OSS 117 : Le Caire, nid d'espions
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OSS 117 : Le Caire, nid d'espions | |
Réalisation | Michel Hazanavicius |
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Acteur(s) | Jean Dujardin |
Scénario | Jean-François Halin d'après les romans de Jean Bruce |
Dialogues | Jean-François Halin Michel Hazanavicius |
Musique | Ludovic Bource Kamel Ech-Cheikh |
Décors | Maamar Ech-heikh |
Costumes | Charlotte David |
Photographie | Guillaume Schiffman |
Montage | Reynald Bertrand |
Producteur(s) | Éric Altmayer Nicolas Altmayer |
Production | Mandarin Cinéma Gaumont M6 Films |
Budget | 14,09 millions d'€ |
Format | Couleur - 35 mm |
Genre | Comédie Espionnage |
Durée | 99 minutes |
Sortie | 19 avril 2006 |
Langue originale | Français |
Pays d'origine | France |
Fiche IMDb |
OSS 117 : Le Caire, nid d'espions est un film français réalisé par Michel Hazanavicius, sorti le 19 avril 2006 au cinéma.
Sommaire |
[modifier] Le film
[modifier] Synopsis
En 1955, les choses vont très mal au Caire, dans les années qui suivent le coup d'État du général Nasser. Suite à la mort de Jack Jefferson, l'agent OSS 283, c'est Hubert Bonisseur de la Bath, l'agent OSS 117 qui est envoyé sur le terrain pour enquêter sur cette disparition mystérieuse et « sécuriser le Proche-Orient ». Sa couverture : diriger la SCEP (Société cairote d'élevage de poulet) où il remplace son ami Jack. La ville grouille d'espions dissimulés derrière diverses sociétés d'élevage d'animaux. De plus, les Égyptiens eux-mêmes sont agités : le roi déchu Farouk veut reconquérir son trône par l'entremise de sa nièce la princesse Al Tarouk, et un groupe de religieux fanatiques nommé les « Aigles de Khéops » s'apprête à déclencher une guerre sainte. Toutes ces affaires semblent enfin catalysées autour de la disparition d'un navire russe chargé d'armes, le Kapov.
[modifier] Fiche technique
- Titre : OSS 117 : Le Caire, nid d'espions
- Réalisation : Michel Hazanavicius
- Scénario : Jean-François Halin d'après les romans de Jean Bruce
- Dialogues : Jean-François Halin et Michel Hazanavicius
- Producteur : Éric Altmayer et Nicolas Altmayer
- Production : Mandarin Cinéma, Gaumont et M6 Films
- Montage : Reynald Bertrand
- Photo : Guillaume Schiffman
- Costume : Charlotte David
- Décors : Maamar Ech-heikh
- Musique : Ludovic Bource et Kamel Ech-Cheikh
- Photographie : Guillaume Schiffman
- Son : Didier Saïn
- Pays d'origine : France
- Genre : comédie / espionnage
- Format : couleur - cinémascope - 35 mm
- Durée : 1h39
- Budget : 14,09 millions d'€
- Box-office France : 2 224 538 entrées (au 13/06/06) Fin d'exploitation
- Date de sortie : 19 avril 2006
[modifier] Distribution
Les espions français :
- Jean Dujardin : Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, alias Lucien Bramard
- Philippe Lefebvre : Jack Jefferson
- Claude Brosset : Armand Lesignac, le supérieur d'OSS 117
- Éric Prat : Gilbert Plantieux, fonctionnaire de l'ambassade française au Caire
Les femmes autour d'OSS 117 :
- Aure Atika : la princesse Al Tarouk, nièce du roi Farouk
- Bérénice Bejo : Larmina El Akmar Betouche, assistante d'OSS 117 au Caire
Les hommes d'affaire (et probables espions) du Caire :
- Constantin Alexandrov : Ieveni Setine, russe, éleveur de moutons
- Laurent Bateau : Nigel Gardenborough, britannique, dirigeant du consortium britannique d'élevage d'agneaux
- François Damiens : Raymond Pelletier, belge, dirigeant de la SBEEP (Société belgo-égyptienne d'élevage de poulets)
- Richard Sammel : Gerhard Moeller, allemand, dirigeant de la SEEB (Société égyptienne d'élevage de bœufs)
Les Égyptiens :
- Said Amadis : le porte-parole égyptien
- Youssef Hamid : l'imam des Aigles de Khéops
- Khalid Maadour : le suiveur qui assure la filature d'OSS 117
- Arsène Mosca : Loktar, membre du groupuscule néo-nazi
- Abdallah Moundy : Slimane, l'homme à tout faire de la SCEP
[modifier] Le tournage
Le tournage du film a duré 59 jours, dont quatre semaines au Maroc pour les extérieurs en décors naturels. La scène de l'aéroport a été tournée dans le hall de l'Université Paris II Assas, dans le 6ème arrondissement à Paris.
