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Les Mées (Alpes-de-Haute-Provence) - Wikipédia

Les Mées (Alpes-de-Haute-Provence)

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Pour les articles homonymes, voir Mée (homonymie).
Les Mées
Carte de localisation de Les Mées
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Canton Les Mées
Code Insee 04116
Code postal 04190
Maire
Mandat en cours
Raymond Philippe
2001-2008
Intercommunalité sans
Latitude
Longitude
44° 01′ 50″ Nord
         5° 58′ 38″ Est
/ 44.0305555556, 5.97722222222
Altitude 348 m (mini) – 824 m (maxi)
Superficie 65,4 km²
Population sans
doubles comptes
3 413 hab.
(2007)
Densité 52 hab./km²

Les Mées, en provençal Lei Meas est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Méens.

Sommaire

[modifier] Géographie

Le village est situé à 410 m d’altitude[1]. La commune est traversée par la Durance.

[modifier] Lieux-dits et écarts

Cette commune comporte de nombreux hameaux et lieux-dits, dans sa partie en aval sur la vallée de la Durance. Dabisse est le hameau le plus important, et possède une école ainsi qu'une salle municipale. Les Pourcelles, hameau plus excentré, possède une salle municipale mais n'a plus d'école depuis une trentaine d'années.

[modifier] Communes limitrophes

[modifier] Histoire

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle (Metas, les bornes, en référence aux Pénitents)[1].

Une place forte se constitue au Moyen Âge. Elle a ses syndics au XIIIe siècle, puis bénéficie du consulat en 1560.

Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1348[2].

Le seigneur vivait en Auvergne, et déléguait un intendant très sévère, d’où une lutte ancienne du village pour racheter des droits au seigneur, et ainsi diminuer la pression fiscale :

  • en 1519, rachat des moulins, des fours, du droit de dérivation des eaux, des terres vaines ;
  • en 1551, rachat des terres censives ;
  • en 1592, rachat du droit de juridiction directe, des droits de péage, du château (en ruines) ;
  • en 1660, rachat du moulin à farine.[3]. La commune possédait également la moitié des droits du bac, et en percevait les revenus[4].

Les terres du bord de la Durance et de la Bléone appartenaient à l’Église (plusieurs centaines d’hectares) et étaient irriguées. Afin de maintenir son influence, elle entretient jusqu’à 18 prêtres dans le village. Le village abrite de nombreux réformés qui quittent le pays en 1685 (révocation de l’Édit de Nantes). Le château est détruit en 1575, sur ordre de Carcès. En 1649, lors de la Fronde, le village se révolte en soutien au parlement de Provence ; il est maté par un régiment de cavalerie de Digne et paie 6000 livres d’amende.[5]

Durant la Révolution, la société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792[6]. Elle accueille la première assemblée générale des sociétés populaires du département les 14 et 15 juillet 1792[7]. En mars 1793, vingt volontaires sont envoyés à l’armée : la commune donne 500 £ à chacun. Le conseil municipal est dissous en 1798.

De ce passé progressiste, la ville tire une solide tradition républicaine, et résiste au coup d'État du 2 décembre 1851. Lors des opérations militaires de la résistance au coup d’État, Aillaud de Volx choisit d’affronter les troupes de Bonaparte aux Mées, certain du soutien de ses habitants[8].

[modifier] Prononciation du nom

Au siècle dernier, les habitants de la région prononçaient les Mès (avec un s sonore). L'amuissement de la finale, amorcé dès les années 1960, domine nettement aujourd'hui (2004) : on dit actuellement les Mé.

[modifier] Patrimoine géologique

Les village des Mées (à droite) et sa curieuse formation rocheuse: "les Pénitents"
Les village des Mées (à droite) et sa curieuse formation rocheuse: "les Pénitents"

Sur la commune des Mées se trouve une conformation géologique très particulière, nommée les Pénitents (site classé). Ce nom provient de la forme d'une masse rocheuse très découpée, à côté du village, qui évoque un groupe de moines coiffés de capuches pointues. Celle-ci est le résultat de l'érosion sur le substrat rocheux, qui possède des irrégularités de cohésion, et conduit donc à des zones proéminentes et à d'autres surcreusées. Ce substrat est la « formation de Valensole », conglomérat formé par une accumulation de débris subalpins au cours de la fin du Miocène et du Pliocène, épais de plusieurs centaines de mètres. Bien que la façade des Pénitents évoque des formes rocheuses plus ou moins coniques, il s'agit d'un ensemble de crêtes et de minuscules canyons, s'interrompant simulanément sur un plan vertical. Cette formation s'étire sur environ un kilomètre, et la falaise la plus haute atteint 114 mètres.

On les appelle les Pénitents des Mées en raison de leur silhouette ; d'après la légende, ils représentent les moines de la Montagne de Lure qui ont été pétrifiés (au sens propre) par saint Donat au temps des invasions sarrasines pour s'être épris de belles jeunes femmes Mauresques qu'un seigneur avait ramenées d'une croisade. Les rochers ressemblent effectivement à une procession de moines capuchés de leur cagoule pointue que l'on devine alors honteux de leurs désirs si l'on connaît la légende...

Un seul sentier permet de traverser cette barre rocheuse. Il rejoint le sentier des crêtes qui part du village et longe par le haut cet ensemble. Les autres canyons sont d'accès difficile et très dangereux à cause des chutes de pierres fréquentes. La pratique de l'escalade n'y est pas possible, la roche n'ayant pas la cohésion appropriée.

On trouve, dans cette masse rocheuse sculptée deux grottes d'accès facile (la Grotte des Loups et la Grotte du Magicien), ainsi qu'une cavité à l'accès extrêmement difficile, dans laquelle se trouve deux poutres entrecroisées ("La Croix"), dont l'âge et l'origine sont mystérieux. En outre, il a été observé dans ce labyrinthe rocheux des marques d'installations anciennes dans un endroit stratégique (entailles dans la roche pour installer des poutres), mais ces vestiges ne sont pas datables.

Au XVIIIe siècle, une galerie de 200 m a été creusée au travers de la barre rocheuse afin de s'affranchir des eaux de pluie qui dévastaient la village lors des orages.

La chapelle Saint Roch est construite à quelques mètres de la base de la masse rocheuse, au dessus du village. Son origine remonte au XIe siècle, elle a été largement modifiée ensuite).

[modifier] Administration

Liste des maires successifs[9]
Période Identité Parti Qualité
Paul Bourelly
Salvator
1921 1928 Jean-Louis Chaix
Elie Richaud
Jean Louis Guichard
Charles Henri Jugy
2001 en cours (2008) Raymond Philippe PCF

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[10])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007
1756 2063 2128 2275 2601 2925 3413
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles de Wikipédia

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. ab Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
  2. Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de lumière no 149, Forcalquier 2005, ISBN 2-906162-71-X, p 55
  3. Pierre Girardot, « Diversité, unité et prolongement de la Révolution dans les Basses-Alpes », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 145
  4. Catherine Lonchambon, op. cit., p 54
  5. Pierre Girardot, p 145
  6. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-297
  7. Alphand, p 308
  8. Pierre Girardot, p 147
  9. Site de la préfecture des AHP
  10. Les Mées sur le site de l'Insee


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