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Le Samouraï - Wikipédia

Le Samouraï

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Le Samouraï est un film français, réalisé par Jean-Pierre Melville, sorti sur les écrans en 1967.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Le film est l'histoire de Jef Costello (Alain Delon), un tueur professionnel extrêmement solitaire, et de sa lutte silencieuse pour survivre.

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Jef Costello est chargé de tuer le patron d'une boîte de jazz, ce qu'il fait au début du film. En sortant du bureau où git le cadavre de Martey, sa victime, il croise la pianiste du club, Valérie. Malgré un alibi très bien conçu, il est suspecté par le commissaire chargé de l'enquête ; la pianiste de la boîte de nuit confirme cependant son alibi, lui permettant ainsi d'être relâché. Jef ne comprend pas pourquoi elle agit ainsi. Il va ensuite au point de rendez-vous avec son employeur pour chercher sa prime. Un homme roux, son commanditaire, tente de le payer d'une balle dans le coeur mais, grâce aux réflexes de Costello, ne l'atteint qu'au bras. Jef s'enfuit et se rends compte qu'il est maintenant pourchassé : il doit remonter à la source et tuer ceux qui voulaient le tuer (parce qu'il a été vu, et l'homme roux était envoyé pour cela) avant qu'ils ne le tue eux-mêmes, tout en échappant à la police. S'ensuit alors une traque dans Paris, dans le Métro, de laquelle Jef se tire indemne. Cependant, une fois rentré chez lui, il est accueilli revolver au poing par l'homme roux qui déjà auparavant l'avait blessé au bras. Celui-ci n'a cependant aucune intention meurtrière, il le paye en fait pour l'assassinat de Martey et lui fait une avance pour une nouvelle mission. De par son sang-froid et son calme, Costello arrive à pousser son adversaire à ranger son arme, puis lui saute dessus, le bat et lui fait cracher l'adresse de celui qui l'envoie. Il se rend dans la place et constate qu'il s'agit de l'endroit où vit la pianiste. Il y retrouve néanmoins celui qu'il cherchait, le patron de son commanditaire (l'homme roux), qu'il assassine. Après cela, voulant en finir avec la vie et sachant qu'il est surveillé par la police, il retourne dans la boîte de nuit, sort son revolver et le pointe sur la pianiste, qui se trouve en fait être la cible que l'homme roux venait de lui assigner : la police prévenue de sa venue qu'il n'a pas cachée l'abat sur place. On se rend alors compte que son revolver était délibérement non chargé.

[modifier] Une fin troublante

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

La fin du film est sujette à beaucoup d'interprétations. On peut y voir premièrement un acte de suicide de la part de Costello. Il se rend compte en effet qu'il est dans une position où il ne peux pas gagner : sa nouvelle mission est de tuer la pianiste avec laquelle il semble avoir développé une certaine relation, bien que cela ne soit pas explicite. Mais il ne trouve pas en lui le courage de mener à bien sa mission, son devoir - il échoue donc en tant que tueur. Il est ainsi perdant dans tous les cas : soit Valérie, la pianiste, meurt, soit il échoue dans sa mission qui est son métier et donc sa vie, d'où cette situation où il ne peut pas gagner et qu'il résout en choisissant Martey's, le club de jazz, comme lieu du crime, où il sait que la police le trouvera et le tuera avant qu'il ne fasse de même avec Valérie. Il s'attend donc à mourir (ce qui explique qu'il ne se cache pas, mais au contraire, qu'il se montre dans cette dernière scène), et préfère peut-être cet échappatoire à la mort de Valérie ou à son échec personnel. Il en ressort presque comme un gagnant : Valérie ne meurt pas mais sa mission est portée à bien jusque dans sa dernière étape.

Cette étape manquante constitue néanmoins une faillite à son devoir, et cela peut expliquer que Costello s'offre en public à la police, donc à la mort, comme punition pour son échec. Il est possible de penser que ses sentiments, apparemment inexistants jusque là, aient eu raison de sa force mentale incroyable qui lui permettait de tuer sans sourciller et de survivre jusque là. Il sait alors que, son caractère inébranlable finalement ébranlé, il ne pourra plus survivre longtemps dans la condition dans laquelle son métier de tueur et son arrestation récente par la police l'ont mise. Il va alors au devant de la mort mais sauve la vie de Valérie.

On peut aussi y voir un acte d'honneur, en effet Costello montre qu'il aurait été capable de tuer la pianiste et de faire son devoir si tant est qu'un sentiment d'affection ne l'avait pas retenu, et ne l'avait pas poussé à retirer les balles de son revolver. Il montre qu'il n'est pas un lâche, et bien au contraire, qu'il a la force sacrifier sa vie et la réussite de sa mission afin de sauver Valérie.

