Jean Charest
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29e premier ministre du Québec | ||||
Mandat | 29 avril 2003 aujourd'hui |
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Prédécesseur | Bernard Landry | |||
Successeur | Mandat en cours | |||
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Date et lieu de naissance |
24 juin 1958 à Sherbrooke (Québec) |
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Date et lieu de décès |
à |
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Mariage(s) | Michèle Dionne | |||
Profession | Avocat | |||
Parti politique | Parti libéral du Québec |
L'honorable Jean Charest, C.P., LL.B., M.A.N. (né le 24 juin 1958 sous le nom de John James Charest) est un avocat et un homme politique québécois. Il a été chef du Parti progressiste-conservateur fédéral de 1993 à 1998, et il dirige le Parti libéral du Québec depuis 1998. Il est premier ministre du Québec depuis 2003.
Sommaire |
Carrière d'avocat et politique fédérale
Né dans la ville centrale des cantons de l'Est (Sherbrooke, Québec), Jean Charest est le fils de Claude Red Charest et Rita Léonard (une Québécoise-irlandaise). Il obtint son diplôme en droit de l'Université de Sherbrooke et fut admis au Barreau du Québec en 1981. Ayant épousé Michèle Dionne, il est le père de trois enfants. Il exerce son métier d'avocat jusqu'à ce qu'il soit élu député progressiste-conservateur à la Chambre des communes du Canada dans la circonscription de Sherbrooke à l'élection fédérale canadienne de 1984. De 1984 à 1986, Charest occupe le poste de vice-président de la Chambre des communes. En 1986, à l'âge de 28 ans, il est nommé ministre d'État à la Jeunesse au sein du cabinet du premier ministre Brian Mulroney. Il est le plus jeune membre du conseil des ministres dans l'histoire du Canada. Il est nommé ministre d'État à la Condition physique et au Sport amateur en 1988, mais il doit démissionner en 1990 après s'être adressé à un juge de manière inappropriée[1]. Il sera plus tard réintégré au cabinet, puis nommé ministre de l'Environnement en 1991. Avec Lucien Bouchard, il avait participé aux négociations préliminaires qui ont abouti à l'accord de Kyoto.
Il est l'un des participants à la construction de l'accord du lac Meech dès 1988.
Après la démission de Brian Mulroney des postes de chef du Parti progressiste-conservateur et premier ministre du Canada, Charest est candidat à la direction du parti en 1993. Il impressionne bon nombre d'observateurs et arrive bon deuxième derrière la ministre de la Défense, Kim Campbell, qui jouit d'une grande avance. Charest est nommé vice-premier ministre et ministre de l'Industrie, des sciences et technologies dans le cabinet éphémère de Campbell.
Lors de l'élection de 1993, les progressistes-conservateurs sont balayés du pouvoir. Seulement deux des 295 candidats du parti sont élus : Charest et Elsie Wayne. En tant qu'unique membre restant de ce qui devait être le dernier cabinet progressiste-conservateur, Charest est nommé chef intérimaire du parti, et est confirmé au poste en avril 1995.
Avant d'être confirmé dans ses fonctions de chef du parti, Charest lance un effort pour rebâtir le parti. Lors de l'élection de 1997, les conservateurs récoltent 19% des suffrages, remportant 20 des 301 sièges, principalement dans les provinces maritimes. Le parti revient de loin, mais Charest est déçu par les résultats. Il avait en outre proposé de réduire les impôts, de faire une alternative à Jean Chrétien, de réviser la loi sur les armes à feu et de créer une charte des droits des victimes. Il s'était lié avec ceux qui dénonçaient la possibilité d'une partition de la province en cas de séparation.
Campagne référendaire de 1995
- Voir aussi : Référendum de 1995 au Québec
Chef du Parti libéral du Québec
En avril 1998, Charest se plie à la très grande pression publique et politique et quitte la politique fédérale pour prendre la direction du Parti libéral du Québec. Charest est en effet considéré comme le meilleur espoir des fédéralistes québécois pour vaincre le gouvernement souverainiste du Parti québécois. (Le Parti libéral du Québec n'est pas affilié avec les libéraux fédéraux bien qu'il l'ait déjà été à une époque.)
