Le Poste parisien

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Le Poste Parisien, émanation du journal Le Petit Parisien, était une station de radio privée française disparue.

Elle commence d'émettre le 30 mars 1924 sous forme amateur mais, elle naîtra vraiment le 25 avril 1932 en plaçant à Limours (Seine-et-Oise) l'émetteur le plus puissant de France. Il émettra jusqu'en juin 1940, date de l'entrée des Allemands dans la Capitale . Les programmes du Poste Parisien sont reçus dans toute la France mais encore dans une grande partie de l'Europe et en Afrique du Nord. La qualité de ses programmes et sa puissance l'avaient classé comme l'un des plus importants centres émetteurs au monde.

La radio se sabordera à l'arrivée des Allemands à Paris. A l'issue de la guerre, le monopole de radiodiffusion sera déclaré et le Poste Parisien, une des rares stations à ne pas avoir collaboré avec l'occupant, ne retrouvera pas sa fréquence. A partir de janvier 1955, la société poursuivra son activité en se tournant vers la postproduction sonore en cinéma, tout en continuant de louer ses locaux du 116 bis Champs-Élysées , pour les chaînes publiques en radio et en télévision et des sociétés privées de cinéma.

La construction du Lido en 1969, et les travaux qu'il occasionna suspendront cette activité d'enregistrement sonore. Néanmoins quelques années plus tard, Europasonor, (le studio où enregistrait Claude François) s'y installera en partie avant que les studios ne retombent à nouveau en léthargie.

Néanmoins, la société Poste Parisien SA, dirigée par M. Charrier-Marsaines, continua d'exister. Le Groupe Amaury (Le Parisien, L'Équipe,...) la maintenait car elle était engagée dans un long combat juridique dans lequel elle souhaitait obtenir ses dommages de guerre.

En 1981, à la faveur de l'explosion des radios libres, la jeune station FM Le Poste Parisien (102,5 MHz) puis 103,5 MHz, soutenue par le Groupe Amaury revendiquera une fréquence au titre de radio locale privée mais aussi... comme descendante du Poste Parisien (voir article Le Monde Juillet 1981) ! La Commission Consultative des Radios Locales privées lui demandera de se regrouper dans la Fréquence Presse, un attelage contre nature imposé qui réunira Le matin, L'unité, L'Humanité, La Croix, le Parisien et l'Équipe.

Franchisée Europe 2, elle finira par devenir propriété du groupe Europe 1 à part entière.