Les Dents de Scie
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Les Dents de Scie sont une cité ouvrière construite en 1931 à Trappes-en-Yvelines dans les Yvelines. Cet ensemble de quarante logements est situé aux 6 à 60 et 5 à 27 avenue Marceau à Trappes-en-Yvelines.
[modifier] Histoire
Le 13 juillet 1928 est votée la loi Loucheur sur l'habitat social. La loi prévoyait notamment le financement de la construction de 200 000 logements HBM et de 60 000 logements à loyer moyen. Ces logements sociaux devaient être certes fonctionnels mais aussi agréables à vivre[1].
C'est dans cet esprit que la cité ouvrière « Les Dents de Scie » a été conçue par Henry Gutton (architecte et ingénieur) et André Gutton (architecte), son fils . Les quarante pavillons accolés ont été implantés à proximité de la gare de Trappes car ils étaient destinés aux cheminots de la Compagnie des chemins de fer de l'État.
Ces logements sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 30 décembre 1992, grâce aux demandes de l'amicale des locataires de la cité et de la commune. Ce classement concerne les façades et les toitures de tous les pavillons ainsi que leur jardin privatif[2].
Cette inscription a permis une réhabilitation des bâtiments en 1997 par Antoine Grumbach architecte[3] des bâtiments universitaires de Guyancourt, au lieu de la destruction envisagée initialement.
Le propriétaire actuel est l'Office public interdépartemental Essonne Val-d'Oise Yvelines.
[modifier] Architecture
Les architectes se sont inspirés des réalisations allemandes qui appliquent les théories de l'« habitat minimum » et du Mouvement hygiéniste. Il s'agit de donner aux habitants le confort moderne dans des espaces fonctionnels. Chaque pavillon possède un jardin, des points d'eau, une buanderie...
Les pavillons sont implantés à 45° le long d'une voie publique expliquant le nom de la cité « Les dents de scies ».
Les constructions étaient initialement en briques, elles ont été habillées de plaques enduites en 1938. Les trois pavillons détruits pendant les bombardements de la dernière guerre ont été reconstruits en béton.
Le label « Patrimoine du XXe siècle » a été attribué à la cité par le ministère de la culture.
