La Vie nouvelle (roman)
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La Vie nouvelle est un roman de l'écrivain turc Orhan Pamuk, ayant reçu le prix nobel de littérature 2006. Il a été écrit pendant les années 1992-1994, et fut traduit du turc par Münevver Andaç. Le livre est disponible aux éditions Gallimard.
[modifier] Présentation de l'histoire
Le roman raconte la vie d'un jeune étudiant stanbouliote, Osman, qui est bouleversé par la lecture d'un livre mystérieux et visiblement obsédant. Il fait par la même occasion la rencontre d'un couple d'ami étudiants, Djanan et Mehmet, eux-aussi bouleversés par l'ouvrage ; mais ils disparaissent soudain. Ce Osman entreprend alors un long voyage au cœur de la Turquie profonde, et comprend en même temps que la vie nouvelle tant promise par le mystérieux ouvrage n'est peut-être rien d'autre que la mort…
Car le roman se résume à une longue attente de la mort, donc de la vie nouvelle, de l'horizon nouveau ; d'autre part, ce cheminement de la vie à travers la Turquie n'est peut-être que le prélude de ce que pourrait attendre Osman. De plus, au cours du voyage à bord de cars déglingués sur des routes montagneuses, il commence à douter sur sa vie, et se pose la question de savoir si elle est toujours réelle ; et…
[modifier] Extrait
- Premier chapitre :
« Un jour, j'ai lu un livre, et toute ma vie en a été changée. Dès les premières pages, j'éprouvai si fortement la puissance du livre que je sentis mon corps écarté de ma chaise et de ma table devant laquelle j'étais assis. Pourtant, tout en ayant l'impression que mon corps s'éloignait de moi, tout mon être demeurait plus que jamais assis sur ma chaise, devant ma table, et le livre manifestait tout son pouvoir non seulement, sur mon âme, mais sur tout ce qui faisait mon identité. Une influence tellement forte que je crus que la lumière qui se dégagait des pages me sautait au visage : son éclat aveuglait toute mon intelligence, mais en même temps, la rendait plus étincelante. »
(page 13)
- Second chapitre :
« Peu violente au début, elle m’envahit si fort au fil des pages, si profondément, que je sentis fondre tout mon être. Pris d’un besoin insupportable de vivre et de courir, animé par un enthousiasme et une impatience qui me tenaillaient le ventre, je lus le livre jusqu’au matin. »
(page 56)
[modifier] Voir aussi
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