Louis-Alexandre Audibert
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Louis-Alexandre Audibert | |
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Parlementaire français | |
Naissance | 4 mai 1874 |
Décès | 19 septembre 1955 |
Mandat | Député 1945-1946 |
Début du mandat | {{{début du mandat}}} |
Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
Circonscription | Loire-Inférieure |
Groupe parlementaire | PRL |
IVème République |
Louis-Alexandre Audibert (1874-1955) était un officier français, général de cavalerie, responsable de la résistance intérieure française, responsable de la région Ouest de l'Armée Secrète, député.
Louis-Alexandre Audibert, élève à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr combat pendant la première guerre mondiale au grade de chef d’escadron (1915). Il est membre de l'état-major de Foch. Blessé en mars 1918, il reçoit une citation à l’ordre de l’Armée.
Il deviendra ensuit après professeur à l'École supérieure de guerre, où il aura notamment pour élève le général américain George Patton, puis général commandant la 3e division de cavalerie à Paris. Admis à la retraite, le Général Audibert s'installe près de Nantes. Le général Audibert participe alors au Parti social français du colonel François de La Rocque. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il se retrouve chef de la division de réserve de Nantes[1].
En mai 1943, alors qu'il a 69 ans, l'Armée Secrète lui demande de prendre le commandement de la Résistance départementale. Il devient responsable de l’Armée Secrète pour les départements bretons incluant alors la Loire-Inférieure (aujourd'hui Loire-Atlantique), la Vendée, le Maine-et-Loire, la Mayenne et l’Indre-et-Loire. Il participe à la mise en place de l'Organisation civile et militaire (OCM) de la Bretagne et travaille à l’unification des mouvements de résistance.
Le général Audibert est arrêté par la Gestapo le 17 Mars 1944 dans un pavillon du monastère des Augustines à Malestroit[1]. Torturé, il refuse de parler, et reste sourd d’une oreille et amnésique. Il est ensuite déporté à Buchenwald, tandis que son épouse, également arrêtée, meurt à Ravensbruck, prenant la place d'une jeune fille de 18 ans qui allait être gazée [2]. Il est libéré par l’armée américaine du général George Patton.
Élu député PRL de la Loire-Inférieure le 21 octobre 1945, le général Audibert abandonne la politique dès le 10 juin 1946 pour prendre sa retraite. (Dernières sources complétées par son arrière petite fille.)
[modifier] Décorations
- Grand-Croix et membre de la Légion d'honneur,
- Officier d’Académie,
- Croix de Guerre française et belge 14/18 avec palmes et 1939-1945
- Commandeur de l'Ordre de Léopold (Belgique)
- Médaille des Blessés et autres décorations
Une rue porte son nom à Rennes. Un pont sur la Loire porte son nom.