Louis-Anne La Virotte
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Louis-Anne La Virotte, né en 1725 à Nolay et mort le 3 mars 1759 à Paris, est un médecin français.
Après avoir étudié la médecine à Montpellier, La Virotte vint l’exercer à Paris, et fut introduit au Journal des Savants par la protection du chancelier d’Aguesseau.
Docteur régent de la Faculté de médecine, il était depuis plusieurs années l’un des dix-huit censeurs royaux pour l’histoire naturelle, la médecine et la chimie, lorsqu’en 1757 il fut attaché à l’armée de Westphalie ; l’année suivante il passa à l’hôpital de la Charité. « Il joignait, dit Grimm, à beaucoup de connaissances et de littérature, un esprit solide et agréable et toutes les qualités d’un honnête homme[1]. »
On a de lui : Observations sur une Hydrophobie spontanée, suivie de la rage, 1757, in-12 et plusieurs écrits traduits de l’anglais, entre autres Découvertes philosophiques de Newton de Maclaurin (1749) et Nоuvelles Observations Microscopiques de Needham (1750). Il a donné des articles sur la médecine à l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert.
[modifier] Notes
[modifier] Sources
- Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie générale, t. 22, Paris, Firmin-Didot, 1862, p. 1019.