédité sous le titre Le Bataillonnaire en 1931)
  • La Clique du Café Brebis, histoire d'un centre de rééducation intellectuelle, La Renaissance du livre, Paris, 1919
  • Chronique des jours désespérés, Émile-Paul frères, Paris, 1919
  • Le Nègre Léonard et maître Jean Mullin, Éditions de la Banderole, Paris (tirage limité), Paris, 1920 / Gallimard, Paris, 1920
  • À bord de L'Étoile Matutine, Georges Crès, Paris, 1920
  • La Bête conquérante, L'Édition française illustrée, Paris, 1920
  • La Cavalière Elsa, Gallimard, Paris, 1921
  • Malice, Georges Crès, Paris, 1923
  • La Vénus internationale, Gallimard, 1923
  • À l'hôpital Marie-Madeleine, Le Sagittaire, Paris, 1924
  • Marguerite de la nuit, Émile-Paul frères, Paris, 1925
  • Les Clients du Bon Chien jaune, Les Arts et le livre, Paris, 1926
  • Sous la lumière froide, Émile-Paul, Paris, 1926
  • Le Quai des brumes, Gallimard, Paris, 1927
  • Dinah Miami, Éditions Larousse, Paris, 1928
  • Les Vrais Mémoires de Fanny Hill, Éditions M.P. Trémois, Paris, Paris, 1929 (édition définitive sous le titre de Les dés pipés ou Les aventures de Miss Fanny Hill en 1952)
  • La Tradition de minuit, Émile-Paul frères, Paris, 1930
  • La Bandera, Gallimard, Paris, 1931
  • Quartier réservé, Gallimard, Paris, 1932
  • La Croix, l'ancre et la grenade, Devambez, Paris, 1932
  • Filles d'amour et Ports d'Europe, Éditions de France, Paris, 1932 (première version de ce qui devient Mademoiselle Bambù en 1966)
  • La Nuit de Zeebrugge, Librairie des Champs-Élysées, coll. Le Masque, Paris, 1934 (republié sous le titre Le Bal du Pont du Nord en 1946)
  • Le Tueur n°2, Librairie des Champs-Élysées, coll. Police-Sélection, Paris, 1935
  • Le Camp Domineau, Gallimard, Paris, 1937
  • Le Carrefour des trois couteaux, Librairie des Champs-Élysées, coll. Le Masque, Paris,1940
  • L'Ancre de miséricorde, Émile-Paul frères, Paris, 1941
  • Picardie, Émile-Paul, Paris, 1943

[modifier] Essais, mémoires, reportages

  • Le Petit manuel du parfait aventurier, La Sirène, Paris, 1920
  • Les Pirates de l'avenue du rhum, Le Sagittaire, Paris, 1925
  • La Seine, Pierre Laffite, Paris, 1927
  • Villes, Gallimard, Paris, 1929
  • Nuit aux bouges, Flammarion, Paris, 1929
  • Légionnaires, Éditions du capitole, Paris, 1930
  • Le Bataillon de la mauvaise chance. Un civil chez les joyeux, Éditions de France, Paris, 1933
  • Rues secrètes, Gallimard, Paris, 1934
  • Verdun, Nouvelles éditions latines, Paris, 1935
  • Propos d'infanterie, Fernand Sorlot, Paris, 1936
  • Masques sur mesure, Gallimard, Paris, 1937
  • Dans les tranchées, Les Œuvres libres, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1939
  • Montmartre, Éditions Armand de Chabassol, Bruxelles, 1946
  • Les Bandes. Essais sur l'éducation sentimentale, Éditions de la belle page, Paris, 1947
  • L'Écharpe de suie, La Couronne, Paris, 1947
  • La Lanterne sourde, Gallimard, Paris, 1953
  • Le Mémorial du petit jour, Gallimard, Paris, 1955
  • La Petite cloche de Sorbonne, Gallimard, Paris, 1959
  • Masques sur mesure II (Œuvres Complètes, volume XXIV[68]), Le Cercle du bibliophile, Genève, 1970 (réunit les principaux essais consacrés à la peinture)
  • Masques sur mesure III (Œuvres Complètes, volume XXV), Le Cercle du bibliophile, Genève, 1970 (contient un choix de préfaces et de portraits)
  • Sous la croix blanche, Le Cercle du bibliophile, Genève, 1971 (texte écrit en 1946 et non publié à l'époque. Recueilli dans les Œuvres Complètes avec Picardie))