Quelques mois plus tard, Jean Charest est élu député de la circonscription de Sherbrooke aux élections générales du 30 novembre 1998. Les libéraux, sous Charest, réussissent à récolter un plus grand nombre de votes que le Parti québécois lors de l'élection. Toutefois, puisque le système électoral n'est pas proportionnel au nombre de votes, le Parti québécois remporte suffisamment de sièges pour former un autre gouvernement majoritaire. Par rapport à l'élection générale de 1994 (alors que les libéraux étaient dirigés par Daniel Johson, fils) libéraux et péquistes récoltèrent presque le même nombre de sièges à l'Assemblée nationale du Québec. Du 15 décembre 1998 au 29 avril 2003, Jean Charest est Chef de l'Opposition officielle du Québec.
Peu avant la campagne électorale de 1998, Jean Charest avait écrit son autobiographie. Aussi, l'éditorialiste-en-chef de La Presse, André Pratte, en avait écrit une semblable à la même époque.
À l'élection du 14 avril 2003, Charest mène ses troupes libérales à une victoire majoritaire, mettant fin à neuf ans de règne péquiste. Il affirme détenir désormais un mandat pour réformer les soins de santé, baisser les impôts, réduire les dépenses et faire des réductions dans le rôle de l'État. Jean Charest est assermenté premier ministre du Québec le 29 avril 2003.
Premier ministre du Québec
Premier mandat
Ses deux premières années en tant que premier ministre sont marquées par une opposition féroce envers ses politiques de la part de divers groupes sociaux et des syndicats. L'antagonisme et la négativité entre le gouvernement et les employés du secteur public, ainsi que l'absence des baisses d'impôts promises qui se font toujours attendre, contribuent à rendre son gouvernement extrêmement impopulaire auprès du public. Certains ont suggéré que Charest pourrait être candidat à la direction du Parti conservateur du Canada advenant une défaite électorale éventuelle de Stephen Harper. Certains souverainistes ont aussi tenté d'attaquer Charest en faisant valoir que son prénom légal est "John" et non "Jean".
Plusieurs crises importantes ont marqué le premier mandat du gouvernement Charest. La crise du C. difficile, la crise du logement, la crise du financement universitaire, l'effondrement du viaduc de la Concorde, la fusillade au collège Dawson, les accommodements raisonnables, la crise de l'environnement et le problème de démocratie municipale comptent parmi les événements difficiles qui ont marqué ces premières années.
Second mandat
Jean Charest est réélu Premier ministre lors de l'élection québécoise de 2007. Toutefois, son gouvernement devient minoritaire. Son parti fait élire 48 députés, obtenant 33% des votes. Les deux autres principaux partis, l'Action démocratique du Québec (dirigée par Mario Dumont) et le Parti québécois (dirigé par André Boisclair), font respectivement élire 41 députés (31% des votes) et 36 députés (28% des votes). Dans sa circonscription, Sherbrooke, Jean Charest obtient 36,56 % des votes, devançant le candidat du Parti québécois, Claude Forgues.
Le 18 avril 2007, Jean Charest annonçe un cabinet ministériel réduit à 18 député(e)s. Ce cabinet, paritaire entre hommes et femmes, représente une première dans la province. Cela a été très bien accueilli de la part des médias et de la population.
Le mercredi 11 juillet 2007, Jean Charest est décoré de l'Ordre du Mérite Bavarois. C'est la plus haute distinction remise par l'État bavarois. Il est le 2e québécois à recevoir la distinction (après Bernard Landry) et l'un des rares étrangers.
Voir aussi
Articles connexes
Références
- ↑ (en) Canada Online. Quebec Premier Jean Charest. En ligne (page consultée le 15 mars 2007).
Liens externes
- (fr) Jean Charest — Assemblée nationale
- (fr) Portrait du gouvernement Charest — Le Devoir
- Portrait de Jean Charest
- Site officiel du Parti libéral du Québec
- Expérience politique fédérale — Bibliothèque du Parlement
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