[modifier] Fiche technique

  • Titre : Le Samouraï
  • Réalisation : Jean-Pierre Melville
  • Scénario : Jean-Pierre Melville et Georges Pellegrin d'après le roman de Joan McLeod The Ronin
  • Musique originale : François de Roubaix
  • Producteurs : Raymond Borderie et Eugène Lépicier
  • Photographie : Henri Decaë
  • Montage : Monique Bonnot et Yolande Maurette
  • Création des décors : François de Lamothe
  • Décorateur de plateau : François de Lamothe
  • Directeur de production : Georges Casati
  • Directeur des proprietés: André Boumedil et Angelo Rizzi
  • Set dresser : Robert Christidès
  • Assistants décorateur : Théobald Meurisse et Philippe Turlure
  • Son : Alex Pront
  • Ingénieur de son : René Longuet
  • Assistant son : Pierre Davoust
  • Editeur de son : Robert Pouret
  • Directeur de production : Jean Pieuchot
  • Editeurs assistant : Geneviève Adam, Madeleine Bagiau, Madeleine Guérin et Geneviève Letellier
  • Furrier : Robert Beaulieu
  • Opérateur caméra studio : Jean Charvein
  • Opérateur caméra locations : Henri Decaë
  • 1er assistant caméra : François Lauliac
  • 2me assistant caméra : Jean-Paul Cornu
  • Script : Betty Elvira
  • Durée : 105 minutes (1h45)
  • Pays : France / Italie
  • Langue : Français
  • Couleur : Eastmancolor
  • Téchnologie du son : Mono
  • Sociétés de production : CICC, Fida Cinematografica, Filmel et TC Productions
  • Sociétés de distribution : Artists International (1972) (Etats Unis), Luna Vídeo (Brésil) (vidéo), New Yorker Films (vidéo), Prodis, The Criterion Collection (2005) (Etats Unis) (DVD)
  • Date de sortie : 25 octobre 1967 (France)

[modifier] Distribution

  • Alain Delon : Jef Costello
  • François Périer : Le commissaire
  • Nathalie Delon : Jane Lagrange, la maîtresse de Costello
  • Cathy Rosier : Valérie, la pianiste (comme Caty Rosier)
  • Jacques Leroy : Tireur
  • Michel Boisrond : Wiener
  • Robert Favart : Barkeeper
  • Jean-Pierre Posier : Olivier Rey
  • Catherine Jourdan : Réceptionniste
  • Roger Fradet : 1er inspecteur
  • Carlo Nell : 2e inspecteur
  • Robert Rondo : 3e inspecteur
  • André Salgues : Garagiste
  • André Thorent : Policier / homme au volant du taxi
  • Jacques Deschamps : Policier
  • Georges Casati : Damolini
  • Jacques Léonard : Garcia (comme Jack Léonard)
  • Pierre Vaudier : Policier
  • Maurice Magalon : Policier
  • Gaston Meunier : Gérant de l'hôtel
  • Jean Gold : 1er client dans la boite de nuit
  • Georges Billy : 2e client dans la boîte de nuit
  • Ari Aricardi : Joueur de Poker
  • Guy Bonnafoux : Joueur de Poker (comme Bonnafoux)
  • Humberto Catalano : Inspecteur de police (comme Catalano)
  • Carl Lechner : Sosie de Jef
  • Maria Maneva : Jeune fille au chewing-gum

[modifier] Anecdotes

  • On peut citer l'hommage rendu au Samouraï et la source d'inspiration pour Jim Jarmusch dans son film de 1999, Ghost Dog. La structure et les principaux thèmes du film y sont repris, soit directement soit sous forme de clin d'œil appuyé.
  • C'est pendant le tournage du Samouraï, que les Studios Jenner, si chers aux yeux de Melville, ont été incendiés, le 29 juin 1967.

[modifier] Lieux de tournages

  • Scènes représentant Paris : à Paris.
  • La scène où Jef Costello vient toucher son argent pour le meurtre après avoir été relâché du 36 quai des Orfèvres se passe sur une passerelle métallique, surplombant les voies ferrées, à laquelle on accède par la gare du boulevard Masséna, qui fait partie de la Petite Ceinture de Paris. Cette gare a été reconvertie en station RER et est aujourd'hui désaffectée : ancienne station RER boulevard Massena, Paris - 13e.

[modifier] Dates de tournage

Du 19 juin au 5 août 1967

[modifier] Liens externes


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