[modifier] Poésie et chansons

[modifier] Littérature érotique

  • Le Masochisme en Amérique, La Librairie d'amateurs, Paris, 1905 (anonyme. Réédité avec Pierre Dumarchey comme nom d'auteur aux éditions Jean Fort en 1910)
  • Femmes du monde et sang bleu, Première partie : Georges, hors commerce, « Pour les amis d'Isidore Liseux », Paris, 1908 (sous le pseudonyme de Chevalier de X)
  • La Comtesse au fouet, Jean fort, Paris, 1909 (sous le nom de Pierre Dumarchey)
  • Les Grandes flagellées de l'histoire, Jean fort, Paris, 1909 (sous le nom de Pierre Dumarchey)
  • Lise fessée, Jean fort, Paris, 1910 (sous le nom de Pierre Dumarchey)
  • Les Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange ou Les Aventures libertines d'une Demoiselle de Qualité sous la Terreur, « Sweetgra's, Québec » (en réalité : Jean Fort, Paris), 1910 (sous le pseudonyme de Pierre du Bourdel)
  • Petite dactylo, suivi de Les Belles clientes de M. Brozen et de Le Maître d'école, Jean Fort, Paris, ca. 1910 (sous le pseudonyme de Pierre du Bourdel)
  • Baby Douce Fille, Jean Fort, Paris, ca. 1911 (sous le pseudonyme de Sadie Blackeyes)
  • Mademoiselle de Mustelle et ses amies. Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse, Jean fort, Paris, 1913 (sous le pseudonyme de Pierre du Bourdel)
  • Petites cousines, À la folie du jour, Paris, 1919 (sous le pseudonyme de Sadinet)
  • La Semaine secrète de Vénus, P. Cotinaud, Paris, 1926 (anonyme)

[modifier] Publications posthumes

  • Le Mystère de la malle n°1 (quatre reportages de 1924 à 1934), U.G.E., coll. 10/18, Paris, 1984
  • Manon la souricière (contes et nouvelles non recueillis dans les Œuvres complètes), Gallimard, Paris, 1986
  • Capitaine Alcindor, (contes et nouvelles non recueillis dans les Œuvres complètes), Gallimard, Paris, 1988
  • Domaine de l'ombre (articles consacrés au « fantastique social » non recueillis dans Masques sur Mesure), Phébus, Paris, 2000
  • Images abolies (recueil d'articles et de préfaces non réédités), Michel de Maule, Paris, 2005

[modifier] Études sur Pierre Mac Orlan

  • Le Petit Mac Orlan illustré, Musée des Pays de Seine-et-Marne, 1996
  • Bernard Baritaud, Pierre Mac Orlan, sa vie, son œuvre, Droz, Genève, 1992
  • Jean-Claude Lamy, Mac Orlan, l'aventurier immobile, Albin Michel, Paris, 2002
  • Ilda Tomas, Pierre Mac Orlan : ombres et lumières, Université de Grenade, 1995

