La Sylvanire
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La Sylvanire ou la Morte-vive est le titre de deux œuvres :
- La Sylvanire ou la Morte-vive, fable bocagère dédiée à Marie de Médicis, est la dernière des œuvres d'Honoré d'Urfé. Il s'agit d'un drame en cinq actes, avec un prologue et des chœurs. Sa publication est posthume, en 1627.
Les bergers Aglante et Tirinte sont amoureux de la belle et vertueuse Sylvanire que son père, Ménandre, a promise au riche Théante. Malgré les conseils d'Hylas, Sylvanire n'est pas prête pour l'amour. Alciron donne à Tirinte un miroir fourni par le druide Climanthe. Offert à Sylvanire, ce miroir magique la plonge bientôt dans une mort apparente. Elle a juste le temps d'avouer son amour pour Aglante, et son désir de s'unir à lui avant de mourir. Ses parents acceptent, puis on enterre la morte-vive. Aglante la sauve du déshonneur, quand Alciron et Tirinte la sortent de son tombeau et de son sommeil. La bergère Fossinte demande à épouser Tirinte, que le conseil des druides vient de condamner à mort.
La Sylvanire est aussi un thème de la IVe partie de L'Astrée. Mais, dans « la Morte-vive », le thème est traité en vers sans rimes. Dans un long avis au lecteur, Honoré d'Urfé explique ses idées sur cette écriture, fort utilisée par les Italiens.
- En 1630, La Silvanire ou la Morte vive de Jean Mairet (1604-1686), tragi-comédie pastorale dédiée à Marie-Félicie des Ursins, duchesse de Montmorency, reprend le titre de celle d'Honoré d'Urfé. N'ayant pas à satisfaire la goût italien de Marie de Médicis, Mairet supprime le fou, le satyre et l'écho. L'œuvre est surtout célèbre pour sa préface, où l'auteur affirme le premier la règle des trois unités (lieu, temps, action).
[modifier] L'œuvre en ligne
- La Sylvanire, ou La morte-vive, fable bocagère Paris : R. Fouet, 1627.