Pour retrouver l'aspect d'un film dont « l'histoire se déroulant en 1955 [qui] est racontée en 1962[1] », l'équipe d'Hazanavicius est allée jusqu'à rechercher des vieux projecteurs d'époque pour obtenir un éclairage particulier et travailler avec une pellicule de la même sensibilité (faible, 200 ASA) que celle utilisée alors. Le film utilise aussi beaucoup la focale de 40, comme dans Sueurs froides ou L'homme qui en savait trop, ce qui fait que les champs-contrechamps utilisent « un procédé qu'employait beaucoup Alfred Hitchcock[2] ». Enfin, la mise en scène recourt à des effets d'optiques datés : technique de transparence (le décor défile derrière un véhicule dont le conducteur tourne mécaniquement le volant sur des routes rectilignes), de nuit américaine, etc.
[modifier] Autour du film
[modifier] Les origines d'OSS 117
Le héros des romans de Jean Bruce est un espion américain d'origine française par ses ancêtres installés en Louisiane en 1789. Sa nationalité était déjà beaucoup plus floue dans les précédentes adaptations cinématographiques et il devient dans OSS 117 : Le Caire, nid d'espions totalement « blanquette de veau », travaillant à la défense des intérêts et au rayonnement de la France pour le compte du président René Coty, son Raïs à lui[3].
L'OSS était une agence de renseignement du gouvernement des États-Unis qui fonctionna entre 1942 et 1945.
[modifier] Suite
Un deuxième film de la série OSS 117, avec Jean Dujardin, sortira dans les cinémas le 15 avril 2009. Le titre fut annoncé et il s'agit de OSS 117 : Rio ne répond plus.
[modifier] Commentaire
La presse a presque unanimement salué la réalisation très soignée de ce film et le raffinement de son humour, jusqu'aux Cahiers du cinéma, rarement « bon public », qui parlent d'un « divertissement haut de gamme ».
Pastiche de film d'espionnage, le film est aussi, selon Libération, « une variation passionnante sur la richesse critique des clichés ». En effet, Hubert Bonisseur de la Bath débarque au Caire en ignorant tout du pays, de ses coutumes (il fait taire le muezzin qui le réveille trop tôt) mais sans douter une seconde qu'il pourra remplir la mission que lui a confiée son pays : « ramener le calme en orient ».
[modifier] Anecdotes
- OSS 117 rencontre le soviet Sétine dans un hammam nommé Soliman Pacha. C'est une référence à Soliman Pacha, officier français puis égyptien, membre de la famille du roi Farouk.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
[modifier] Bibliographie
- Émilie de la Hosseraye, Jean-François Halin et Pierre Duclos, OSS 117 Le Caire, nid d'espion : le roman-photo du film, SW-Télémaque, 2006 (ISBN 275330033X)
[modifier] Notes et références
- ↑ Le livret d'OSS 117, téléchargeable sur le site du film
- ↑ Ibidem
- ↑ Hubert offre à un égyptien une photo du président Coty en précisant qu'il était « notre Raïs à nous ».