[modifier] Filmographie

[modifier] Adaptations d'œuvres de Mac Orlan

[modifier] Collaborations

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. En expliquant par exemple qu'il avait été « orphelin de bonne heure »Cf. Baritaud, p.24.
  2. Cf. Jean-Claude Lamy, Mac Orlan. L'Aventurier immobile, p.27.
  3. Cf. Bernard Baritaud, Pierre Mac Orlan. Sa vie, son œuvre, p.37.
  4. Cf. Lamy, p.30.
  5. Il s'agit de Pierre Guibert, dont le témoignage est rapporté par Jean-Claude Lamy, op. cit., p.36.
  6. L'expression est de Bernard Baritaud, op. ict., p.16.
  7. L'expression est de Jean Quéval, selon qui « l'œuvre entière [de Mac Orlan] est peut-être la plus intensément privée et la plus remâchée de la littérature française » (« Une lecture de Mac Orlan », article publié dans le numéro 273 de la N.R.F. (septembre 1975), et cité par B. Baritaud, op. cit., p.16.
  8. Baritaud, p.17.
  9. Baritaud, p.15.
  10. Elle se « volatilise » en 1889, explique Jean-Claude Lamy (op. cit., p.27.) On ne sait si elle décède à cette date, ou si elle s'est séparée de son époux. Cette disparition, en l'absence de documents administratifs permettant de l'éclaircir, reste pour ses biographes une énigme (cf. Baritaud, p.32.)
  11. Les dates de la mort de Jean Dumarchey divergent suivant les sources : juste après la Première Guerre mondiale selon Jean-Claude Lamy (op. cit., p.29), en 1929 selon Bernard Baritaud (op. cit., p.30.) L'un et l'autre s'appuient sur des témoignages de Mac Orlan lui-même.
  12. Engagé volontaire en 1870, il ne cesse de passer « de la vie civile à la vie militaire et vice-versa » entre ce moment et 1898, date où il démissionne définitivement de l'armée (cf. Lamy, p.30)
  13. Cf. Baritaud, p.25.
  14. Lamy, p.32.
  15. La date de cette séparation n'est pas connue, mais se situe entre 1893 et 1896. Jean Dumarchey fut sans doute envoyé chez un autre oncle, à Montmartre (cf. Baritaud, p.28 et 38.)
  16. Pascal Pia, Les Livres de l'enfer, du XVIe siècle à nos jours (1978), cité par B. Baritaud, op. cit., p.27.
  17. Pierre Mac Orlan, Les Bandes (1947), repris en 1950 dans le recueil éponyme (cité dans l'édition des Œuvres complètes, p.155.)
  18. « Il arrive que des écrivains se vantent de n'avoir rien fait en classe, mais en ce qui me concerne, c'est la pure vérité. Mes professeurs s'efforçaient de m'enseigner des choses que j'entendais vaguement, les yeux fixés sur les tâches d'encre d'un couvercle de pupitre. » (Entretien de 1961 avec Thérèse de Saint-Phalle pour le journal Le Monde, cité par Jean-Claude Lamy, op. cit., p. 37)
  19. cf. Baritaud, p.34.
  20. cf. Pierre Mac Orlan, Les Bandes (O.C., p.152.), où est utilisée l'expression de « La poésie clandestine des lycées. »
  21. Cf. Baritaud, p.35.
  22. Lamy, p.33
  23. Mac Orlan, cité par J.C. Lamy, p.33.
  24. Pierre Mac Orlan, « Suite sur la chanson populaire », Les Cahiers Mac Orlan, n°11, La Chanson, p.35.
  25. Le Rugby et ses Paysages sentimentaux, dans l'ouvrage collectif Rugby : le match des matches (La Table ronde, 1968), repris dans les Œuvres complètes à la suite de Masques sur mesure I.
  26. Le Rugby et ses paysages sentimentaux, O.C., p.429.
  27. Lamy, p.41. Un des condisciples de Mac Orlan confirma la véracité de ce témoignage (cf. Baritaud, p.36.
  28. Lamy, p.40.
