Le Lac
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Le Lac est une des plus célèbres poésies de Lamartine, dans les Méditations poétiques. Le poème commence par ces fameux vers :
- Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
- Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
- Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
- Jeter l'ancre un seul jour ?
Julie Charles (l'épouse du célèbre physicien), la maîtresse du poète, n'avait pas pu se rendre en août 1817 au Lac du Bourget où elle devait revoir le poète. Phtisique, elle mourut en effet peu après. Lamartine revient seul revoir les lieux qu'il a visités autrefois avec elle. Surpris de trouver la nature toujours semblable à elle-même et indifférente, il souhaite qu'elle garde au moins le souvenir de leur bonheur passé. La douceur mélodieuse des vers exprime heureusement le calme voluptueux d'une nuit d'été, et la fuite rapide des heures. L'œuvre, composée de quinze quatrains, rencontre un grand succès et propulse son auteur au premier rang de la poésie romantique et de la lyrique.
Cette composition est souvent comparée à la Tristesse d'Olympio, de Victor Hugo et au Souvenir d'Alfred de Musset. Elle fut mise en musique par Niedermeyer.
[modifier] Article connexe
Antoine Léonard Thomas, auteur du vers « Ô Temps, suspends ton vol », plagié par Lamartine dans Le Lac.