Jean Casimir du Palatinat
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Jean Casimir du Palatinat (en allemand Johann Kasimir), né le 7 mars 1543 à Simmern et mort le 16 janvier 1592 , est le troisième fils de l’Électeur palatin du Rhin Frédéric III du Palatinat.
Fils cadet, il règne uniquement sur Neustadt/Haardt.
En 1575, il mène une armée de 16 mille mercenaires aux princes français[1], dont François d’Alençon, lors de la cinquième guerre de religion, contre la promesse d’une pension et des Trois-Évêchés en viager. Battu dès son entrée en France par le duc de Guise à Dormans. Il parvient néanmoins à faire sa jonction avec les insurgés dans le Charolais en mars 1576, en prenant et pillant au passage Fontaine-Française, Cîteaux, Nuits-Saint-Georges[2].
Le roi de France négocie immédiatement, et il obtient à l’édit de Beaulieu pension, commandement de troupes, le duché d’Étampes, le paiement de ses troupes, une rançon de six millions de livres, mais doit renoncer aux Évêchés. Au retour, il lâche ses troupes, qui pillent à nouveau la Bourgogne. Il emporte en otage le surintendant des finances Pomponne de Bellièvre[3]. Mais rien ne lui est payé, et il renonce à son titre de duc d'Étampes en 1577.
En 1576, il fonde l'université calviniste de Neustadt avec les professeurs chassés de l’université de Heidelberg par son frère, le prince-électeur Louis VI du Palatinat.
Louis VI meurt en 1583, et il occupe la régence de son neveu Frédéric IV, juste né, jusqu’à sa mort.
Paschal de l'Estocart, musicien français, lui dédie un recueil[4].
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[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens et documents externes
[modifier] Notes et références de l'article
- Source principale : Corpus étampois. Jean Casimir, comte palatin, duc d’Étampes [2]
- ↑ Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858) p 312
- ↑ Miquel, op. cit. p 313
- ↑ Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858) p 316
- ↑ Vincent Besson Les Sacræ Cantiones de Paschal de l’Estocart 1582, étude et transcription. Mémoire de maîtrise Centre d'Études Supérieures de la Renaissance, Université de Tours. Disponible en ligne [1], consulté le 28 février 2007