Léon Delbecque
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| Léon Delbecque | |
|---|---|
| Parlementaire français | |
| Naissance | 25 août 1919 |
| Décès | 9 décembre 1991 |
| Mandat | Député 1958-1962 |
| Début du mandat | {{{début du mandat}}} |
| Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
| Circonscription | Nord |
| Groupe parlementaire | UNR (1958-1959) RNUR (1959-1962) |
| Vème République | |
Léon Delbecque est un industriel et homme politique français né le 25 août 1919 et décédé le 9 décembre 1991 à Tourcoing.
Résistant, Léon Delbecque devient un militant puis un responsable gaulliste en prenant des responsabilités départementales au sein du Rassemblement du peuple français puis des Républicains sociaux. Chef de cabinet de Jacques Chaban-Delmas en 1957, il devient en 1958 député UNR du Nord. Il participe à la création du Comité de salut public lors du putsch d'Alger le 13 mai 1958, dont il devient le vice-président. C'est aussi lui qui convainquit le général en chef Raoul Salan de faire son appel au retour du général de Gaulle (« vive de Gaulle » du haut du Gouvernement général, devant la foule) qui fut déterminant dans l'issue de la crise politique du 13 mai 1958. Le 4 juin, il se trouve à l'aéroport d'Alger avec ce dernier et Massu pour accueillir de Gaulle, nommé président du conseil par le président de la République René Coty le 1er juin sous la pression des pro-Algérie française, et l'accompagne au Forum, d'où le général lance son célèbre « Je vous ai compris ».
Proche de Jacques Soustelle, Léon Delbecque s'oppose à l'indépendance de l'Algérie et anime avec lui un certain nombre de mouvements pro-Algérie française dont le comité de Vincennes avec Georges Bidault. Il rompt avec l'UNR et s'apparente au Groupe Unité de la République. Battu aux élections législatives de 1962, il s'éloigne de la vie politique mais demeure proche de Jacques Soustelle.