  29. Pierre Béarn, qui fut un proche de Mac Orlan, estime que celui-ci ne dut en réalité faire que quelques matches, mais qu'ils « suffisaient amplement pour se métamorphoser chez [lui] en une épopée vécue » (cité par J.C. Lamy, p.41.)
  30. Lamy, p.41.
  31. Le rugby et ses paysages sentimentaux, O.C., p.421.
  32. Baritaud, p.37.
  33. Baritaud, p.38.
  34. Baritaud, p.38.
  35. Ces textes, non publiés, furent retrouvés après sa mort dans les archives de l'écrivain par Nino Frank (cf. Baritaud, p.40.)
  36. Baritaud, p.40
  37. Pierre Mac Orlan, Rouen, repris dans le recueil Villes (1966), O.C., p.?
  38. « Un teneur de copie était l'employé qui, dans les imprimeries, assistait le correcteur, lisant la copie à voix haute pendant qu'il suivait sur l'épreuve et corrigeait les fautes éventuelles, ou l'inverse. » (Bernard Baritaud,op. cit. p.43.
  39. Qui prit le nom de La Dépêche de Rouen à partir de 1903. Alain y publia une partie de ses Propos. Mac Orlan laissa entendre qu'il avait corrigé alors les épreuves des articles du philosophe(cf. Baritaud, pp.42-43.)
  40. Pierre Mac Orlan, Montmartre, cité par B. Baritaud, p.47.
  41. Lamy, p.48.
  42. Baritaud, p.45-46.
  43. Lamy, p.34.
  44. Cf. Pierre Mac Orlan, Rouen, in Villes, O.C., p.105-106.
  45. Pierre Mac Orlan, Rouen, in Villes, O.C., p.106.
  46. Cf. Baritaud, p.45, à l'exception du dernier nom cité, sur la genèse duquel Mac Orlan a évoqué l'influence de Star dans une réédition de 1947 de L'Ancre de Miséricorde, reproduite en avant-propos dans l'édition Phébus de ce roman (Paris, 2000, p.35.)
  47. Baritaud, p.49.
  48. Baritaud, p.47.
  49. Lamy, p.27.
  50. Cf. B.Baritaud, p.47, qui évoque « une bande de paresseux, portant l'uniforme de la bohème de l'époque, mal nourris et fumant la pipe. »
  51. Lamy, p.34.
  52. Baritaud, p.50-51.
  53. Baritaud, p.54-55.
  54. Lamy, p.27-28.
  55. Selon le témoignage d'un ami de Mac Orlan (Pierre Gilieth), l'écrivain aurait confié à demi-mots que c'était à la suite d'un meurtre que Jean Dumarchey s'engagea dan la Légion (cf. Lamy, p.35-36.)
  56. André Malraux, cité par Jean-Claude Lamy, op. cit., p.138.
  57. cf. Alain Tassel, « Du reportage au roman ou la greffe au cœur d'une poétique narrative », in Les cahiers de narratologie n°13.
  58. Ainsi qu'il le dit lui-même dans Le Bataillon de la mauvaise chance.
  59. B. Baritaud, op. cit., pp.225-226, pour tout ce paragraphe.
  60. Cf. Alain Tassel, art. cit.
  61. Cf. Alain Tassel, art. cit.
  62. Bernard Baritaud, op. cit., p.226.
  63. Rapporté par Francis Lacassin, « Le cinéma selon Pierre Mac Orlan », L'Avant Scène Cinéma, Spécial Mac Orlan, n°285-286, 1-15 avril 1982, p.17.
  64. Le Fantastique, repris dans les Œuvres Complètes, avec Le Nègre Léonard et maître Jean Mullin, Malice, Quartier Réservé et À l'hôpital Marie-Madeleine, pp.327-342.
  65. Librairie Félix Alcan, à la suite de textes de André Beucler, Charles Dullin, René Allendy (cf. notice de Gilbert Sigaux, in O.C., p.345.)
  66. Baritaud, p.13.
  67. Voir sur la page du site du comité Mac Orlan la liste des numéros parus.
  68. Les volumes des Œuvres complètes ne sont pas numérotés. Les indications mentionnées ici sont données par Gilbert Sigaux à la page 9 de ce volume.


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