La Martyre
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La Martyre | |
Pays | France |
---|---|
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Arrondissement de Brest |
Canton | Canton de Ploudiry |
Code Insee | 29144 |
Code postal | 29800 |
Maire Mandat en cours |
Pierre Quelennec 2001-2008 |
Intercommunalité | |
Latitude Longitude |
48.45° -4.17° |
Altitude | 49m (mini) – 191 m (maxi) |
Superficie | 18,01 km² |
Population sans doubles comptes |
596 hab. (1999) |
Densité | env. 33 hab./km² |
La Martyre (Ar Merzer en breton) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
La Martyre ne possède pas de gentilé : ses habitants ne sont donc ni des Martyrois, ni des Martyriens, ni même des Martyrs.
Sommaire |
[modifier] Monuments
Le village compte l'un des plus anciens enclos paroissiaux du Léon, dont la construction s'est étalée entre le XIe siècle et le XVIIe siècle.
Cet enclos s'ouvre par une porte triomphale gothique du XVIe siècle. L'ossuaire de 1619 rappelle sa fonction par la présence d'un homme qui brandit un crâne et un os et la citation : « La mort, le jugement, l'enfer glacé, quand l'homme y songe, il doit trembler : fol est, si par mégarde son esprit ne voit qu'il faut mourir. » À son angle se trouve une cariatide à demi nue. Le porche sud est dédié à la Vierge sur son tympan et ses voussures. Les apôtres sont présents comme piliers de l'église accueillant le fidèle et ouvrant la route vers Notre-Dame-de-Bonne-Encontre. À l'intérieur de l'église, on découvre un chancel, des vitraux du XVIe à côté de vitraux contemporains, un baptistère...
[modifier] Événements
Le village doit son nom breton et français à un événement qui y est survenu le 25 juin 874 : l'assassinat du roi Salomon de Bretagne qui avait trouvé refuge dans l'église. C'est en effet l'église qui fut appelée "La Martyre" (Ar Merzher) pour avoir été profanée. Elle donna ce nom à tout le village. Quant au roi, il fut canonisé en 910 pour son martyre et pour ses vertus.
Au Moyen Âge, une prestigieuse foire internationale se tenait à La Martyre. Principal bien échangé : la toile. Les XVe et XVIe siècles virent la plus grande activité. La légende veut que le père de Shakespeare en personne soit venu à ces foires, qui n'ont plus lieu de nos jours.