Lourdaise

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Pour l’article homonyme^?, voir Lourdaise (race ovine).

	LOURDAISE

Image manquante

Nom binominal Bos taurus
ou Bos primigenius taurus,
ou Bos primigenius f. taurus
Linnaeus, 1758

Origine

France, massif des Pyrénées

Diffusion

Locale, préservée

Taille

Moyenne

Robe

Froment

Utilisation

Mixte

La lourdaise est une race bovine française.

Sommaire

1 Origine
2 Morphologie
3 Aptitudes
4 Notes et références de l'article
5 Voir aussi
- 5.1 Articles connexes
- 5.2 Liens et documents externes

[modifier] Origine

Elle appartient au rameau blond et rouge. Cette race très ancienne issue des vallées pyrénéennes du département des Hautes-Pyrénées, a été fondue dans la Blonde des Pyrénées au début du XX^e siècle avec les races basco-béarnaises. Elles alimentaient les fromageries mais surtout du lait aux populations citadines de Lourdes ou Argelès-Gazost. La reconversion des agriculteurs dans l'accueil des pèlerins et la concurrence de race plus productives ont sonné le glas de ce mode de vie. En 1962, elles ont encore été regroupées dans la grande race blonde d'Aquitaine. Quelques éleveurs attachés à leur race ont conservé un petit cheptel en race presque pure. C'est à partir de ce noyau que le conservatoire du patrimoine biologique Midi-Pyrénées^[1] a mis en place un programme de conservation de la race. Des 30 vaches de 1983, l'effectif a grimpé à 245 animaux en 2005.

[modifier] Morphologie

Elle porte une robe blond-froment et des cornes longues. L'hiver, elle porte des poils longs qui frisent un peu.
C'est une race de taille moyenne. La vache mesure 135 cm pour 650 kg.

[modifier] Aptitudes

C'est une race au passé de laitière. Elle fournissait jusqu'à 4500 litres de lait sur 300 jours de lactation. Son caractère et docile convenait bien à l'élevage de bœufs de travail. Aujourd'hui, elle est reconvertie en race allaitante où elle bénéficie d'une petite renommée après des bouchers locaux qui assurent totalement sa commercialisation. Son passé de laitière lui permet de bien nourrir son veau et sa rusticité de bien tirer profit de son milieu naturel: aptitude à la marche en montagne, vie en plein air exclusif l'été avec de grandes amplitudes thermiques. Elle est aujourd'hui en effectif juste suffisant pour être conservée, mais elle pourrait être une alternative locale de production de veaux avec des mâles Blonds d'Aquitaine, si la population était suffisante pour assurer le renouvellement des génisses.