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Jean-Pierre Cortot - Wikipédia

Jean-Pierre Cortot

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Pour les articles homonymes, voir Cortot.
Daphnis et Chloé, exposé au Salon de 1827, musée du Louvre
Daphnis et Chloé, exposé au Salon de 1827, musée du Louvre

Jean-Pierre Cortot (Paris, 20 août 1787 - Paris, 12 août 1843), inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 27), est un sculpteur français.

Sommaire

[modifier] Biographie

Dès l'âge de treize ans, il fréquente l'atelier du sculpteur Charles Bridan. Parallèlement, il travaille pour les statuaires Louis Boizot, le baron Lemot, Pierre Étienne Moitte, Claude Ramey ou Philippe Roland pour lesquels il exécute des réductions de célèbres statues antiques. Devançant François Rude, il remporte en 1809 le Grand Prix de Sculpture de l'École des Beaux-Arts de Paris - ou Prix de Rome - avec une figure en ronde-bosse Marius méditant sur les ruines de Carthage.

Pensionnaire de l'Académie de France à Rome à la Villa Médicis de 1810 à 1813, il y fait la rencontre du peintre Dominique Ingres. Cortot prolonge alors son séjour de cinq ans, Vivant Denon l'ayant chargé en 1812 d'exécuter une statue colossale de Napoléon Ier. Ce travail fut abandonné à la chute de l'Empire et remplacé par une statue colossale de Louis XVIII.

De retour à Paris, Cortot exposera au Salon jusqu'en 1840. Dès leur première apparition - en 1819 - ses sculptures en marbre Narcisse couché et Pandore lui vaudront le Grand Prix de l'exposition. En 1822, le plâtre du Soldat de Marathon annonçant la victoire assoit définitivement sa réputation et l'État lui en commande la traduction en marbre. Cortot exposera ses œuvres au Salon parisien jusqu'en 1840.

Élu membre de l'Institut en 1825, il succède à Louis Dupaty comme professeur à l'École Royale des Beaux-Arts. Il sera le professeur notamment du sculpteur Pierre Louis Rouillard. Très apprécié lors de la Restauration et de la Monarchie de Juillet, Cortot connaît à partir de 1830 une période d'intense activité. Il sera promu officier de la Légion d'honneur en 1841.

Son style néo-classique austère, héritier à la fois des modèles classiques de la fin du XVIIIe siècle et de la tradition gréco-romaine s'applique à de nombreuses statues ou groupes mythologiques, religieux ou tirés de l'histoire moderne, souvent de très grandes dimensions. Son art se nuança toutefois à la fin de sa vie par des tentatives d'expression plus romantique.

[modifier] Œuvres

[modifier] À Paris

Soldat de Marathon annonçant la victoire, Jean-Pierre Cortot
Soldat de Marathon annonçant la victoire, Jean-Pierre Cortot

[modifier] Au musée du Louvre

  • Daphnis et Chloé (Salon de 1827), groupe, marbre
  • Soldat de Marathon annonçant la victoire (1834), statue, marbre
  • Marie-Antoinette soutenue par la Religion, statuette (esquisse), terre cuite
  • D'après Jean-Pierre Cortot, Thiébaut (fondeur), L'Immortalité (1859), statue, bronze

[modifier] Autres

[modifier] En province

  • D'après Jean-Pierre Cortot, estampe de Charles Gavard, Charles X en costume de sacre (1838), statue en pied plus grande que nature, Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon
  • D'après Jean-Pierre Cortot, estampe de Charles Gavard, Louis XVI en costume de sacre (1838), statue en pied plus grande que nature, Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon
  • D'après Jean-Pierre Cortot, Alexandre Théodore Brongniart, Melpomène (1808), statuette, porcelaine dure, Sèvres, musée national de Céramique
  • D'après Jean-Pierre Cortot, Alexandre Théodore Brongniart, Déidamie, statuette, porcelaine dure, Sèvres, musée national de Céramique.

[modifier] Élèves

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Jean-Pierre Cortot.

[modifier] Liens internes

  • Dominique Ingres, Portrait de Jean-Pierre Cortot (1815), peinture, Paris, musée du Louvre

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

  • Pierre Kjellberg, Le Nouveau guide des statues de Paris, La Bibliothèque des Arts, Paris, 1988.
Autres langues


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