Jean-Paul Ney

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Jean-Paul Ney, né le 4 mai 1976 à Prades, est un journaliste indépendant français.

Sommaire 1 Travail pour la presse 2 Travail sur la sécurité 3 Arrestation en Côte d'Ivoire 4 Notes et références 5 Ouvrages

[modifier] Travail pour la presse

D'abord professeur de sport^[1], puis photojournaliste, il collabore à France Soir, à VSD et à iTélé, qu'il quitte en 2003^[2]. Il participe la même année au lancement du magazine bimestriel Le Monde Confidentiel, spécialisé dans les questions de défense et de géostratégie.

Dès le numéro 2, ce magazine doit changer de nom^[3] et devient Le confidentiel pour finalement s'arrêter un an plus tard, Jean-Paul Ney annonçant alors sa décision de « quitter ce métier »^[4]. Sa version en ligne, leconfidentiel.com, semble en sommeil : sa page d'accueil renvoie sur le site Intelink^[5].

En 2008, le quotidien français Libération qualifiera de « farfelue » la liste des collaborations médiatiques dont se targue Jean-Paul Ney^[6].

[modifier] Travail sur la sécurité

Jean-Paul Ney, qui a publié plusieurs ouvrages consacrés aux thèmes de la cybercriminalité, se présente comme « reporter spécialisé dans les questions de défense » et « chercheur en sécurité internationale ». Il collabore régulièrement au site Intelink, édité par Digital Editions, groupe Digital Network, et consacré à « l'intelligence et à la veille stratégique sur les sujets du renseignement, de l'infoguerre, du terrorisme, de l'économie, de la géostratégie et de la géopolitique ». Parmi ses articles, qui portent essentiellement sur le renseignement et sur la géopolitique, Jean-Paul Ney a publié en 2007 un billet très flatteur consacré à Arash Derambarsh^[7], le « président » autoproclamé de Facebook^[8].

Il est également secrétaire général et co-fondateur du CIRET-AVT (Centre International de Recherches et d'Etudes sur le Terrorisme et l'Aide aux victimes du terrorisme)^[9], fondé par Yves Bonnet, ancien directeur de la DST entre 1982 et 1985 et ancien préfet. Il est aussi membre de l'IIHEC (Institut International des Hautes Etudes de la Cybercriminalité)^[10], fondé par Daniel Martin, connu pour avoir été, entre autre, directeur de la sécurité de l'OCDE. L'organisation semble aujourd'hui en sommeil, son agenda en ligne n'indiquant aucune activité depuis 2004^[11]. Tous ces sites sont gérés par le groupe de sécurité informatique Digital Network, qui emploie Jean-Paul Ney^[12]. Dans le cadre de ses activités, il a été reçu au FBI par John Pistole, numéro 2 du bureau^[13].

Mis en examen en 2003 pour « vol et atteinte au secret de la défense nationale », il sera condamné pour avoir détourné une carte d'accès au Réseau interministériel Rimbaud (aujourd'hui Isis). Jean-Paul Ney a également été mis en examen et reconnu coupable de « menaces de mort réitérées » sur Internet^[14] à l'issue d'une polémique avec le webmaster du site Kitetoa. Outre une condamnation à un an de prison avec sursis, il aura obligation de suivre des soins psychiatriques^[15].

[modifier] Arrestation en Côte d'Ivoire

Le 27 décembre 2007, il est arrêté à Abidjan, en Côte d'Ivoire, alors qu’il filmait les locaux de la Radio télévision ivoirienne peu après que la gendarmerie nationale eut fait état d'un complot visant à « saboter le processus de paix »^[16]. Le journaliste, qui serait en possession de cassettes compromettantes, aurait avoué « attendre l’assaut final d’un coup en préparation depuis longtemps »^[17]. Les journaux ivoiriens rapprochent ces événements d'une opération planifiée par le sergent Ibrahim Coulibaly et visant à destituer de force Laurent Gbagbo et Guillaume Soro.

Suite à ce complot nommé « Opération noël à Abidjan », Jean-Paul Ney, un autre Français et huit Africains (trois Ivoiriens, quatre Maliens et un Gambien) ont été inculpés et écroués en janvier 2008 pour « attentat, complot contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité nationale, participation à une bande armée, atteinte à l’ordre public et non dénonciation d’actes de nature à nuire à la défense nationale »^[18]. Pour l'instant, l'enquête se poursuit et Jean-Paul Ney est toujours en état d'arrestation. L'association Reporters sans frontières, qui a préféré « prendre ses distances avec ce personnage dès lors qu’il n’a pas été inculpé pour une affaire de presse », pense de son côté « qu’on lui reproche autre chose que d’avoir pris des photos »^[19].

[modifier] Notes et références

[modifier] Ouvrages

• Souriez, on vous espionne, Le Cherche midi, 2005
• Terreurs vituelles : Les nouvelles menaces à l'aube du XXIe siècle, éditions Carnot, 2006
• S.P.H.P. Le dernier rempart (avec Jean-François Guiot et Philippe Poulet), éditions Mission Spéciale Productions, 2007
• Le livre noir du terrorisme, avec Laurent Touchard, préfacé par Yves Bonnet, ancien directeur de la DST, édition Pieuvre noire, 2004

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